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Led's extérieure

LED’s extérieures

C’est quoi des LED’s  ? La technologie LED, qui signifie « Light Emitting Diode » en anglais, est une technologie d’éclairage qui utilise des diodes électroluminescentes pour produire de la lumière. Contrairement aux ampoules traditionnelles à incandescence ou fluorescentes, qui produisent de la lumière en chauffant un filament ou en excitant un gaz, les LED’s extérieures produisent de la lumière en passant un courant électrique à travers une jonction semi-conductrice.   Aujourd’hui, le choix de la technologie LED est celui réalisé par défaut par la grande majorité des entreprises, institutions et professionnels de l’éclairage réalisant un relamping. Ce choix est devenu logique, car les LED’s extérieures apportent de nombreux avantages. Les LED’s sont devenues populaires en raison de leur efficacité énergétique, de leur longue durée de vie et de leur capacité à produire une lumière de haute qualité. Elles sont utilisées dans une grande variété d’applications d’éclairage : Les éclairages domestiques Les écrans d’ordinateurs et de téléviseurs Les éclairages de sécurité Les feux de signalisation Par ailleurs, il existe différents modèles de LED’s : Les LED’s extérieures Les LED’s intérieures En raison de leur flexibilité et de leur durabilité, les LED’s extérieures continuent à être largement adoptées dans de nouveaux domaines d’application. Elles remplacent progressivement les technologies d’éclairage plus anciennes. En effet, il est donc crucial d’avoir un espace extérieur bien éclairé. Cela crée une sensation de sécurité chez les gens et peut entraîner une augmentation du trafic dans les magasins environnants même lorsque la lumière diminue. Par conséquent, l’installation d’un éclairage public LED est bénéfique dans tous les sens. Les points forts des LED’s extérieures Les LED’s offrent plusieurs avantages pour l’éclairage extérieur : Efficacité énergétique : Les LED’s extérieures produisent plus de lumière par rapport à la quantité d’électricité qu’elles consomment. Cela permet de réduire la facture d’électricité et de diminuer l’impact environnemental. Longue durée de vie : Les LED’s extérieures ont une durée de vie beaucoup plus longue que les ampoules traditionnelles. Elles peuvent durer jusqu’à 25 000 heures ou plus, ce qui réduit les coûts de remplacement et la fréquence de maintenance. Résistance aux chocs et aux vibrations: Contrairement aux ampoules traditionnelles, les LED’s sont beaucoup plus robustes et résistent mieux aux chocs et aux vibrations. Cela les rend idéales pour une utilisation en extérieur où les conditions peuvent être plus difficiles. Pas de temps de préchauffage : Les LED’s s’allument instantanément à pleine luminosité, ce qui est particulièrement utile pour l’éclairage extérieur où la visibilité immédiate est souvent nécessaire. Directionnalité de la lumière : Les LED’s extérieures peuvent être conçues pour émettre leur lumière dans une direction spécifique, ce qui permet un meilleur contrôle de l’éclairage et une réduction de la pollution lumineuse. Résistance aux températures extrêmes : Contrairement à certaines autres technologies d’éclairage, les LED’s fonctionnent bien dans une large gamme de températures, ce qui les rend adaptées à une utilisation en extérieur toute l’année. Variété de couleurs et de températures de couleur : Les LED’s extérieures sont disponibles dans une gamme de couleurs et de températures de couleur. Cela permet de créer différentes ambiances et de s’adapter à différents besoins d’éclairage extérieur. En résumé, les ampoules LED’s offrent des performances élevées qui les rendent très avantageuses pour l’éclairage extérieur. Quelle est la durée de vie d’une LED ? La durée de vie du LED est extrêmement longue, à savoir min 50000 Heures. Quels luminaires LED choisir pour l’extérieur ? Il existe de nombreux modèles de luminaires LED. Nous vous conseillons cependant d’utiliser des projecteurs LED’s pour éclairer l’extérieur. Mais c’est quoi un projecteur LED? Ces luminaires orientent la lumière vers une zone spécifique. De plus, ils sont puissants et peuvent éclairer de grandes surfaces. Par conséquent, ils conviennent parfaitement aux parkings et aux terrains de sport. Ces derniers sont employés pour diverses raisons. Ils sont extrêmement puissants pour éclairer les extérieurs. On les fixe aux mâts, aux murs ou aux toits. De cette manière, vous augmenterez la visibilité et sécuriserez votre zone. Il arrive parfois que des projecteurs soient installés sur le sol pour mettre en valeur une installation ou une zone spécifique. Aides financières pour les LED’s extérieures La rénovation de l’éclairage extérieur vous permet de faire des économies grâce à la technologie LED’s. Avec le dispositif CEE, vous pouvez recevoir une aide financière couvrant la totalité des frais ou une partie nécessaire au remplacement de vos éclairages extérieurs. Les dossiers de demande de CEE peuvent être soumis par les entreprises du tertiaire et les collectivités utilisant un éclairage extérieur. Ce programme ne concerne ni les établissements sportifs ni les établissements privés. Testez votre éligibilité

Rénovation globale monopropriété

La Rénovation globale en monopropriété

Contacter un conseiller Qu’est-ce qu’une monopropriété ? La monopropriété, fait référence au type d’immeuble collectif qui n’est pas divisé en copropriété et qui appartient à un seul propriétaire, qu’il soit un individu ou une entreprise. La plupart des monopropriétés sont détenues par des organismes HLM, tandis que certaines appartiennent à des personnes morales privées (compagnies d’assurance, foncières, caisses de retraite, etc.), et d’autres appartiennent à des particuliers ou à des familles qui détiennent les immeubles en bloc.     Qu’est-ce que la rénovation globale en monopropriété ? La rénovation globale est un ensemble de travaux de rénovation nécessaires pour améliorer les performances énergétiques de votre logement. Vous pouvez effectuer en une seule fois des travaux d’isolation, de chauffage, de production d’eau chaude et de ventilation dans ce cadre. La rénovation globale consiste à réaliser au moins un travaux d’isolation thermique et un travaux de chauffage. Par conséquent, il s’agit d’une action importante visant à améliorer non seulement les performances énergétiques du bâtiment, mais aussi le confort de ses occupants. Ces rénovations interviennent à la suite d’un audit énergétique. L’audit énergétique est réalisé par un expert Reconnu Garant de l’Environnement qui se déplace pour procéder à une inspection approfondie de l’habitat.  Ce diagnostic analyse les performances énergétiques de votre maison et suggère des points d’amélioration potentiels. Il porte ainsi sur la structure de votre maison, son état d’isolation thermique, ses performances de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de ventilation et d’éclairage.     Pour quelle raison est-il nécessaire de faire une rénovation globale en monopropriété ?     Depuis 2023, tous les propriétaires en France doivent effectuer des diagnostics et des rénovations énergétiques. En collaboration avec ses partenaires AMO (Assistance à Maîtrise d’Ouvrage).   Les logements locatifs doivent respecter les normes légales, qu’ils soient en copropriété ou monopropriété. En effet, il y a interdiction de louer des logements indécents. Selon l’article 3-3 de la loi du 6 juillet 1989, il est nécessaire d’inclure un Diagnostic de Performance Energétique valide dans le contrat de location au moment de sa signature. Ce document a une durée de validité de dix ans et détermine la classe énergétique de votre maison. En outre , le DPE collectif devient obligatoire dès le 1er janvier 2024, pour tous les immeubles résidentiels en monopropriété. Voici quelques dates clés : 2023 : les biens qui consomment plus de 450 kWh d’énergie finale par mètre carré et par an sont impropres à la location 2025: Interdiction de louer les logements classés G 2028: Interdiction de louer les logements classés F 2034 : Interdiction de louer les logements classés E   A partir de ces dates, ces logements seront ainsi considérés comme indécents par la loi. Les locataires seront donc en droit d’exiger des travaux aux bailleurs.   Les avantages de la rénovation globale en monopropriété   La rénovation globale en monopropriété présente plusieurs avantages, Voici quelques avantages spécifiques à une rénovation globale en monopropriété :   Cohérence esthétique et fonctionnelle : Le propriétaire a un contrôle total sur la conception et l’exécution de la rénovation. Cela permet d’assurer une cohérence esthétique et fonctionnelle dans l’ensemble de la propriété. Prise de décision rapide : Les processus décisionnels sont plus rapides dans le cadre d’une monopropriété. Il n’est pas nécessaire de consulter et de prendre en compte les opinions multiples des copropriétaires. Facilité de coordination : La coordination des différents aspects de la rénovation est plus facile à gérer lorsque vous êtes le seul décideur. Rentabilité potentielle accrue : En investissant dans une rénovation globale, vous pouvez améliorer la valeur de votre propriété. En monopropriété, vous récolterez directement les bénéfices de l’augmentation de la valeur de revente ou de la valeur locative. Personnalisation totale : En tant que seul propriétaire, vous avez la possibilité de personnaliser la rénovation selon vos préférences personnelles, sans avoir à négocier avec d’autres copropriétaires. Gain d’efficacité : Les processus administratifs, les prises de décision et la mise en œuvre des travaux sont plus efficaces en monopropriété. Cela accélère le déroulement global du projet.   Quelle est la différence entre la rénovation globale en monopropriété et en copropriété ? La différence fondamentale entre une rénovation globale en copropriété et en monopropriété réside dans la nature de la propriété et la gestion des parties communes.   Dans le cadre d’une rénovation globale en copropriété, une coordination étroite entre les propriétaires est cruciale. Les décisions relatives aux travaux et aux choix de conception doivent être prises collectivement, souvent au cours d’assemblées générales. En revanche, en monopropriété, un seul propriétaire détient l’ensemble du bien immobilier, simplifiant ainsi le processus décisionnel. Cela permet une plus grande flexibilité dans la planification et la mise en œuvre des travaux de rénovation. De plus il y’ a moins de nécessité de concertation avec d’autres parties prenantes. En résumé, la rénovation globale en copropriété implique une coordination complexe entre propriétaires, tandis que en monopropriété elle offre plus d’autonomie au propriétaire unique.     Comment financer la rénovation globale en monopropriété ? Il est possible de se faire aider financièrement pour faire une rénovation globale en monopropriété. Voici quelques-unes des aides disponibles : Le Coup de Pouce rénovation globale peut financer jusqu’à 30% du montant des travaux, grâce au certificat d’économie d’énergie. Il est possible également d’avoir des aides locales : Programme d’intérêt général Programmes spécifiques des communes ou régions Vous pouvez également demander à souscrire à un éco prêt à taux zéro (Éco-PTZ).

entretenir la pompe à chaleur

Comment entretenir sa pompe à chaleur ?

Vous avez opté pour une pompe à chaleur (PAC) dans le but de réaliser des économies. Il reste maintenant un entretien pour la pompe à chaleur afin d’assurer une longue durée de vie Une pompe à chaleur bien entretenue a une durée de vie comprise entre 15 et 20 ans. A l’inverse, une PAC mal entretenue peut augmenter votre consommation d’énergie car elle fonctionnera à marche forcée. Quel entretien pour une pompe à chaleur AIR/AIR ? Le principe de la pompe à chaleur air/air est de capter l’énergie dans l’air extérieur et la renvoyer à l’intérieur de l’habitation sous forme d’air chaud. Il se compose de deux unités : une unité extérieure qui puise les calories et une unité intérieure qui les restitue sous forme d’air chaud dans la maison. Un entretien annuel est obligatoire si l’appareil dépasse les 12 kW et comporte une charge de fluide supérieure à 2 kg. Le nettoyage des filtres devra être régulier environ tous les 15 jours en période de fonctionnement. Quel entretien pour une pompe à chaleur AIR/EAU ? La PAC AIR/EAU a un fonctionnement un peu différent, elle puise les calories dans l’air extérieur mais utilise l’eau pour transporter la chaleur. Cette transformation est rendue possible grâce au fluide frigorigène qui transmet l’énergie captée dans l’air extérieur à l’eau du circuit de chauffage central. L’entretien d’une pompe à chaleur air/eau nécessite un changement de fluide frigorigène tous les 5 ans pour permettre un bon échange de chaleur entre le fluide et les émetteurs. Cette opération doit être réalisée par un professionnel agréé. Les gestes à adopter L’entretien de votre PAC est primordial pour augmenter la durée de vie de votre équipement et booster ses performances, voici quelques gestes simples à adopter pour assurer son bon fonctionnement : Pour l’entretien du module extérieur : Contrôler qu’aucun obstacle n’entrave la circulation de l’air et effectuer un contrôle général des circuits et des éléments ne nuisant pas aux performances. Procéder à un nettoyage régulier : Extinction PAC Vérifier qu’aucun obstacle ne gêne la circulation de l’air Enlever la poussière au niveau des turbines Nettoyer la coque avec un produit lavant doux Vérifier que le bloc extérieur est en bon état et qu’il fonctionne correctement. Couvrir l’unité extérieure si la pompe à chaleur est à l’arrêt Pour l’entretien du module intérieur : Dépoussiérage et lavage à l’eau à l’eau savonneuse des bouches d’insufflation intérieures. Une petite particularité d’entretien pour la PAC AIR/EAU est d’enlever le givre qui peut apparaître sur le module extérieur par effet de condensation. L’entretien régulier ne remplace en aucun cas l’intervention d’un professionnel, qui effectuera une vérification complète du circuit de la pompe à chaleur. Une maintenance régulière Seul un entretien régulier assure la bonne circulation de l’air et permet donc de prolonger la durée de vie d’une pompe à chaleur. Si l’entretien est négligé vous verrez votre investissement réduire de 10 ans ainsi qu’une hausse de la consommation d’électricité, et par conséquent une facture alourdie. En revanche, vous ne pouvez pas effectuer toutes les tâches d’entretien seul un professionnel qualifié peut contrôler l’étanchéité et le fluide frigorigène. Le contrôle doit se faire une fois par an afin d’attester du bon fonctionnement de votre installation. Faut-il faire appel à un professionnel pour l’entretien de ma pompe à chaleur ?   Un contrôle annuel, par un professionnel RGE si possible, est obligatoire pour assurer la longévité du système. Nous vous conseillons de souscrire à un contrat d’entretien lors de la mise en place de votre PAC. En effet, le contrat annuel est très pratique, il vous assure un suivi complet de l’équipement par le même spécialiste. Cette visite d’entretien comprend : Vider et nettoyer le bac à condensats Contrôler l’étanchéité du circuit Vérifier le compresseur Contrôler et nettoyer les filtres S’assurer et changer le fluide frigorigène/caloporteur si besoin A l’issue du contrôle, le spécialiste vous remettra un certificat attestant de ces vérifications. Vous devez le conserver pendant une période de 2 ans et l’envoyer à votre assurance. Le prix de l’entretien dépend du type de pompe, de la marque et de votre localisation. Le budget à prévoir pour une visite d’entretien vacille entre 100€ et 300€. Bat Energie, vous recommande vivement d’effectuer des contrôles réguliers auprès de professionnels certifiés RGE afin de prévenir les éventuelles pannes de l’appareil. L’entretien est-il obligatoire ? Depuis 2020, le marché des pompes à chaleur est en forte progression. Il a été booster grâce aux différentes aides à la rénovation globale mises en place notamment avec le dispositif coup de pouce chauffage. Avant mars 2020, le contrôle n’était encore pas obligatoire, il l’est devenu après le décret paru le 28 juillet 2020. Le détenteur d’une PAC doit assurer une maintenance régulière de son appareil afin de prévenir une réparation d’urgence. L’obligation de maintenance est à l’avantage des ménages propriétaires d’une pompe à chaleur qui leur permet un suivi permanent. Le contrôle d’un appareil neuf devra être réalisé 2 ans après son installation en règle générale et concernant ceux déjà existant avant le 1er juillet 2022. Comment procéder au remplacement d’une pompe à chaleur ? Pour le remplacement d’un appareil en fin de vie, la PAC doit être démontée par un spécialiste agréé chargé de récupérer le fluide frigorigène pour être ensuite recyclé ou détruit. Certains modèles sont encore alimentés par un fluide première génération, maintenant interdit. Il doit être nécessairement recueilli par un professionnel reconnu suivant la réglementation en vigueur.

Un projet d’isolation ITE réussi

Vous souhaitez gagner en confort thermique sans perdre de surface habitable ? L’isolation thermique par l’extérieur (ITE) est une méthode d’isolation qui est de plus en plus utilisée en France. En effet, cette technique d’isolation est très performante. Elle permet de supprimer les ponts thermiques et d’obtenir une meilleure inertie thermique pour votre logement. Pourquoi se lancer dans un tel projet ? Comment réaliser une isolation thermique des murs par l’extérieur ? Comment la financer ? Nous répondons à toutes vos questions dans cet article. Qu’est-ce que l’isolation par l’extérieur ? Une maison mal isolée ne retient pas la chaleur à l’intérieur du logement. Après le toit, les murs représentent la deuxième cause de pertes thermiques. En effet, 25% des pertes thermiques d’un logement s’effectuent par les murs. L’isolation thermique des murs extérieurs, aussi appelée ITE, consiste à envelopper son habitation d’une couche isolante sur les murs extérieurs du logement. Cette opération augmente les performances thermiques de l’habitation. Grâce à ce type d’isolation, vous verrez votre isolation thermique et phonique améliorée. Elle permet donc de faire de grandes économies d’énergie en diminuant vos dépenses de chauffage. Simuler mes aides Avantages et inconvénients de l’ITE L’ITE présente de nombreux avantages. Tout d’abord, une telle isolation permet de gagner un confort thermique et phonique optimale tout au long de l’année. Avec l’ITE, vous gardez une température intérieure stable et homogène en hiver comme en été. Le système d’ite rempli, voir dépasse, les critères d’exigences des réglementations thermiques quand elle est bien mise en œuvre. Les différentes couches isolantes protègent l’intérieur du bruit extérieur et assure une excellente étanchéité à l’air. En éliminant une grande partie des ponts thermiques du logement, l’ITE permet de réaliser d’importantes économies d’énergie. En effet, le système de chauffage n’a plus besoin de compenser la perte de chaleur dû au manque d’isolation de façade. Contrairement à une isolation par l’intérieur, l’ITE ne réduit pas l’espace habitable de votre logement. Comme tout système d’isolation, l’ITE comporte des inconvénients. La première contrainte est l’obligation de déclaration des travaux ou l’obtention d’un permis de construire en cas de modification de l’aspect de votre habitation. Renseignez-vous auprès de votre commune des différentes réglementations sur certaines finitions de ravalement de façade. L’appel à un professionnel pourrait également vous freiner. Cependant, des aides sont actuellement disponibles pour vous soulager dans vos dépenses de transition énergétique. L’inconvénient majeur est le débordement sur l’extérieur. En effet, la structure mise en place crée une sur-épaisseur des murs qui peut conduire à une perte de luminosité. Elle nécessitera peut-être de prévoir une avancée supplémentaire si vos débords de toit sont peu étendus ainsi qu’une redimension des gouttières et des systèmes de fermeture des volets battants. Mise en oeuvre de l’ITE L’ITE s’adapte tout aussi bien à un logement individuel que collectif. Il existe différentes techniques d’isolation thermique par l’extérieur. Seul un professionnel est en mesure d’identifier quelle technique d’isolation appliquer. L’ITE se compose de plusieurs couches avec des fonctions spécifiques à chacune d’entre elles. Deux techniques peuvent être utilisées pour réaliser une isolation thermique par l’extérieur : l’isolation sous enduit ou sous bardage. ITE sous enduit Ce procédé consiste à fixer une couche d’isolant thermique sur le mur extérieur existant puis de le recouvrir d’une couche de finition. L’isolation sous enduit est facile à poser pour un professionnel agréé. Trois méthodes de pose sous enduit sont possibles : La pose collée. Elle consiste à coller l’isolant directement sur le mur extérieur à l’aide d’un mortier-colle. C’est la technique la plus courante et la plus simple à mettre en place. La pose calée-chevillée est plus technique que la pose collée. La fixation sur la paroi se réalise en deux étapes. Tout d’abord, le professionnel pose les panneaux isolants à l’aide de mortier-colle. Ensuite, il procède à la fixation de l’isolant à l’aide de cheville à frapper ou à visser. La pose par fixation mécanique est la méthode d’isolation sous enduit qui nécessite le niveau d’expertise le plus élevé. Cette pose est compatible uniquement avec les plaques de polystyrène expansé blanc (PSE). Elle consiste à encadrer les panneaux de rails en PVC sur le mur existant. ITE sous bardage Le système d’isolation sous bardage consiste à recouvrir le bâtiment d’un manteau isolant. L’isolation thermique est composée d’une ossature bois ou métallique. Une à deux couches sont insérées à l’intérieur de cette structure. Bien choisir son isolant lors d’une isolation thermique par l’extérieur Différents matériaux sont proposés sur le marché avec des spécificités pour chacun d’entre eux. Le choix de l’isolant dépend dans un premier temps de vos attentes mais aussi des caractéristiques de votre habitation. Avant de choisir votre isolant, vous devez déterminer vos besoins avec un professionnel qui pourra vous conseiller. Les solutions pour isoler par l’extérieur : Le polystyrène expansé (PSE) est l’isolant le plus répandu et le plus économique. La laine de roche quant à elle est ignifuge La mousse résolique est l’isolant le plus performant. Il offre la plus grande résistance thermique. Les isolants biosourcés offrent une solution naturelle tout aussi efficace que les autres isolants. Les panneaux de fibres de bois améliorent les performances thermiques en vous aidant à réduire votre consommation d’énergie. Estimer le coût de la pose de l’isolant Le coût de l’isolant par l’extérieur est variable. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte tels que la taille du bâtiment à isoler, l’état des murs avant la pose, le nombre d’ouvertures, l’isolant choisi, la technique de l’ITE ou encore le matériau du parement. La pose sous enduit est comprise entre 120 à 180€ alors que la pose sous bardage est un peu plus coûteuse. Son prix se situe de 160 à 230€. Un projet ITE représente un investissement. Pour vous aider à financer vos travaux de rénovation énergétique, des aides sont accordées. Malgré un coût plus élevé que l’isolation par l’intérieur, l’ITE est considérée comme plus efficace. C’est pourquoi, les aides à la transition énergétique sont plus élevées que pour l’isolation extérieure. Simuler mes aides Le financement de l’ITE L’ITE est éligible au dispositif des CEE (Certificat d’Economies d’Energie). Cette aide financière est accessible à tous. Le montant de la prime dépend du projet souhaité, du lieu où vous vivez et des

Comprendre l’offre de rénovation énergétique globale

L’offre de rénovation globale est une aide financière mise en place par l’Etat pour favoriser la transition écologique en France. Elle permet de réaliser l’ensemble des travaux de rénovation en une seule fois plutôt qu’au coup par coup. Cette aide à la rénovation est valable jusqu’au 31 décembre 2021 au minimum. Qu’est-ce que la rénovation énergétique globale ? La rénovation énergétique globale est un dispositif qui s’inscrit dans le cadre du certificat d’économie d’énergie via la fiche d’opération standardisée BAR-TH-164 « Rénovation performante d’une maison individuelle ». Cette fiche est disponible depuis le 12 octobre 2020. Elle vous permet de réaliser en une seule fois un bouquet de travaux de rénovation énergétique nécéssaire à l’amélioration de la performance énergétique de votre logement. Un projet de rénovation globale comprend les travaux d’isolation, le changement du système de chauffage et la ventilation au choix. Les projets de travaux doivent générer au moins 55% d’économies sur la consommation énergétique du logement et comporter au moins un geste d’isolation. Un audit énergétique avant et après le chantier permet d’attester des économies réalisées. L’offre de rénovation énergétique globale garantit dans la durée une meilleure performance énergétique, d’importantes réduction du montant de vos factures de gaz et d’électricité et un meilleur confort dans votre logement. Quels travaux sont éligibles ? Les travaux de rénovation globale doivent porter sur les catégories suivantes : Le chauffage. La production d’eau chaude sanitaire. La ventilation. L’isolation. Pour que le projet de rénovation globale soit valable, les postes de travaux doivent comporter un geste d’isolation obligatoire et générer au moins 55% d’économies d’énergie. Ces opérations doivent être initiées avant le 31 décembre 2021 et achevées au plus tard au 31 décembre 2022 pour les maisons individuelles et au 31 décembre 2022 pour les copropriétés et bailleurs. Qui peut bénéficier de l’offre de rénovation globale ? Ce type de projet peut être entrepris par un propriétaire occupant d’un logement. Il doit s’agir de sa résidence principale. Celle-ci doit être construite depuis plus de 2 ans à la signature du devis. Les copropriétaires et bailleurs sont également éligibles à l’offre de rénovation globale. Avantages et inconvénients de la rénovation énergétique globale ? Entreprendre un projet de rénovation énergétique globale compte de nombreux avantages parmi lesquels : Réaliser des économies en mutualisant les frais de travaux. La possibilité de dimensionner votre projet de transition énergétique. Optimiser son calendrier d’intervention. Obtenir des aides financières plus importantes que pour des opérations cas par cas. Augmenter le confort du bien et donc sa valeur immobilière. Comme tout projet de travaux, l’offre de rénovation globale comporte des inconvénients. Le projet dure plus longtemps ce qui peut rendre le logement indisponible pour une plus grande période. L‘investissement de départ est plus élevé et peut donc faire un peu plus peur mais les aides financières sont plus importantes. Quelles aides sont disponibles et sous quelles conditions ? La rénovation globale est plus intéressante financièrement que de réaliser des travaux coup par coup. Cependant, il s’agit d’un plus gros chantier. Le cout d’un tel projet dépend des résultats de l’audit énergétique, des travaux à réaliser et de la surface de votre habitation. En moyenne, un projet de rénovation énergétique globale se situe entre 15000€ et 30000€. L’État prévoit plusieurs milliards d’euros d’aides pour inciter les projets ambitieux à la rénovation énergétique. De nombreuses aides financières vont diminuer le cout des travaux de façon drastique du projet. La prime coup de pouce « rénovation performante d’une maison individuelle » Cette nouvelle prime est applicable depuis le 12 octobre 2020. L’offre de rénovation globale permet de réaliser un bouquet de travaux qui doivent mener à une économie d’énergie de 55% au minimum. La prime peut aller jusqu’à 500€ par MWH économisée dans une année. Afin de l’obtenir, les travaux doivent être réalisés par une entreprise qualifié RGE. Un audit énergétique doit être réalisé avant et après le chantier pour contrôler les économies d’énergie à venir. MaPrimeRenov’ ou Habiter Mieux Sérénité Pour votre projet de rénovation énergétique globale vous pouvez éventuellement bénéficier des aides de l’ANAH à savoir MaPrimeRénov ou Habiter Mieux Sérénité : MaPrimeRenov’ comprend un forfait de rénovation global pour encourager des projets à la transition énergétique ayant pour mission de baisser la consommation d’énergie. Vous y êtes éligible si vos revenus sont dans le profil Violet ou Rose. Le logement concerné doit également avoir plus de deux ans et les travaux doivent être réalisés par une entreprise qualifié RGE. Si vous avez des revenus modestes ou très modestes et que votre logement date de plus de 15 ans, vous pouvez prétendre à l’aide « Habiter mieux Sérénité ». Le montant de l’aide dépend de vos ressources et varie entre 50% et 35% du montant hors taxe. La prime « Habiter mieux » s’ajoute à l’aide dans la limite de 2 000€. Bonus France Relance Pour inciter les propriétaires de passoire thermique à réaliser une rénovation énergétique, plusieurs bonus sont proposés pour la sortie des étiquettes F ou G. Si les travaux réalisés permettent d’atteindre au minimum l’étiquette énergétique E, un montant de 1 500€ maximum peut vous être accordé. Si votre logement atteint l’étiquette B ou A, un bonus basse consommation d’un maximum de 1 500€ peut vous être octroyé pour récompenser les rénovations ambitieuses. Elle peut être cumulée avec le bonus sortie de passoire thermique. Eco-prêt à taux zéro L’éco-prêt à taux zéro permet de financer le reste à charge des travaux de rénovation énergétique. Le montant accordé est compris entre 7 000€ et 30 000€ selon la nature des travaux financés. Ce prêt est disponible pour les propriétaires occupant ou bailleur et aux syndicats de copropriétaires jusqu’au 31 décembre 2021. La somme empruntée est remboursable sur une durée de 15 ans maximum. Quelles sont les Démarches ? Dans le cas d’une offre de rénovation globale, Bat Energie prend en charge la totalité des travaux. Avant les travaux, nous réalisons un montage d’une offre de rénovation complète sur mesure adaptée à vos besoins en matière d’économie d’énergie. Nous veillons au suivi et au contrôle du chantier en cours pendant le déroulement des travaux. Enfin, après les travaux, nous veillons au suivi

Comment bien isoler son logement ?

Entreprendre des travaux d’isolation est essentiel pour optimiser votre confort et réduire vos dépenses énergétiques. Une habitation bien isolée conserve mieux la chaleur et nécessite moins de travaux d’entretien. Elle permet donc de faire réaliser des économies d’énergie non négligeable. Mais comment bien isoler son logement ? Quels sont les travaux à réaliser en priorité ? On vous explique tout dans cet article. Les raisons d’isoler son logement La première raison pour isoler son logement est d’ordre économique. En effet, les dépenses énergétiques sont l’un des premiers postes de dépenses pour les ménages français. Par ailleurs, ces dépenses ne font qu’augmenter. Selon une enquête de l’UFC Que Choisir, le prix de l’électricité à augmenté de 50% en 10 ans. La facture annuelle d’électricité moyenne est passée de 1019€ en 2010 à 1522€ en 2020. Les autres types d’énergies suivent la même tendance. Un logement bien isolé ne gaspille pas d’énergie. Il vous permettra donc de réduire vos dépenses énergétiques. Une bonne d’isolation engendre un confort thermique optimal tout au long de l’année. En effet, une habitation bien isolée garde une température agréable l’été et conserve la chaleur en hiver. Le logement étant plus confortable et respectant les dernières normes, sa valeur immobilière augmente. Au contraire, une mauvaise isolation entraîne une dégradation de vos équipements de chauffage qui fonctionnent à plein régime pour combler le gaspillage d’énergie. Pour réduire vos factures d’énergie et gagner en confort, l’isolation de votre logement est donc une priorité. De nombreuses aides financières sont, en plus, disponibles pour aider à supporter le coût des travaux. Comment réussir son projet d’isolation ? La première étape d’un projet d’isolation est de faire appel à un professionnel certifié RGE comme BAT Energie. La certification RGE (Reconnue Garant de l’Environnement) vous assure un chantier bien exécuté. De plus, elle vous rend éligible aux aides de l’Etat notamment MaPrimeRénov et les certificats d’économie d’énergie. L’opérateur commence par établir un diagnostic énergétique de votre habitation qui vous informe sur votre classe énergétique, vos consommations d’énergie et vos déperditions thermiques. Vous pouvez ainsi connaître les travaux à réaliser et dans quel ordre. Après avoir déterminé les travaux à exécuter, le choix des matériaux doit être fait. Choisir un bon isolant thermique est primordial. En effet, le matériel doit être adapté, sain et de bonne qualité pour vous assurer une durée de vie plus longue. Quelles zones isoler en priorité ? Pour obtenir la meilleure performance énergétique possible, l’idéal est d’opter pour une rénovation énergétique globale. Cette opération vous permet de réaliser l’ensemble des travaux d’isolation d’un seul coup. Mais si pour des raisons logistiques ou financières, vous décidez d’espacer vos travaux, voici ce que vous devez savoir. Le premier poste responsable d’au moins 25% à 30% des pertes d’énergie est le toit. L’isolation des combles se place donc en première position pour les travaux à réaliser. Cette zone est généralement la plus facile à isoler. Un isolant est placé dans les combles et empêche les pertes thermiques. Ensuite, l’isolation des murs intérieurs ou extérieurs représente le deuxième poste de déperdition de chaleur. Lorsque les murs sont mal isolés, ils laissent échapper 20 à 25% de la chaleur présente dans le logement. Le manque d’isolation peut provoquer des courants d’air chaud et froid. Pour isoler les murs, il vaut mieux se tourner vers une isolation par l’extérieur. Cette technique est plus simple à réaliser et elle garde la surface habitable intacte. Afin d’obtenir un confort thermique optimal, l’isolation des planchers bas est fortement recommandée. Elle finalise l’ensemble des travaux et limite les ponts thermiques sous le plancher. Pensez à la ventilation Une habitation avec une isolation performante est très étanche. La ventilation joue alors un rôle essentiel pour remédier au taux d’humidité et de pollution plus élevé lié à la présence des occupants. L’installation d’une VMC permet de renouveler l’air intérieur. Elle élimine toutes les sources polluantes accumulées dans le logement. Une bonne ventilation va extraire l’air vicié et d’apporter de l’air sain dans les pièces du logement. Ce renouvellement de l’air va permettre de lutter contre l’humidité, la pollution et maîtriser les pertes de chaleur. Pour ce type de système, la VMC simple flux et double flux sont deux solutions qui s’offrent à vous. La VMC simple flux aspire en permanence l’air usé dans les pièces humides (salle de bain, cuisine, buanderie…). La VMC double flux a une particularité en plus que la VMC simple flux n’a pas. Elle ne se limite pas qu’au renouvellement de l’air entrant dans le logement. La VMC double flux récupère les calories de l’air vicié et sa chaleur pour préchauffer l’air qui rentre à l’intérieur. Cette dernière solution s’inscrit comme une solution plus efficace et plus écologique. Elle permet de réaliser d’autres économie d’energie. Le système de chauffage Isoler son logement est l’occasion parfaite pour remplacer son système de chauffage dans l’optique de réaliser d’autres économies d’énergie. En effet, une maison bien isolée retient la chaleur produite par le système de chauffage. Un chauffage plus écologique fera réellement baisser votre facture d’énergie. La pompe à chaleur est la solution la plus adaptée. Les avantages d’une pompe à chaleur air-air et air-eau sont nombreux. C’est un système performant qui utilise les calories présentent dans l’air. Elle permet de diviser votre facture de chauffage par 4. Et cela est possible car la chaleur que produit une pompe à chaleur ne sera pas gaspillée. Les aides financières à l’isolation Les aides financières pour isoler un logement en France sont nombreuses. Les deux principales aides sont les certificats d’économie d’énergie et MaPrimeRenov. Le « coup de pouce » isolation prévoit une prime de 20€ du m2 pour tout travaux d’isolation (planchers bas, combles etc…) pour les revenus modestes. Cette prime est de 10€ du mètre carré pour les autres ménages. Face à l’abus de certains artisans qui se font passer pour des entreprises certifiées RGE, l’État a pris une mesure radicale. Il met fin à l’isolation à 1€. Les travaux d’isolation seront également mieux contrôlés. Ma prime renov’ est une aide qui s’adresse à tous les ménages, ainsi qu’aux copropriétés et aux propriétaires bailleurs. Elle donne accès à une prime non négligeable pour votre projet d’isolation. Certaines conditions doivent être respectées pour l’obtenir. Le logement est une résidence principale et il doit avoir plus de deux ans. De plus, un professionnel

Comment rendre sa maison plus économe en énergie ?

Avoir une maison plus écologique revient à limiter sa consommation d’énergie et son impact sur l’environnement. En participant à la transition énergétique, vous pouvez augmenter l’efficacité énergétique de votre maison tout en réduisant vos factures d’énergie. 1. Réaliser un audit énergétique L’audit énergétique est une étude préalable à réaliser afin de mieux connaître votre habitation. Il constitue un bilan complet des performances énergétiques. Il est réalisé par un professionnel certifié RGE études. L’audit définit les différents scénarios possibles pour améliorer l’efficacité énergétique de votre logement en fonction de votre budget et vos attentes. Il est nécessaire d’en établir un avant de vous lancer dans les travaux de rénovation énergétique pour déterminer les points faibles de votre habitation. 2. Isoler sa maison La première étape pour rendre votre maison moins énergivore est de renforcer l’isolation des murs, du toit ou du sol. En général, 25 à 30% des pertes de chaleur passent par la toiture. C’est donc le poste à isoler en priorité (comble avec faible hauteur sous plafond) si celui-ci n’est pas déjà fait. Pour une isolation plus efficace, isoler ses fenêtres, ses murs et ses planchers bas limitent les autres déperditions de chaleur. En plus de réduire les pertes thermiques, ces opérations permettent de diminuer votre consommation de chauffage. Pour une performance énergétique optimale, les travaux doivent être réalisés à un professionnel certifié RGE. Cela assure une installation de qualité et permet d’être éligible aux aides de l’état. 3. Un système de chauffage plus efficace Des systèmes de chauffage performants, fiables et qui utilisent des énergies propres existent. Pourquoi ne pas en profiter et réaliser des économies d’énergie. Après l’isolation, opter pour un chauffage propre permet de réaliser d’importantes économies sur vos factures d’énergie grâce à leur meilleur rendement. De plus, des aides financières existent pour alléger le cout de l’installation. La régulation du chauffage est aussi un élément à prendre en compte pour réaliser des économies d’énergie. Certains appareils qui utilisent un thermostat simple permettent de régler la température générale ou d’obtenir une gestion du chauffage en fonction des habitudes du ménage. Ce type de technologie est un bon moyen de faire des économies grâce à la maîtrise de la température dans chaque pièce. 4. Une production d’eau chaude économe La production d’eau chaude est l’un des postes les plus énergivores d’une habitation. Il est donc important pour votre foyer de l’optimiser en choisissant le bon système d’eau chaude. De nombreux appareils de production d’eau sanitaire existent. Par exemple, un chauffe-eau thermodynamique intégré à une pompe à chaleur capte les calories gratuites présentes dans l’air pour produire de l’energie et chauffer l’eau à moindre coût. Cette solution vous offre un appareil de chauffage performant avec une production d’eau chaude plus économe. 5. Une bonne ventilation pour une habitation saine Une isolation performante empêche les pertes de chaleur mais rend difficile la bonne circulation de l’air. L’installation d’un système de ventilation devient alors primordiale afin de garder un air sain à l’intérieur de la maison. Installer une VMC double flux évite les déperditions de chaleur causées par le renouvellement de l’air grâce à la transmission des calories de l’air extrait en air entrant et rend possible une bonne circulation de l’air. 6. Revoir ses habitudes Des actions du quotidien peuvent aider à diminuer vos factures d’énergie. Quelques éco-gestes peuvent engendrer des petites économies : Diminuer la température de votre logement d’un degré Un entretien régulier des systèmes de chauffage est nécessaire au bon fonctionnement des appareils et évite une surconsommation. Les appareils électriques ont eux aussi une grosse part de responsabilité dans la consommation d’électricité. Dès l’achat, veillez à choisir les appareils les moins énergivores possibles. Prenez l’habitude d’éteindre les appareils plutôt que les mettre en veille et débrancher les chargeurs Opter pour des ampoules basse consommation. Elles sont un peu plus chères à l’achat mais plus rentables sur le long terme. Ces petits gestes mis bout à bout font baisser votre consommation d’energie et permettent de réaliser des économies d’énergies. 7. Produire sa propre énergie renouvelable De plus en plus de personnes souhaitent produire leur propre électricité afin de consommer une énergie plus verte, faire des économies sur leurs factures d’énergie ou devenir indépendant au réseau électrique. Plusieurs moyens de productions existent tels que l’énergie éolienne, hydraulique ou solaire qui est la plus commune. Le choix de votre production d’énergie dépend de différents facteurs : votre localisation, votre consommation d’électricité, le terrain de votre habitation et le temps dont vous disposez pour entretenir l’installation choisie. Pour vous conseiller sur quel type de moyens de production choisir faites appel à un professionnel qui saura vous guider en fonction des caractéristiques de votre habitation. Des aides pour rendre votre maison plus économe Rendre son logement plus économe est une nécessité mais représente un coût important à supporter. Cependant, des aides financières existent. Leur montant diffère en fonction de vos revenus, des travaux engagés et de votre localisation. Elles peuvent prendre en charge une bonne partie financière de vos travaux de rénovation énergétique. De nombreuses aides sont disponibles pour vos travaux de rénovation énergétique : Les Certificats d’Economies d’Energie sont disponibles pour tous les ménages qui disposent d’un logement construit depuis plus de 2 ans. Le montant varie selon votre situation financière, de votre localisation et le type de travaux. MaPrimeRénov’ est cumulable avec les CEE. Son montant est déterminé par vos revenus, des travaux engagés et de votre zone géographique. Si un reste à charge existe, l’éco-prêt à taux zéro peut être une solution. C’est un crédit accordé par la banque d’un montant maximal de 30 000€ dont les intérêts sont nuls. Ce prêt est disponible sans condition. Afin de bénéficier des aides, il est souvent obligatoire de passer par un professionnel qualifié RGE. Faire appel à un spécialiste vous offre plusieurs avantages : Des travaux de qualité réglementés par l’Etat, un accompagnement tout au long de votre projet ainsi que l’obtention des aides financières. En résumé Les dépenses énergétiques ne font qu’augmenter ces dernières années. Cela n’est ni bon pour vous, ni bon pour la planète. Rendre sa maison plus économe en energie peut sembler compliqué mais des solutions simples existent malgré tout. Engager des travaux de rénovation énergétique vous offre un meilleur confort de vie. Il vous permettent de réaliser des

Pourquoi la qualification RGE est importante ?

La qualification RGE identifie les artisans qualifiés et reconnus en matière d’efficacité énergétique. Dans le cadre d’une rénovation énergétique pour votre logement, faire réaliser ses travaux par un artisan certifié RGE vous permet d’être sûr de la qualité des travaux. Cette certification permet aussi d’être éligible aux aides financières à la rénovation énergétique mise en place par l’Etat. La qualification RGE, c’est quoi ? Lancée en 2011 par l’ADEME, la mention RGE Reconnu Garant de l’Environnement est un gage de qualité destiné aux artisans et aux entreprises du bâtiment qui sont spécialisées dans les travaux qui améliorent la performance énergétique. L’entreprise qui souhaite obtenir et garder la qualification RGE doit remplir des obligations strictes : Disposer d’un savoir-faire spécifique avec l’objectif d’améliorer l’habitat dans le respect de l’environnement. Souscrire à une garantie décennale qui couvre tous ses chantiers en cas de problèmes. Remplir tous les critères légaux et financiers relatives à la qualification. La qualification RGE est accordée pour une durée de 4 ans. De nombreux contrôles de réalisation sont effectués sur des chantiers réalisés par l’entreprise. Depuis le 1er septembre 2014, le versement des aides financières à la rénovation énergétique de l’état (MaPrimeRenov, CEE, crédit d impôt etc…) est conditionné au fait que les travaux aient été réalisés par un professionnel certifié RGE. Quelles étapes pour obtenir la qualification ? Tout professionnel du bâtiment peut bénéficier de la certification. Pour cela, il doit réaliser des formations obligatoires puis présenter un dossier qui sera évalué par des organismes spécialisés. 1. Choisir la qualification souhaitée. En 2021, les pouvoirs publics ont augmentés le nombre de domaine d’activités du label RGE qui passe de 12 à 19. La première étape est donc de choisir le type de qualification RGE qui correspond à l’activité de l’entreprise et s’adresser au bon organisme. Selon l’activité de l’entreprise, le ou les signes de qualité ne sont pas les mêmes : Qualibat délivre le RGE « qualibat » pour les entreprises qui réalisent des travaux en rapport avec l’efficacité énergétique. Cette organisme gère aussi le RGE « eco artisan » pour les artisans qui apportent un conseil ou réalisent des travaux d’efficacité énergétique. Qualit’EnR délivre plusieurs qualifications RGE pour les entreprises qui installent des équipement qui fonctionnent aux énergies renouvelables : Qualisol pour les installateurs de solaire thermique. Quali’PV pour les installateurs de solaire photovoltaïque. Qualibois pour les installateurs de bois énergie. QualiPAC pour les installateurs de pompes à chaleur. Le RGE Pros de la performance énergétique est délivré par qualibat. Il regroupe les entreprises et artisans en rapport avec la performance énergétique dans la construction ou la rénovation. Qualifelec regroupent les entreprises qui réalisent des entreprises des travaux d’électricité. Céquami gère le RGE « NF Maison rénovée » pour les travaux de rénovation lourd en rénovation globale. Certibat délivre le RGE « rénovation énergétique » pour les professionnels qui propose une offre globale de rénovation énergétique. OPQIBI délivre le RGE études pour les audits énergétiques. 2. La formation Une fois le signe de qualité choisi, au moins un membre de l’entreprise doit réaliser une formation en rapport avec la qualification souhaitée. 3. Dossier et démarches L’étape suivant est de déposer un dossier de qualification à l’organisme choisi. L’entreprise doit respecter tous les critères légaux, financiers et techniques pour rentrer dans le cadre de la certification. Si tous les critères sont remplies, l’entreprise obtient son certificat RGE pour une période de 4 ans. Elle est référencée auprès de l’ADEME. 4. Controle Une dernière étape est alors nécéssaire. Dans les 2 ans qui suivent la certification, un chantier est controlé au hasard. Cette audit vérifie la conformité des travaux aux standard du RGE. Les audits et les contrôles vont être renforcés pour garder la mention RGE. L’entreprise doit aussi présenter plus de chantiers pour obtenir la qualification et la conserver. Comment trouver un professionnel RGE ? Tous les particuliers ont intérêt à faire appel à une entreprise RGE pour réaliser des travaux énergétique car cette qualification reste la plus fiable. C’est aussi la seule qui permet d’être éligible aux aides financières. Par la suite, vérifiez les conditions exigées pour obtenir une aide financière. Vous pouvez contacter BAT Energie pour votre projet de rénovation à la transition énergétique. Vous pouvez également retrouver tous les professionnels RGE référencés dans l’annuaire sur www.faire.gouv.fr/trouvez-un-professionnel. Eviter les arnaques Afin d’éviter les arnaques, quelques vérifications s’imposent avant de signer un devis. Tout d’abord, vérifiez que le professionnel est bien certifié RGE. Vous pouvez lui demander une copie de sa certification. Vérifiez bien que la date de validité est conforme et que la qualification correspond aux travaux que vous souhaitez effectuer. Par la suite pour une vérification complète et vous assurez de sa validité, rien ne vous empêche de regarder sur le site Faire.fr. Cette annuaire recense l’ensemble des professionnels certifiés RGE. La mention RGE obligatoire pour obtenir les aides Selon le principe d’éco-conditionnalité, si vous désirez réaliser des travaux de rénovation énergétique, vous devez faire appel à un professionnel RGE pour bénéficier des aides publiques. Si l’entreprise sous-traite l’installation d’un équipement ou une partie des travaux la mention RGE est aussi obligatoire pour les sous-traitants. Pour obtenir un éco-prêt à taux zéro, MaPrimeRenov’ ou les aides des fournisseurs d’énergie, le professionnel doit être qualifié RGE au moment de la réalisation du devis, de la réalisation des travaux et de la facturation. La présentation d’une facture réalisée par une entreprise RGE peut être demandée par votre banque pour effectuer un prêt à taux zéro.

Loi Climat et Résilience : Quelles nouvelles mesures ?

À l’issue de presqu’un an de travaux, l’examen du projet de loi Climat et Résilience s’est achevé à l’Assemblée nationale avec pour objectif : rénover massivement les logements afin de réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Rénovation massive des bâtiments La mission de la loi Climat et Résilience concernant les bâtiments est simple : rénover massivement les logements classés énergétiquement de E à G afin de réduire les émissions de gaz à effet de gaz. En effet, le secteur du bâtiment représente un quart des émissions de gaz à effet de serre produites par la France. Le but est donc d’accélérer les rénovations pour atteindre un parc logements standard “Bâtiment Basse Consommation” d’ici 2050. Les nouvelles étiquettes du diagnostic de performance énergétique 4.8 millions de logements ont trop froid l’hiver et trop chaud l’été, encore trop de français vivant dans des passoires énergétiques. Avec l’article 39, l’État veut mettre en place plus de transparence sur l’état énergétique des logements. Le Diagnostic de Performance  Énergétique ou DPE sera donc amélioré et renforcé rendant plus lisible les consommations énergétiques. Ces classes tiendront compte des émissions de gaz à effet de serre en plus de la consommation énergétique. L’audit énergétique obligatoire avant la vente d’un logement classé F et G Dès 2022, l’audit énergétique sera rendu obligatoire lors de la vente d’un logement considéré comme passoire énergétique. Cette obligation sera étendue aux maisons ou immeubles en monopropriété classés E en 2025. L’audit énergétique devra être fourni lors de la première visite, il donnera au futur acquéreur une vraie transparence sur la classe de l’habitation.  Il bénéficiera alors d’informations précises concernant les travaux nécessaires afin d’améliorer la performance énergétique. Gel du loyer des passoires énergétiques et interdiction de les mettre en location À partir de 2023, tout propriétaire de biens locatifs classés F et G aura pour interdiction d’augmenter leurs loyers. Le propriétaire sera alors dans l’obligation d’entreprendre des travaux de rénovation énergétique s’il souhaite augmenter le prix du logement en location. L’État a pour objectif à long terme d’interdire la location des logements qualifiés de passoires thermiques. Pour atteindre cette interdiction, le gouvernement va passer par une mise en place progressive afin de laisser le temps aux propriétaires de réaliser les travaux nécessaires. Cette mesure a pour but de protéger les locataires en situation de précarité énergétique et qu’il ne paye plus de factures trop élevées. L’article 42 définit un calendrier précis concernant ces mesures. En effet, dès 2025, l’interdiction de mise en location sera destinée aux passoires énergétiques étiquette G. Par la suite, elle concernera les locations de type F à partir de 2028. Pour finir en 2034 par les étiquettes E. Un sixième des logements français sont concernés et devront être rénovés d’ici 2034. Une organisation des services publics de la performance énergétique plus simple et une création d’accompagnateurs spécialisés Entreprendre un projet de rénovation énergétique peut paraître fastidieux et décourager les ménages. Par conséquent, les services publics  veulent offrir aux ménages un service complet passant par une systématisation des informations et des conseils gratuits via des guichets partout en France. De plus, un statut opérateur agréé va être créé. Il aura pour rôle d’accompagner le particulier dans sa démarche de projet de rénovation énergétique. Progressivement cet accompagnement sera obligatoire pour les projets les plus ambitieux pour que le particulier accède aux aides publiques plus facilement. Par ailleurs, Bat Énergie peut d’ores et déjà prendre en charge la totalité de votre projet du montage de votre dossier à la réalisation de vos travaux de transition énergétique. Financement du reste à charge Malgré les aides proposées par l’État, le reste à charge pour certains foyers est trop important. Pour remédier à cette situation, certains prêts permettant de ne rembourser que les intérêts et de rembourser le capital lors de la vente du bien seront prévus. Tous les ménages auront la possibilité de contracter ce prêt pour financer le reste à charge pouvant être conséquent pour certaines familles. Un plan pluriannuel des travaux en copropriétés L’article 44 consiste à inciter les copropriétés à engager des travaux de rénovation énergétique. Pour ce faire, l’État passe par une obligation des parcs d’immeubles en copropriété de plus de 15 ans à réaliser une analyse technique basée essentiellement sur le DPE afin de mieux anticiper les travaux sur les parties communes. L’analyse technique devra être réalisée par un professionnel. Par la suite, un plan de 10 ans devra découler de cette étude ayant pour même objectif : favoriser l’entretien des immeubles vieillissants. Par ailleurs, les copropriétés sont éligibles à l’aide “MaPrimeRenov’ Copropriété” afin de faciliter l’accès à la réalisation d’économies d’énergie. Réduction des particules fines causées par le chauffage au bois Le premier objectif de la loi Climat et Résilience est de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour cela l’État met l’accent sur le remplacement des chauffages au bois domestique. En effet, le chauffage à bois est le premier émetteur de particules fines en France. Le plan d’action “chauffage au bois domestique performant” vise à diminuer de moitié les émissions de particules fines issues des chauffages à bois dans les territoires les plus pollués entre 2020 et 2030. Le plan d’action se traduira par un renouvellement massif de 600 000 appareils en équipement performant. En bref : Gel du prix des loyers estimés passoires énergétiques dès 2023 Interdiction des locations de passoires énergétiques progressive jusqu’à 2034 pour laisser le temps aux propriétaires d’entreprendre des travaux de rénovation énergétique Création d’un accompagnement complet afin de faciliter les démarches des particuliers dans leurs projets de transition énergétique.

Comment fonctionne un ballon thermodynamique ?

L’eau chaude sanitaire peut représenter 40% des besoins énergétiques d’une maison. Le choix de l’appareil pour chauffer l’eau n’est donc pas à prendre à la légère. Le chauffe-eau thermodynamique est un système de production d’eau chaude sanitaire qui fonctionne grâce à de l’énergie renouvelable. C’est une solution écologique et économique qui permet d’économiser 3 à 4 fois d’énergie par rapport à un ballon “classique”. 1. Fonctionnement d’un chauffe-eau thermodynamique Le ballon thermodynamique repose sur le principe de l’aérothermie. Il capte les calories de l’air environnant pour réchauffer le fluide frigorigène qui circule dans l’appareil. Pour résumer, l’air aspiré par le ventilateur réchauffe le fluide frigorigène dans l’évaporateur. L’énergie récupérée passe ensuite dans un compresseur dans lequel la température augmente encore. Le fluide chaud donne donc ses calories à l’eau du ballon en circulant dans l’échangeur-condenseur. Puis, le liquide se refroidit au fur et à mesure de l’échange pour recommencer un nouveau cycle de réchauffement. Le chauffe-eau thermodynamique a pour principal avantage d’utiliser l’air en tant que source d’énergie comparé au chauffe eau solaire.  La pompe à chaleur fonctionne entre -5°C et 35°C et peut chauffer l’eau jusqu’à 62°C. Il peut ainsi fonctionner été comme hiver. Une résistance électrique fonctionne en tant que système d’appoint en cas d’incapacité technique ou de forte consommation. Il est recommandé de bien dimensionner son installation afin d’éviter d’utiliser le système d’appoint. L’utilisation de ce type de ballon est simple. Il peut être programmé manuellement. Tout est modulé pour que l’appareil s’adapte aux besoins en eau chaude de votre foyer en fonction des moments de la journée et de l’année. L’installation représente un faible investissement. Il faut compter environ 2 000€ pour une capacité moyenne de 300 L ce qui couvre les besoins d’une famille de 4 à 6 personnes. De plus, ce système écologique vous donne droit aux aides financières pour l’installation ce qui réduit le coût de l’achat. 2. L’installation du ballon thermodynamique L’installation du système thermodynamique n’est pas compliquée. Le ballon se compose d’un raccordement hydraulique qui est d’ailleurs le même qu’un ballon classique puis d’un raccordement électrique constitué de deux câbles : un pour l’alimentation électrique de l’appareil et un deuxième pour la tarification des heures pleines et creuses. Au préalable, vous devez de votre ballon en fonction du type sélectionné. En effet, selon les caractéristiques de votre chauffe-eau l’emplacement de celui-ci n’est pas le même. L’installation d’un chauffe-eau thermodynamique peut se faire de trois manières différentes : sur air ambiant Ce type de ballon récupère les calories présentes dans l’air ambiant. L’appareil doit alors être installé dans une pièce non chauffée, d’une surface supérieure à 9m2 telle qu’une buanderie, un garage ou une cave étant des lieux idéals pour la pose d’un ballon fonctionnant sur air ambiant. Sur air extérieur Le ballon est relié à une pompe à chaleur qui extrait les calories de l’air extérieur puis les transfère par le biais du liquide caloporteur au chauffe eau thermodynamique. La pompe à chaleur est placée à l’extérieur et le ballon thermodynamique se place à l’intérieur de l’habitation dans l’endroit qui vous convient le mieux. Sur air extrait Relié à la VMC, le ballon thermodynamique récupère les calories dans l’air puisé à l’intérieur du logement. Il est recommandé de placer le chauffe-eau dans un garage ou une buanderie à l’écart des parties habitables à cause du bruit de l’appareil en marche. 3. Coefficient de performance Le COP désigne le rendement du système thermodynamique. Il correspond au rapport entre la puissance thermique et sa consommation électrique. Le coefficient de performance d’un ballon thermodynamique se situe le plus souvent entre 3 et 4. 4. Une solution économique et écologique Ce système vous offre une production d’eau chaude rapide et continue. En effet, le ballon fonctionne en continu, privilégiant tout de même les heures creuses aux heures pleines. De plus,  l’efficacité du ballon thermodynamique comparée au chauffe eau électrique est très intéressante. Il possède un temps de chauffe très court : environ 8h pour un ballon de 250 litres. Le ballon thermodynamique utilise une énergie gratuite, ce qui rend cette solution si économique. Il consomme donc 3 fois moins d’énergie qu’un chauffe-eau classique. Simple à installer par un professionnel, ce chauffe-eau est un bon investissement dans le but de faire des économies sur les factures d’électricité. C’est un système performant vous donnant droit aux aides financières afin de réduire le coût de l’installation. A savoir que le chauffe-eau thermodynamique est compatible avec la norme RT 2020 qui fait suite au Grenelle de l’environnement ayant pour objectif de réduire la consommation d’énergie des nouvelles constructions. 5. Entretien de l’appareil Pour veiller au bon fonctionnement du ballon thermodynamique, il est nécessaire de réaliser un entretien régulier. L’entretien à réaliser est simple, il est le même que pour un ballon classique. Une prise en charge annuelle par un professionnel est à accomplir. L’intervention consiste à un contrôle de l’appareil afin de détecter les éventuels dysfonctionnements. Le professionnel peut également procéder à un détartrage de l’appareil. Il est conseillé d’en effectuer un tous les 18 mois car il est bien connu que le calcaire est l’une des causes principales de panne des chauffes-eaux thermodynamiques. Quant à lui, le propriétaire de ce système peut dépoussiérer l’appareil. Mal entretenu, un ballon thermodynamique peut être victime d’une surconsommation électrique. Il s’agit d’une opération simple consistant à retirer la visse retenant la grille pour accéder à l’évaporateur pour le dépoussiérer. Son nettoyage peut être réalisé grâce à une brosse. Si votre appareil est exposé au gel ou qu’il est inutilisé pendant un certain temps, une vidange est nécessaire. 6. Les aides disponibles Des aides financières ont été mises en place pour vous aider à diminuer le coût des travaux : MaPrimeRenov’ est une aide déterminée par rapport aux revenus du foyer. Elle résulte de l’association entre le crédit d’impôt et de l’aide Habiter Mieux. Son montant peut s’élever à un maximum de 1 200€ pour les ménages les plus modestes. Le certificat d’économie d’énergie peut aussi être une aide à l’installation d’un ballon thermodynamique. Un eco-prêt à taux zéro peut

Quelle énergie choisir pour se chauffer ?

Les dépenses en chauffage occupent une place importante dans le budget d’un foyer et le prix de l’énergie ne cesse d’augmenter. Plusieurs solutions s’offrent à vous pour changer votre système de chauffage. Pour faire votre choix, vous devez prendre en considération : Le prix de l’équipement et le prix de l’énergie choisi. Critères pour bien choisir son chauffage Plusieurs éléments sont à prendre en compte pour bien choisir votre énergie pour se chauffer afin que le système convienne à vos besoins : Le chauffage sélectionné dépend de l’emplacement géographique de votre habitation dans un premier temps. En fonction de la météo de votre région, ainsi que des sources d’énergies disponibles, certains appareils sont plus adaptés que d’autres. Votre utilisation du chauffage est à déterminer en fonction de vos besoins en matière de température : préférez-vous avoir la même chaleur dans toutes les pièces ou êtes vous prêt à opter pour un chauffage d’appoint en complément pour vous chauffer. La qualité de votre isolation thermique : Si votre logement est mal isolé, vos déperditions de chaleur sont plus importantes. Elles influencent par conséquent votre consommation en chauffage. Il est préférable dans ce cas là d’établir un diagnostic énergétique avant de procéder à l’installation de nouveaux équipements de chauffage. L’audit permet de connaître les points faibles de votre habitation dans le but de les améliorer et d’éviter de trop grandes pertes thermiques. Par la suite, l’installation d’un système de chauffage performant peut être mise en place afin de garantir de plus grandes économies d’énergie. Le choix du chauffage dans un bâtiment neuf ou ancien est différent. Pour un chauffage dans l’ancien, la consommation d’énergie est plus importante que dans le neuf. La majeure partie des dépenses du logement ancien part dans le chauffage. Pour le neuf, les consommations d’énergie peuvent être maîtrisées car les réglementations en vigueur sont plus fermes en termes d’économies d’énergie attendues. Le prix de l’équipement et les économies attendues. Il faut prendre en considération le prix à l’achat de l’appareil ainsi que le retour sur investissement. A noter que pour quelques systèmes, des aides sont disponibles pour financer vos travaux de rénovation énergétique. Le temps d’entretien dont vous disposez pour votre appareil. Certains équipements nécessitent d’être entretenu plus souvent. Quel type d’énergie choisir ? Les énergies fossiles Le chauffage électrique Il représente l’un des systèmes les moins chères à l’installation avec un large choix de chauffage mais il reste une solution très coûteuse à l’usage. En effet, le chauffage électrique est une énergie fossile et polluante qui s’adapte plus aux petits espaces ou bien isolées. Très gourmande en énergie, vous devez privilégier les nouveaux appareils dotés d’un thermostat et pilotages à distance afin de pouvoir programmer votre chauffage en fonction de vos habitudes. Le chauffage au gaz Même si le prix du gaz ne cesse d’augmenter, il reste moins cher que l’électricité ou le fioul. Le chauffage au gaz assure un assez bon confort thermique. Le seul inconvénient de se chauffer au gaz est que le logement doit être desservi par un réseau de gaz de ville pour en bénéficier. Le chauffage au fioul Très polluant et bientôt interdit à l’installation en 2022, le fioul est une énergie fossile qui est coûteuse à l’usage. Elle est pourtant encore présente dans beaucoup de ménages. Il est fortement conseillé de remplacer sa chaudière à fioul par un système plus écologique. Le chauffage au bois Le bois représente l’énergie la moins chère offrant un bon rendement. Il existe plusieurs types de chauffage au bois mais nécessitant tous un espace pour stocker les bûches et les granulés. D’autre part, l’installation d’un chauffage au bois représente un coût trop important pour certains ménages. Les énergies renouvelables Le chauffage solaire Le chauffage solaire utilise les rayonnements solaires pour les transformer en énergie thermique. L’énergie solaire peut garantir en partie ou totalement les besoins en chauffage pendant l’hiver. Ce système vous permet de faire des économies d’énergie mais un chauffage d’appoint peut être nécessaire pour combler tous les besoins de votre ménage. Si vous habitez dans une région ensoleillée, le chauffage solaire peut convenir à votre habitation. La pompe à chaleur Le principe de la pompe à chaleur est simple, il repose sur le principe de l’aérothermie. L’équipement capte les calories de chaleur présentes dans l’air pour restituer la chaleur dans votre habitation. Il existe différents types de pompes à chaleur : Le modèle air/air et air/eau. La différence entre les deux PAC est son mode de diffusion de la chaleur. Les deux modèles sont des systèmes écologiques et économiques. Le coût de l’installation de ce système performant représente un investissement assez important mais peut être fortement diminué grâce aux aides financières disponibles. Aides financières disponibles Investir dans un bon système représente un coût au départ mais il permet par la suite de générer de réelles économies d’énergie. Certains chauffages sont certes plus faibles à l’achat mais sur le long terme, ils s’avèrent moins économiques. Pour des équipements à performances énergétiques, vous disposez des aides incitatives mises en place par l’Etat. Les systèmes de chauffage qui utilise des énergies renouvelables tels que la pompe à chaleur air/eau, vous donnent accès à MaPrimeRenov’, aux Certificats d’Économie d’Énergie, à l’éco-prêt à taux zéro et bien d’autres. Toutes ces aides vous aide à faire diminuer les coûts des travaux engendrés et faire des économies sur le long terme. Pour en bénéficier, l’appel à un artisan certifié RGE est obligatoire. En plus d’obtenir les aides, ce label vous assure d’obtenir des travaux conforme aux normes de l’Etat. Pour résumer Le choix du système de chauffage dépend de vos besoins. L’installation la plus simple et la moins coûteuse est la chaudière au gaz mais l’accès reste cependant limité pour certains foyers. Pour les ménages souhaitant réaliser des économies d’énergie, la pompe à chaleur constitue un investissement très rentable. En effet, cette installation couvre l’ensemble des besoins en chauffage d’une famille et des aides sont disponibles pour réduire les coûts de travaux.

Qu’est-ce que l’éco prêt à taux zéro ?

Le premier frein à la rénovation énergétique pour les ménages est le manque de fonds disponibles pour réaliser ce type de travaux. L’éco Prêt à Taux Zéro (PTZ) est un dispositif incitatif qui vous aide à financer votre projet de rénovation à la transition énergétique en accordant un éco crédit à taux zéro. Qui peut bénéficier de l’éco prêt à taux zéro ? Il existe deux types d’éco prêt à taux zéro : l’individuel et le collectif. Eco-PTZ individuel Tous les propriétaires français, occupants ou bailleurs, peuvent bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro individuel. Aucune condition de ressource n’est demandée pour contracter ce prêt. En revanche, le logement concerné par les travaux doit être déclaré comme résidence principale. Eco-PTZ collectif (copropriété) Un syndicat de copropriétaires peut également profiter du prêt à taux zéro pour leur projet de travaux collectifs sur les parties privatives ou sur les parties et équipements communs de l’immeuble. Tout comme l’Éco-PTZ individuel, les logements doivent être des résidences principales. Pour en profiter, l’immeuble doit avoir été construit avant le 1er Janvier 1990. Le montant maximum de l’éco PTZ collectif est de 10 000€ par logement concerné par le prêt. De plus, les personnes qui vivent en logement collectif peuvent également contracter un éco prêt individuel en complément même pour les travaux réalisés par la copropriété. Quels sont les travaux éligibles ? L’Éco prêt à taux zéro peut vous être accordé si les travaux concernés appartiennent à l’une des catégories ci-dessous : Les travaux d’isolation : Toiture, murs extérieurs, planchers bas, le remplacement des fenêtres et portes fenêtres. L’installation, la régulation ou le remplacement d’un système de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire performant. L’installation d’un système de chauffage qui utilise une source d’énergie renouvelable. L’installation d’équipement de production d’eau chaude sanitaire à énergie renouvelable. Un projet de rénovation énergétique globale. Les travaux d économie d énergie effectués dans le logement doivent permettre d’atteindre une performance énergétique globale minimale déterminée par un audit énergétique. Les travaux doivent permettre d’obtenir : Une consommation conventionnelle annuelle inférieure à 331 kWh/m² en énergie primaire sur les usages chauffage, refroidissement et production d’eau chaude. Un gain énergétique d’au moins 35 % par rapport à la consommation conventionnelle annuelle en énergie primaire avant travaux pour les usages chauffage, refroidissement et production d’eau chaude. Quel est le montant du prêt ? Le montant de l’emprunt est de maximum 30 000€ par logement. Il varie en fonction des travaux sélectionnés : Jusqu’à 7 000€ pour une action simple sur parois vitrées. Jusqu’à 15 000€ pour une action simple de travaux d’autre nature. Jusqu’à 25 000€ si vous réalisez un bouquet de deux travaux. Jusqu’à 30 000€ pour la réalisation d’un bouquet de trois types de travaux ou plus, ou pour une rénovation énergétique globale. Le versement peut se réaliser en une seule fois sur la base des devis détaillés des travaux envisagés. L’éco-PTZ peut également s’effectuer en plusieurs fois sur la base des factures de travaux données jusqu’à la date de clôture de l’éco-prêt à taux zéro. Le délai de remboursement est de 15 ans maximum. Tant que le prêt n’est pas remboursé en totalité, le logement doit être utilisé comme résidence principale. En cas d’un non-respect de cette obligation, le remboursement intégral du prêt doit être effectué. Vous pouvez également bénéficier d’un second prêt pour un même logement. La seule limite étant que la somme empruntée des deux prêts ne doit pas dépasser la limite de 30 000€. La demande du second prêt doit être faite dans un délai de 5 ans après avoir contracté le premier éco-PTZ. Les conditions pour en profiter. L’éco-prêt à taux zéro s’adresse uniquement aux propriétaires occupants ou bailleurs, et aux copropriétaires. Le logement individuel ou collectif concerné doit être déclaré comme résidence principale. Il doit être construit après le 1er janvier 1948 et avant le 1er Janvier 1990. Si le propriétaire est un bailleur, il sera tenu de le louer en tant que résidence principale le temps que le crédit n’est pas remboursé. Le prêt est sans conditions de ressources. Le choix de l’entreprise qui réalise les travaux doit se porter obligatoirement vers un professionnel certifié RGE pour être éligible à l’éco-prêt à taux zéro. Vous pouvez retrouver les entreprises qualifiées RGE sur l’annuaire du site FAIRE. BAT Energie est bien entendu certifié RGE et vous permet d’être éligible à l’éco prêt. De plus, les travaux doivent être réalisés dans un délai de 3 ans à partir de l’obtention du prêt. Une demande d’allongement du délai de réalisation des travaux peut être effectuée auprès de la banque dans l’un des 4 cas suivants : La force majeure Maladie ou accident de l’emprunteur entrainant une incapacité temporaire de travail d’une durée de 3 mois minimum ou en cas de décès de l’emprunteur. Procédure contentieuse liée à la réalisation de l’opération Reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle ou de catastrophe technologique. Comment souscire à un éco-PTZ ? Les démarches à suivre pour obtenir un prêt à taux zéro sont assez simples. Tout d’abord, l’identification des travaux est essentielle avec l’aide d’un professionnel RGE. Par la suite, le professionnel établi plusieurs devis à partir des scénarios donnés par l’auditeur. Après, comme pour tout prêt, il vous faut faire la demande auprès d’une banque muni d’un formulaire type emprunteur complété et des devis correspondant pour les travaux de votre habitation. Seul les banque ayant signé une convention avec l’état peuvent accorder un éco prêt à taux zéro. Vous devez fournir les justificatifs suivants dans votre dossier : Un justificatif du logement en résidence principale (ou dans les 6 mois a venir après le début des travaux). Votre dernier avis d’imposition. Le descriptif des travaux faisant notamment apparaître le montant prévisionnel des travaux, signé par chaque entreprise, ainsi que l’ensemble des devis détaillés associés. Une fois l’éco-prêt obtenu, les travaux devront être réalisés dans les 3 ans suivant la signature. Les factures seront à remettre à la banque à la fin des travaux pour justifier l’ensemble des dépenses. Possibilités de cumul avec plusieurs aides Afin de vous aider financièrement dans vos travaux de rénovation énergétique, le prêt à taux zéro peut se cumuler avec plusieurs aides incitatives : MaPrimeRenov’ L’Aide de l’Anah « habiter mieux sérénité« . En revanche, en cas de cumul avec les aides de l’ANAH, l’éco prêt est limité

MaPrimeRenov’ Copropriété : Comment en bénéficier ?

Votre copropriété est une véritable passoire thermique et vous souhaitez y effectuer des travaux de rénovation énergétique ? Depuis le 1er janvier 2021, MaPrimeRénov’ s’étend à l’ensemble des copropriétés françaises afin de favoriser la rénovation énergétique des 9,7 millions de logements collectifs. Les copropriétaires qui souhaitent réaliser des travaux de rénovation énergétique dans le but de réduire le montant de leurs factures énergétique peuvent maintenant bénéficier de ces aides incitatives. Qu’est-ce que MaPrimeRénov’ Copropriété ? Lancée le 1er janvier 2020 par l’ANAH, MaPrimeRenov’ est la principale aide financière qui finance les travaux de rénovation énergétique en France. Elle était au départ réservée aux propriétaires occupants. Dans le cadre du Plan France Relance, le gouvernement a décidé de créer un aide dédiée à la rénovation des copropriétés. MaPrimeRénov’ a donc été étendu à la rénovation globale des copropriétés le 1er octobre 2020. MaPrimeRenov’ Copropriété est une extension du dispositif. Elle finance des projets de rénovation énergétique globale qui permettent d’obtenir un gain énergétique après travaux de 35% minimum. Pour prétendre à cette aide, la copropriété doit respecter certaines conditions. Quelles copropriétés sont éligibles ? Toutes les copropriétés françaises sont éligibles à MaPrimeRénov’ Copropriétés si elles respectent les conditions ci-dessous : La copropriété doit être immatriculées au Registre National des Copropriétés (RNC). 75% des lots de la copropriété sont à usage d’habitation principale. Un lot doit être occupé au moins 8 mois/an pour être une habitation principale. Les caves et les parkings ne sont pas des lots. Les logements ont plus de 15 ans. Le projet de travaux permet d’obtenir au moins 35% de gains énergétiques. La copropriété doit faire appel à une Assistance Maitre Ouvrage (AMO) pour définir le projet de travaux. Quel est le montant de l’aide ? L’aide MaPrimeRénov’ Copropriété se décompose en plusieurs parties. Si votre copropriété est éligible, elle a tout d’abord le droit à une aide socle de 25% du montant H.T. des travaux avec un maximum de 3 750€/ logement. Le montant total du devis ne doit pas dépasser 15 000€/ logement. Des bonus cumulables sont attribués en complément de l’aide socle : 500€ par logement au titre du bonus sortie de passoire si les travaux réalisés font sortir la copropriété de l’étiquette énergétique F ou G. 500€ par logement au titre du bonus Batiment Basse Consommation si les travaux réalisés permettent d’atteindre l’étiquette énergétique A ou B. Une aide complémentaire est accordée aux propriétaires à revenus modestes et très modestes : 750€ pour les ménages aux revenus modestes (MaPrimeRenov’ Jaune). 1500€ pour les ménages aux revenus très modestes (MaPrimeRenov’ Bleu). Les copropriétés fragiles peuvent, en plus, bénéficier d’une aide supplémentaire de l’ANAH de 3 000€ par logement. Est considérée comme fragile, une copropriété donc le taux d’impayé à l’année N-2 supérieur à 8% ou si elle est située dans un quartier en renouvellement urbain. Enfin, un financement du contrat d’Assistance Maitre d’Ouvrage est accordé à hauteur de 30% du montant de la prestation dans la limite de 180€ par logement. Les travaux éligibles Les travaux de rénovation financés par Ma Prime Renov’ Copropriété comprennent : Les travaux de rénovation globale Le remplacement des fenêtres Le remplacement de chaudière L’isolation thermique Le remplacement d’équipements de chauffage Le remplacement du système de ventilation La rénovation des parties communes est souvent prise à la légère. Pourtant, ces travaux permettent aux copropriétaires de faire des économies d’énergie. Les charges de la copropriété baissent suite à une rénovation énergétique et les logements gagnent en confort thermique. MaPrimeRenov’ Copropriété ne peut pas financer des travaux antérieurs mais elle finance des nouveaux travaux. Les devis antérieurs au 1er octobre 2020 ne sont pas éligibles à MaPrimeRenov’ Copropriété. Les travaux doivent être réalisés par un professionnel RGE afin d’obtenir les aides. Une TVA à 5,5% s’applique sur ces opérations. L’Assistance Maitrise d’Ouvrage (AMO). Dans le cadre d’un projet de rénovation énergétique globale, il est obligatoire de faire appel à un Assistant à Maîtrise d’Ouvrage. Celui-ci doit être référencer sur la plateforme de dépôt de l’ANAH. L’AMO est réalisé par un organisme indépendant des fournisseurs de matériaux, d’énergie, d’équipements ainsi que d’exploitation de la maintenance des bâtiments. Cette accompagnement a pour rôle de créer et d’optimiser le projet de rénovation énergétique en fonction du budget. Pour cela, il propose plusieurs scénarios à l’assemblée qui a pour mission de voter les travaux souhaités. L’accompagnateur définit également le calendrier des travaux selon les cahiers des charges avec le maître d’œuvre. Puis ensemble ils pilotent le projet jusqu’à son aboutissement. Pour rappel, la copropriété doit être immatriculée au registre national des copropriétés avec au moins 75% de lots d’habitation principale. Les travaux éligibles doivent entraîner un gain énergétique d’au moins 35%. Des travaux votés en assemblé générale Toutes les décisions concernant la réalisation de travaux ou de l’installation d’équipements sur les parties communes sont prises par les copropriétaires lors d’une assemblée générale. Tous les propriétaires et gestionnaires d’immeuble ont intérêt à rénover leur immeuble collectif. Les travaux de rénovation sont décidés par l’assemblée générale des copropriétaires à la majorité absolue. Faire sa demande MaPrimeRenov’ Copropriété ? La demande s’effectue en ligne sur le site de MaPrimeRenov. Seul le représentant légal du syndicat de copropriétaires peut effectuer la demande. Le dépôt des dossiers en ligne est ouvert depuis le 11 janvier 2021. Les travaux doivent commencer après le 1er octobre 2020 pour que le dossier soit validé. Une entreprise mandataire, comme Bat Energie, peut s’occuper des démarches administratives à votre place. Le cumul des aides Le cumul des aides est possible mais il doit être déclaré par le demandeur lors du dépôt du dossier. Le montant maximal des aides est de 80% du montant des travaux TTC ou 100% si la copropriété est en difficulté. Pour une même copropriété, Ma Prime Renov’ Copropriété peut se cumuler avec les Certificats d économie d’énergie (CEE) si les conditions suivantes sont remplis : L’immeuble doit avoir plus de 2 ans L’entreprise sélectionnée pour les travaux doit être certifiée RGE. La copropriété n’est pas jugée fragile. Si c’est le cas, elle

Nouveau DPE : Quels sont les changements ?

Depuis le 1er juillet 2021, le nouveau diagnostic de performance énergétique est entré en vigueur. Quelques changements ont été appliqués pour gagner en fiabilité et en lisibilité. Il reflète davantage la politique de rénovation énergétique. Le DPE, c’est quoi ? Instauré en 2006, le diagnostic de performance énergétique (DPE) estime la consommation d’énergie consommée et l’émission de gaz à effet de serre rejetée d’un logement. Il informe les futurs acquéreurs sur l’estimation de la consommation d’énergie, incite à la rénovation et identifie les logements énergivores. Les logements sont classés des plus économes de A à G pour les plus énergivores. Ce document de référence fait l’objet d’une refonte au 1er juillet 2021. Il perd son caractère informatif et devient opposable. Ce nouveau DPE est mis en place afin de pousser à la rénovation énergétique mais également de prendre en compte les enjeux climatiques actuels. DPE immeuble ou collectif obligatoire pour certaines copropriétés ? Le diagnostic de performance immeuble est exigé pour les copropriétés de moins de 50 lots équipées au moins d’une installation de chauffage, de climatisation ou encore de production d’eau chaude sanitaire collective. Pour les copropriétés comportant plus de 50 lots, elles sont dans l’obligation de réaliser un audit énergétique. Le DPE immeuble prend en compte les parties communes et privatives. Il renseigne sur l’état de la copropriété. La mise en place du DPE collectif est décidée au sein de l’assemblée générale des copropriétaires par un vote à la majorité que ce soit pour le devis du DPE ou des travaux à réaliser. Un nouveau DPE plus fiable Pour rendre le DPE plus fiable, la méthode de calcul a été modifiée. Il est unifié pour tous les logements et prend en compte de nouveaux paramètres. Depuis le 1er juillet 2021, la méthode sur factures part au oubliette pour laisser place à la méthode 3CL. Cette méthode dite conventionnelle s’appuie sur des caractéristiques physiques du bâtiment telles que la qualité de l’isolation, des fenêtres ou encore du système de chauffage utilisé. Le DPE évalue la qualité des logements en fonction d’un usage standardisé afin de donner un calcul plus fiable. Le nouveau DPE signe également la fin des étiquettes vierges pour les biens construits avant 1948. Tout logement est dans l’obligation de présenter un DPE valide pour être vendu. L’étiquette vierge ne donne aucune indication sur les consommations d’énergie ou sur la production annuelle d’émission de gaz à effet de serre contrairement à un diagnostic complet. Le futur acquéreur n’a donc aucune vision sur les factures d’énergie du logement ou de l’empreinte carbone. Un DPE juridiquement opposable Le diagnostic de performance 2021 sert maintenant de référentiel. Il n’est plus seulement informatif. Les futurs acquéreurs ou locataires sont en droit de demander réparation en cas de manquement aux obligations du vendeur ou du propriétaire-bailleur. Si la classe énergétique du logement est inexacte, l’acquéreur ou le locataire peut se retourner contre le vendeur. Un DPE plus lisible La présentation du nouveau DPE à été revue pour le rendre plus communicant et plus simple à comprendre. Le diagnostic offre une vision plus claire de l’état du logement. Il propose une synthèse des informations essentielles, d’une étiquette énergie et climat ainsi qu’une recommandation des travaux de rénovation à prévoir pour une habitation plus économe en énergie. Il donne plus de transparence sur les factures d’énergie à venir. Ces informations se présentent sous forme de fourchette. Qui est concerné ? Les principales personnes concernées sont tout d’abord les diagnostiqueurs. Ils sont responsables de la bonne réalisation des nouveaux DPE mis en place en juillet 2021. Les professionnels tels que les agents immobiliers, gestionnaires locatifs ou encore les syndics de copropriétés sont aussi impactés par cette réforme. Le DPE doit être impérativement réalisé par un professionnel certifié au risque d’encourir une amende. L’annuaire officiel des diagnostiqueurs immobiliers recense tous les professionnels certifiés par l’Etat. Cet annuaire en ligne permet de trouver un diagnostiqueur prêt de chez vous. Quel est son prix ? Le prix du diagnostic dépend de plusieurs facteurs : Le diagnostiqueur Votre installation de chauffage La localisation de votre habitation La surface de votre habitation Les tarifs sont libres de droit. Il faut compter en moyenne un budget entre 100€ et 250€ pour les logements individuels et un prix compris entre 960€ à 1 800€ par bâtiment pour le collectif selon l’ADEME. N’hésitez pas à faire appel à plusieurs professionnels afin d’obtenir le meilleur prix. Le diagnostic est à la charge du vendeur ou du bailleur. Attention, le DPE gratuit ne peut pas être utilisé pour une vente ou une location. Il est seulement informatif. Le nouveau DPE rend-t-il certains travaux de rénovation obligatoires ? Le diagnostic de performance énergétique ne rend aucun travaux obligatoires. Il vous informe simplement sur la façon d’atteindre la classe énergétique A ou B. Les recommandations se présentent sous forme d’un ou deux bouquets de travaux avec une estimation du coût de ces travaux. La durée de validité Tout DPE réalisé à partir du 1er juillet 2021, la durée de validité est de 10 ans. En revanche, les diagnostics exécutés après à cette date font face à une phase de transition progressive Il est toutefois conseillé aux propriétaires de logement classé en E, F ou G d’effectuer un DPE aux normes sans attendre la fin de la phase de transition. En effet avec la nouvelle méthode de calcul, ce type de propriétaire pourrait obtenir une nouvelle étiquette énergétique. Pour résumer Le DPE devient un document obligatoire pour vendre ou mettre son bien immobilier en location. Il est maintenant contractuel et ne joue plus seulement un rôle d’information. Depuis le 1er juillet 2021, il est opposable, c’est-à-dire qu’en cas de manquement ou d’un document erroné des procédures pourront être entrepris par l’acquéreur ou le locataire. Le nouveau diagnostic de performance énergétique a pour objectif d’identifier et par la suite de supprimer les passoires thermiques.

MonServiceRénov’ : Qu’est-ce que c’est ?

Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, l’état s’est donné pour objectif de rénover les 4,8 millions de logements passoires thermiques d’ici 10 ans. Pour cela, de nombreuses aides à la rénovation énergétiques sont disponibles. De nombreux freins doivent encore être levés. En effet, le parcours pour mettre en place un projet de rénovation énergétique est compliqué. Les français ne connaissent pas toujours les aides disponibles et renoncent souvent à leurs projets. C’est pourquoi, le gouvernement pense à créer un nouveau service pour simplifier les dispositif existants : MonServiceRénov’ Une simplification nécéssaire L’État a l’ambition de rénover les 4.8 millions de passoires énergétiques soit 17% du parc immobilier privé dans les 10 prochaines années. Rénover ces logements est une urgence dans la lutte contre le réchauffement climatique mais aussi pour limiter l’impact économique de la hausse constante du prix de l’énergie. En effet, les dépenses énergétiques représente le premier poste de dépenses des ménages. Ces logements représentent 27% des émissions de gaz à effet de serre et une gaspillage d’energie d’environ 10 milliards d’euros par an. A partir de 2025, il sera interdit de louer un logement avec l’étiquette énergétique G. En 2028, les logements classés F suivront. L’objectif est donc de rénover environ 290 000 maisons individuelles et 9 500 copropriétés par an. Pour y arriver, une simplification des dispositifs d’aides existants s’impose. La multiplication des dispositifs d’aides à la rénovation énergétique Depuis quelques années, de nombreuses aides financières incitent les ménages français à rénover leur logement. Ces aides sont de plus en plus accessibles et simplifiées. Ainsi, le Crédit d’Impôt à la Transition Energétique (CITE) à été supprimé et remplacé par MaPrimeRénov en janvier 2020. Cette aide de l’ANAH est accessible pour tous les ménages sans conditions de revenus. Face à son succès, l’Etat à progressivement étendu ce dispositif aux propriétaires bailleurs et aux copropriétés. L’ANAH propose également l’aide Habiter mieux Sérénité pour les ménages les plus modestes. Le dispositif des certificats d’économie d’énergie, quant à lui, rentre dans sa 5ème période. Ces primes énergie et offre coup de pouces ont permis d’accélérer les travaux de rénovation énergétiques en France. L’opération la plus connue étant l’isolation des combles à 1€. Des freins persistent La multiplication des aides à la rénovation pose un problème. Il est, en effet, de plus en plus difficile pour les ménages français de toutes les connaitre et donc d’en profiter. De plus, chaque aide est soumise à des conditions spécifiques pour pouvoir en bénéficier. Cette multiplication des aides a aussi permis de nombreuses arnaques. Par manque de connaissance ou par peur d’être arnaqué, de nombreux foyers français renoncent à leur projet de rénovation énergétique. Le manque d’accompagnement est l’un des freins les plus important que l’état compte lever avec le lancement de MonServiceRénov. La mise en place de MonServiceRénov Dans le cadre de la mission sur la rénovation des « passoires thermiques » menée par Olivier Sichel, la création d’un service d’accompagnement à été décidée. Ce service comprend 3 leviers d’action : Un accompagnement personnalisée via mon accompagnateur rénov. La mise en place d’un dossier unique simplifié, sécurisé, facilité et amélioré. La possibilité de bénéficier du prêt avance mutation Mon accompagnateur rénov’ Dans l’article 43 du projet de loi Climat-Résilience, il est prévu la création d’un accompagnateur rénov certifié et gratuit. Sa mission principale est d’accompagner les ménages français dans toutes les démarches tout au long d’un projet de rénovation. Les différentes missions seraient : Recueillir les besoins de tout demandeur de travaux énergétiques et le conseiller. Expliquer les différents dispositifs d’aides existants. Echanger avec les différents interlocuteurs professionnels. Monter le dossier de travaux, de l’audit de début de chantier jusqu’à la fin du chantier. Visiter les chantiers pour s’assurer du bon déroulement des travaux. L’accompagnateur rénov présenterait ainsi les différents scénarios de travaux et les financements prévus aux demandeurs. Celui-ci n’aurait alors plus qu’à donner son accord. Pour faciliter le suivi. Il est également prévu de créer d’un dossier unique numérique de travaux de rénovation énergétique. Le dossier unique MonServiceRenov’ La création de MonServiceRénov.fr permet de centraliser l’ensemble des informations nécessaires au bon fonctionnement du projet de rénovation sous forme de dossier numérique unique. Elle comprend également l’ouverture d’un CompteRénovation permettant de sécuriser l’ensemble des flux financiers au cours du projet. C’est l’accompagnateur rénov qui se charge d’ouvrir un compte sur MonServiceRenov pour le demandeur. Cette plateforme permet de converser toutes les informations du projet de rénovation et indique les rendez-vous à venir. Les différents scénarios de travaux seront présents sur cette plateforme. En effet, après un audit énergétique, Tout opérateur sera dans l’obligation de présenter deux scénarios de travaux : Un scénario ambitieux de rénovation globale Batiment Basse Consommation (BBC). Un scénario plus simple et abordable mais ayant tout de même un certain seuil minimum de gain énergétique. Le propriétaire du logement aura à disposition toutes les informations et n’aura plus qu’a choisir le scénarios qui lui convient et pourra le signer en ligne. Un planning du chantier et du versement des aides financières seront également disponibles. Le Prêt Avance Mutation. Certains ménages aux revenus modestes ou âgées ont du mal à financer leurs projet malgré les aides. Les établissements bancaires sont également plus réticent à financer leurs projets. Pour y remédier, l’Etat pense à lancer un nouveau dispositif de financement : Le Prêt Avance Mutation. Ce prêt permet d’adosser le prêt à la valeur du bien. Celui-ci sera remboursé au moment de la vente du bien ou de la succession.

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Tout savoir sur le chauffe-eau solaire

La production d’eau chaude sanitaire représente 10 à 50% du montant total d’une facture moyenne d’énergie. Vous souhaitez faire des économies sur la production d’eau chaude sanitaire dans votre logement ? Sachez qu’il existe de nombreuses solutions écologiques et économiques pour faire baisser le montant de la facture. Parmi ces solutions, il y a le chauffe-eau solaire. Un chauffe-eau solaire, c’est quoi ? Un chauffe-eau solaire est un appareil qui produit l’eau chaude sanitaire d’un logement. Il utilise le rayonnement solaire pour chauffer l’eau de votre logement. Cette appareil se compose de plusieurs éléments : Un ballon de stockage d’eau chaude de 200 à 300 litres selon le modèle choisi. Un ou deux panneaux solaires thermiques qui vont chauffer le liquide caloporteur. Un régulateur solaire qui détermine quelle énergie utiliser. Les capteurs du panneau thermique sont capable de transformer l’énergie solaire en énergie thermique. Ils captent la lumière du soleil et chauffe un fluide caloporteur situé dans un tube. Ce tube est en cuivre ce qui permet d’augmenter la température plus rapidement. C’est ce fluide qui va permettre de chauffer l’eau située dans le ballon en transférant sa chaleur à l’eau. Une fois refroidit, le fluide reprend un nouveau cycle de chauffe. Un ballon solaire est toujours couplé à un système d’appoint qui prend le relais en cas de rayonnement solaire insuffisant pour chauffer l’eau. En France, le modèle de chauffe-eau solaire associé à une pompe électrique est le modèle le plus utilisé. Lorsque le rayonnement solaire est insuffisant, la pompe électrique prend le relais pour chauffer l’eau. Avantages et inconvénients d’un chauffe-eau solaire Les avantages du chauffe-eau solaire L installation d un chauffe eau solaire comprend de nombreux avantages. Tout d’abord, il fonctionne grâce à une énergie propre qui ne rejette pas de gaz à effet de serre. En effet, un chauffe-eau solaire utilise une énergie gratuite, non polluante et disponible partout. Cela est bon pour la planète et donne de la valeur à votre bien immobilier. Un chauffe-eau solaire peut couvrir au minimum 50% des besoins en eau chaude annuelle d’un foyer. L’énergie solaire étant gratuite, un système tel que le chauffe-eau solaire permet de réaliser jusqu’à 70% d’économie sur la facture d’eau chaude. Cet appareil assure un réel retour sur investissement. Il faut de l’électricité pour faire fonctionner le ballon d’eau chaude solaire mais il restitue en moyenne 4 fois plus d’énergie qu’il en consomme pour le produire. On dit alors qu’il à un COP de 4 (coefficient de performance).    Le chauffe-eau solaire est très fiable. Sa durée de vie est plus élevée qu’un chauffe-eau thermodynamique. Selon l’Ademe, les capteurs thermiques ont une durée de vie de 20 ans à 30 ans s’ils sont bien entretenu. Le ballon d’eau chaude lui à une durée de vie estimée entre 5 et 10 ans. Les inconvénients du chauffe-eau solaire Le permis de construire et la déclaration de travaux doivent obligatoirement être déposés en mairie pour déterminer si votre projet respecte bien les règles d’urbanisme en vigueur. En effet, la pose de panneaux solaires modifie l’apparence extérieure de votre logement. Elle nécessite donc une autorisation de la mairie. Il faut également prévoir une surface suffisante pour l’installation du ballon d’eau chaude. Une surface au sol de 10 m2 au minimum est nécessaire pour l’installation de ce dispositif. L’ensemble des besoins en eau chaude ne peuvent être couvert par un ballon solaire. Il est nécéssaire d’installer un système d’appoint qui va prendre le relais si nécéssaire. En effet, les panneaux solaires perdent en efficacité en hiver ou par temps pluvieux. La capacité de production est alors en baisse. Quel modèle choisir ? Le choix du modèle de ballon solaire dépend de deux facteurs : Le nombre de personnes qui composent le foyer et la région et son ensoleillement. Il est important de trouver la bonne taille du ballon afin qu’il convienne au mieux à vos besoins en eau chaude. Un calcul de dimensionnement réalisé par un professionnel est souvent nécéssaire. On estime cependant qu’il faut 50 à 60 litres par personne pour une journée. Une fois la bonne taille du ballon d’eau chaude trouvé, vous devez ajuster le nombre de panneaux solaires. On estime qu’il faut 1 à 2 m2 pour 100 litres d’eau chauffée. Un panneau solaire fait généralement 3 à 5m2. Enfin la région et son ensoleillement sont à prendre en compte. Les logements situés dans les régions moins ensoleillées auront peut-être besoin d’un nombre plus important de panneaux solaires pour compenser. L’orientation des panneaux doit être au sud (sud ouest ou sud est). Il ne doit pas y avoir d’ombre. Les capteurs solaires doivent avoir une inclinaison de 30° à 45°. Quelles aides à l’installation ? L’État encourage l’installation de chauffage solaire et met en place de nombreuses aides financières pour l’installation d’un chauffe-eau solaire : MaPrimeRénov’ MaPrimeRénov’ qui remplace le crédit d impôt à la transition énergétique (CITE). Son montant dépend de vos revenus. La subvention s’élève à 4000€ maximum. Les certificats d’économie d’énergie Le certificat d’économie d’énergie peut vous être accordé si les travaux sont réalisés par un professionnel certifié RGE et qualifié Qualisol. Cette aide peut atteindre jusqu’à 275€. Pour être éligible, les capteurs solaires doivent être certifiés CSTBAT ou SolarKeymark. TVA réduite à 5,5% Le chauffe-eau solaire est éligible à la TVA à 5,5%, cette aide ne demande aucune condition de ressource mais votre logement doit être considéré comme résidence principale et daté de plus de 2 ans. Eco PTZ L’éco-prêt à taux zéro permet de financer le reste à charge, il varie entre 7 000€ et 30 000€ selon les travaux sélectionnés. Vous pouvez en bénéficier si vous êtes propriétaire occupant ou bailleur d’un logement datant de plus de 2 ans.    Pour résumer Le chauffe-eau solaire est un dispositif qui permet de produire au minimum 50% de l’eau chaude sanitaire pour votre habitation. Il utilise une énergie gratuite qui vous aide à réaliser jusqu’à 70% d’économie sur votre facture d’eau chaude. Si le rayonnement solaire est insuffisant, un système d’appoint prend le relais pour vous assurer de l’eau chaude tout au long de la journée. De plus, l’installation d’un ballon solaire vous donne droit à des aides pour financer une partie de votre projet.   Veuillez activer JavaScript dans votre

Pourquoi réaliser des travaux de rénovation énergétique ?

Vous souhaitez réaliser des travaux de rénovation pour gagner en confort et réaliser des économies d’énergie ? Entreprendre des travaux de rénovation énergétique vous offre de nombreux avantages tant sur le plan personnel qu’environnemental. La rénovation énergétique représente l’ensemble des travaux ayant pour objectif de réduire la consommation d’énergie de votre maison.   5 raisons de réaliser des travaux énergétiques 1. Baisser vos factures d’énergie Réaliser des travaux de rénovation énergétique permet dans un premier temps de réduire le montant de ses factures d’énergie. En effet, ce type de travaux engendre une diminution de votre consommation énergétique et par conséquent une baisse sur les factures. Une bonne isolation thermique est primordiale. Le fait d’isoler vos combles représente une économie d’énergie de 25 à 30%. Il en est de même pour l’installation d’un chauffage performant qui permet de diminuer de 28% sa consommation d’énergie. Quand le logement est performant énergétiquement, les besoins en chauffage et en climatisation diminuent. Associé à de bons gestes tels que réduire sa consommation d’eau ou baisser la température de votre habitation, vous pouvez réduire encore votre facture énergétique de quelques euros. 2. Se protéger des variations du prix de l’énergie Le prix de l’énergie est instable. Cela affecte lourdement vos dépenses énergétiques. En devenant indépendant en énergie, l’exposition aux fluctuations de prix de l’énergie est moindre. La réalisation de travaux de rénovation énergétique réduit considérablement votre besoin en énergie. Le budget en énergie peut alors être mieux maîtrisé. Selon la Commission d’enquête du Sénat, le coût de l’électricité en France devrait atteindre une hausse de 100% d’ici 2023. 3. Améliorer votre confort thermique. La rénovation énergétique d’un logement vous procure un meilleur confort thermique. Qu’il s’agisse d’isolation, de chauffage ou d’une ventilation plus performante, chacune de ces solutions améliore le confort de votre habitation. Après la réalisation d’une rénovation globale, les pertes thermiques, courant d’air ou sensation de froid sont supprimés. Votre habitation est plus chaude en hiver et garde mieux la fraîcheur en été. De plus, vous pourrez profiter d’un excellent confort acoustique et thermique. A la suite de travaux d’isolation, les besoins en chauffage sont diminués et une bonne ventilation doit être mise en place afin de garder un air sain à l’intérieur de l’habitation. A noter que l’air intérieur est 8 fois plus pollué que l’air extérieur. 4. Augmenter la valeur de votre bien immobilier Une habitation avec de bonnes performances énergétiques est valorisée sur le marché immobilier. Selon une étude des notaires de France, la valeur d’une maison augmente de 5% pour chaque classe énergétique gagnée. Une bonne performance énergétique est un gage de qualité pour les potentiels acquéreurs. De plus, une maison classée A ou B est valorisée de 14 à 20% par rapport à la même habitation classée D. Entrée en vigueur au 1er juillet 2021, une nouvelle méthode de calcul est appliquée pour le DPE. Ce nouveau diagnostic ne rend aucun travaux obligatoires mais incite les passoires thermiques classées F ou G à passer aux classes supérieures. 5. Préserver l’environnement En réalisant des travaux de rénovation énergétique, vous réduisez vos émissions de gaz à effet de serre. En effet, en consommant moins d’énergie vos émissions de dioxyde de carbone dans l’air diminuent. Passer à la rénovation globale revient à préserver les réserves énergétiques de la planète. Comment réaliser des travaux de rénovation énergétique ? Pour diminuer sa consommation d’énergie, la première des étapes est d’établir un audit énergétique par un artisan RGE. L’audit vous donne un bilan complet sur vos performances énergétiques. Il vous guide également sur les travaux à réaliser en priorité pour améliorer au mieux l’efficacité énergétique de votre maison. En général, le plus gros point faible des logements est l’isolation. Pour mettre fin aux déperditions thermiques, une bonne isolation complétée par une ventilation optimale est nécessaire. Ensuite, un changement de votre système de chauffage pour un plus performant peut vous aider à réduire vos factures énergétiques. En effet, utiliser des énergies renouvelables revient à réaliser des économies car ce type de technologie fonctionne sur de l’énergie gratuite. En plus des économies engendrées par la rénovation énergétique, vous pouvez bénéficier d’aides financières pour alléger le coût des travaux. Aides financières de l’Etat Pour inciter les ménages à réaliser des travaux de rénovation énergétique et ainsi éradiquer les 4,8 millions de passoires thermiques en France, l’Etat a mis en place de nombreuses aides à la rénovation pour soutenir les projets les plus ambitieux. MaPrimeRénov’ MaPrimeRénov’ est une aide de l’ANAH soumise à des plafonds de ressources. Elle est également accordée sous condition que le logement soit votre résidence principale datant de plus de 2 ans. C’est une aide financière non négligeable pour faire baisser le coût des travaux. Le montant de la prime dépend de vos revenus et du type de travaux réalisés. Les ménages modestes peuvent toucher des aides financières plus important. Cette aide remplace le Crédit d’Impôt à la Transition Énergétique (CITE). Les certificats d’économies d’énergie Les certificats d’économies d’énergie sont disponibles pour tous les ménages propriétaires d’un logement de plus de 2 ans. Le montant de la prime énergie accordé varie en fonction de vos revenus, de votre localisation et des travaux réalisés. Les prime énergie « coup de pouce » font partie de ce dispositif. En octobre 2020, le nouveau “Coup de pouce Rénovation performante d’une maison individuelle” incite les ménages à concrétiser leurs projets ambitieux permet d’alléger la facture des travaux. Les travaux entrepris doivent permettre d’atteindre une baisse de consommation de minimum 55% par rapport à votre ancienne consommation pour obtenir cette nouvelle prime. éco-ptz Vous pouvez souscrire à l’éco-prêt à taux zéro s’il existe un reste à charge. C’est un crédit à taux zéro accordé par la banque avec un montant maximal de 30 000€ pour réaliser des travaux énergétiques. TVA à 5,5% Les travaux de rénovation énergétique sont éligibles à la TVA à 5,5%, elle est soumise à condition que vous soyez propriétaire d’un logement datant de plus 2 ans. La TVA à taux réduit est directement appliquée sur la facture que votre artisan

Tout savoir sur le prêt avance mutation

Malgré les aides disponibles, le reste à charge peut être encore trop élevé pour certains ménages et donc les dissuader d’entreprendre des travaux nécessaires. Pour répondre à ce besoin, l’Etat met en place le prêt avance mutation qui devrait permettre aux plus modestes de rénover leur logement. Le prêt avance mutation, c’est quoi ? En vigueur depuis le 14 mars 2016, le prêt avance mutation (PAM) est une déclinaison du prêt viager hypothécaire. Il permet de financer le reste à charge des travaux de rénovation énergétique des personnes ne pouvant pas accéder à un prêt classique. Le PAM peut alors être accordé à des ménages avec des ressources insuffisantes, des problèmes de santé ou un âge trop avancé. Montant du prêt avance mutation et remboursement Le montant du prêt dépend de votre capacité maximal d’emprunt selon votre âge et votre sexe. Le prêt peut prendre la forme de versements périodiques ou de capital. Aucune mensualité ou assurance n’est demandée lors de la signature du prêt. Le remboursement du prêt n’intervient que lorsque l’emprunteur décède ou en cas de mutation du bien hypothéqué, c’est-à-dire lors d’une vente, d’une donation ou d’un démembrement. Quant au remboursement des intérêts qui se font uniquement en fin de contrat, lors de la mutation du bien ou il peut être progressif. Dans le cas d’un remboursement progressif des intérêts, l’hypothèque se porte uniquement sur le capital emprunté. Les conditions d’accès Pour bénéficier du PAM, l’emprunteur doit être obligatoirement propriétaire du bien et ne pas avoir d’autres formes d’emprunts en cours. Comme dit précédemment, le prêt ne fixe pas de condition d’âge ou de ressources. Comment obtenir le prêt ? Le prêt d’avance mutation peut être souscrit auprès des établissements de crédit, des organismes financiers et des sociétés de tiers financement. A partir de 2022, Le Crédit Mutuel ainsi que La Banque Postale proposeront ce type de prêts avec l’aide de l’Etat qui apportera une garantie via le Fonds de Garantie pour la rénovation énergétique (FGRE). L’éco-PTZ, une alternative au prêt avance mutation L’éco-PTZ est un prêt à taux zéro plus sollicité que le PAM, ce prêt est lui aussi très avantageux pour financer le reste à charge parfois élevé. L’éco prêt à taux zéro peut vous être octroyé pour un montant maximal de 30 000€ sur un durée de maximum de 15 ans. Le montant varie en fonction du nombre et du type de travaux entrepris. Ce financement est accessible aux propriétaires occupant ou bailleur pour une résidence principale achevée depuis plus de deux ans sans condition de ressources. D’autres aides sont disponibles afin de prendre en charge une partie du coût de vos travaux tel que MaPrimeRénov’, les CEE et bien d’autres. Pour résumer Le prêt avance mutation permet à tous même aux ménages les plus modestes et les plus âgés de financer leurs travaux de rénovation énergétique. C’est un prêt accordé à condition que le demandeur soit propriétaire du logement destiné aux travaux et qu’il n’est pas d’emprunt en cours. Les montants du prêt dépend de votre capacité maximal d’emprunt selon votre âge et votre sexe. Une alternative existe au prêt avance mutation, l’éco-ptz qui ne demande pas de condition de ressources.

Quelles sont les décisions clés de la COP 26 ?

Après de longues négociations, la COP 26 à Glasgow s’est achevée le samedi 13 novembre 2021 par un accord entre les 196 pays participants. Les décisions prises en commun sont jugées décevantes par beaucoup. En effet, l’accord n’assure pas de limiter la hausse de température à 1,5°C, ni de répondre aux demandes d’aide des pays pauvres. Depuis la COP 21 ? L’accord de Paris a eu lieu il y a 6 ans. Mais quand est-il des résultats attendus ? Les promesses n’ont toujours pas été respectées par les pays engagés alors que la COP 26 s’est terminée il y a quelques jours. Les scientifiques prévoient désormais une hausse de plus de 3°C avant la fin du siècle si les Etats ne font pas le nécessaire pour limiter le réchauffement climatique. Depuis la COP 21, une limite de 1,5°C est fixée. Cependant en France les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de seulement 1% en 2019 alors que l’ONU préconise une baisse de 7,6% par an à l’échelle mondiale pour atteindre les objectifs de la COP 21. Des objectifs peut-être trop difficiles à tenir ? Les efforts entrepris sont insuffisants et les objectifs en terme d’émission de gaz à effets de serre n’ont pas été tenus. Pourtant de simples gestes peuvent faire la différence. L’augmentation des températures de la planète avec les politiques actuelles, si elles ne changent pas, risque d’atteindre plus 3°C en moyenne d’ici 2100 alors que l’objectif est de maximum 1,5°C. Et la dernière difficulté rencontrée est l’aide aux pays en développement. L’accord de Paris prévoyait un fond de 100 milliards par an pour qu’ils aient le temps de s’adapter aux changements climatiques. Des avancées jugés trop timides dans le pacte de Glasgow Limitation des émissions de gaz à effet de serre Le pacte de Glasgow mentionne à nouveau l’ambition de limiter les températures, alors que d’après l’ONU, la planète est sur une trajectoire dramatique de réchauffement climatique. Le compromis obtenu ne tend pas à respecter les objectifs de l’accord de Paris. Il vise simplement à limiter les émissions de gaz à effet de serre alors que les catastrophes liées aux hausses de température se multiplient. Plus de 80 pays ont signés une charte pour réduire leurs émissions de méthane de 30% d’ici 2030. Ces émissions sont le deuxième gaz à effet de serre lié à l’activité humaine. Elles sont émises par l’agriculture, l’élevage, les combustibles fossiles ainsi que les déchets. La décision finale est donc de renforcer l’objectif 2030 d’ici fin 2022 pour être en adéquation avec l’accord passé mais le texte prévoit également une nécessité de prendre en compte les circonstances nationales. La réduction des énergies fossiles Pour la première fois, la diminution des énergies fossiles est mentionnée mais le chemin emprunté reste limité. Cet engagement à d’ailleurs été au cœur des débats durant la totalité de la conférence. Le texte appelle à redoubler d’efforts pour réduire l’utilisation du charbon sans systèmes de capture (CO2) et à la sortie des subventions aux énergies fossiles pour tous les pays. La France et une vingtaine d’autres pays ont rejoint l’accord mettant fin au financement international des projets d’énergies fossiles sans technologie de capture du carbone. L’aide aux pays pauvres Les pays pauvres sont en première ligne du réchauffement climatique. En effet, les catastrophes naturelles entraînent des pertes agricoles ou la dégradation des habitats naturels des populations des plus défavorisées. Durant la conférence de Glasgow, les pays les moins développés ont tentés de faire adopter un projet de “mécanisme de pertes et préjudices” qui est un système de financement d’indemnités versé aux pays en développement pour qu’ils puissent s’adapter aux changements climatiques. En 2009, une aide au développement de 100 milliard de dollars par an avait été engagée pour les pays en développement à partir de 2020. Cet accord ne pourra pas être respecté avant 2023. Pour le moment, aucun compromis n’a été trouvé et une mise en place d’un dialogue a été instaurée en 2024. La fin de la déforestation d’ici à 2030 La promesse de plus de 100 dirigeants pour mettre fin à la déforestation d’ici 2030 a été prononcée lors de la COP 26. Parmi tous ces pays, on peut compter 85% des forêts de la planète : Brésil, Canada, Russie, Indonésie ou la République démocratique du Congo. Cet engagement a été soutenu par 16,24 milliard d’euros de financement public et privé par 12 pays. La lutte contre la déforestation est primordiale pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Nos solutions pour limiter votre empreinte carbone au quotidien Les activités humaines sont la principale source des émissions de gaz à effet de serre. Pour les réduire, quelques solutions sont à votre portée. Entreprendre des travaux de rénovation énergétique permet de réduire considérablement vos émissions. Par exemple, refaire votre isolation et changer votre chaudière au fioul pour une pompe à chaleur permet de réaliser de grandes économies d’énergie bénéfique pour la planète. Toutes opérations de travaux de transition énergétique sont éligibles à de nombreuses aides pour réduire votre reste à charge. Ensuite, ne pas surchauffer son logement est un autre bon moyen pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Le chauffage représente en moyenne 60% de la consommation d’énergie d’un logement. En gros, plus vous chauffez votre maison et plus vous augmentez vos émissions. Il faut donc chauffer votre logement à la bonne température. L’Ademe préconise de chauffer les chambres à 17°C et les pièces à vivre entre 19°C et 21°C. De plus, vous pouvez prendre l’habitude d’abandonner les habitudes de consommation énergivores : Eteindre la lumière lorsque vous quittez une pièce ou les appareils électriques quand vous ne les utilisez pas Entretenir votre système de chauffage  Utilisez les programmes éco pour tout ce qui est lave-linge ou lave-vaisselle Choisir des équipements domestiques performants Pour résumer La 26ème conférence sur le climat s’est achevée mais elle a finalement laissé un sentiment de déception. L’objectif principal était de s’engager sur la baisse des émissions à effet de serre sauf que bons nombres de pays

France Rénov’ : quels sont les changements ?

Ces dernières années, les pouvoirs politiques incitent les ménages français à réaliser des travaux énergétiques en multipliant les aides financières disponibles. Il devient alors compliqué pour les ménages souhaitant réaliser des travaux de connaitre toutes les aides qui existent. Pour simplifier l’accès à ces aides financières, un nouveau service public va voit le jour à partir du 1er janvier 2022 : France Renov’. Entièrement dédié à la transition énergétique, ce service public de la rénovation s’accompagne de la mise en place de Mon Accompagnateur Rénov’, de Ma Prime Rénov’ Sérénité et du Prêt Avance Rénovation. France Rénov’, c’est quoi ?   Faisant suite au vote de la loi Climat et Résilience, France Rénov’ sera effective à partir du 1er janvier 2022. L’ADEME et l’ANAH fusionnent en un seul service : France Rénov’ afin de simplifier et de donner un coup de boost aux projets de rénovation énergétique. La mission de France Rénov’ est “d’informer, conseiller et accompagner les ménages dans leurs travaux de rénovation”. Ce service a pour but de donner des conseils neutres, gratuits et personnalisés. La nouvelle plateforme web facilite la prise d’information et des conseils seront présents à travers France-renov.gouv.fr, ou par téléphone au numéro de téléphone suivant : 0 808 800 700 ainsi qu’en physique grâce à l’ouverture de 450 guichets “Espaces Conseil France Renov’” sont également prévu. Des accompagnateurs rénov’ à l’écoute L’accompagnateur rénov’ est un expert gratuit chargé d’accompagner les ménages dans leur projet de rénovation. Il a pour mission de : Conseiller les ménages et de les orienter vers des rénovations globales plutôt que des travaux geste par geste Informer sur les aides existantes afin de réduire le reste à charge du particulier Un rôle d’intermédiaire entre les ménages et les professionnels qui interviennent dans la rénovation énergétique du bâtiment Monter le dossier de travaux de A à Z Visiter les chantier tout au long du projet pour s’assurer du bon déroulement des travaux. En bref, cet accompagnateur est un interlocuteur de confiance pour la réalisation de votre projet. Prêt Avance Rénovation Le Prêt Avance Rénovation anciennement Prêt avance mutation a pour but d’aider à financer le reste à charge de travaux de rénovation énergétique des personnes ne pouvant pas accéder au prêt classique. Ce prêt est garanti aux ménages les plus modestes, aux personnes avec des problèmes de santé ou à un âge trop avancé. Le montant du prêt dépend de votre capacité d’emprunt ainsi que de l’âge du contractant. Quant au remboursement, il est prend effet à partir du décès de la personne ou en cas de mutation du bien hypothétique. Dès le début d’année 2022, ce prêt pourra être accordé par deux banques : le Crédit Mutuel et la Banque Postale. Une garantie de l’Etat fixée à 75% de la perte éventuelle engendrée sera également mise en place afin d’assurer une certaine sécurité aux banques. MaPrimeRénov’ Sérénité Un autre changement voit le jour à partir de 2022 pour faciliter le passage à l’acte des ménages : l’aide Habiter Mieux Sérénité devient MaPrimeRénov’ Sérénité. Encore trop de logements français sont classés F ou G, l’Etat renforce donc les aides pour les ménages les plus modestes. Cette aide permet de financer jusqu’à 50% des travaux dans la limite 30 000€ si un gain énergétique de minimum 35% est réalisé après la rénovation. MaPrimeRénov’ Sérénité est cumulable avec d’autres aides afin de réduire considérablement le reste à charge du propriétaire. Quelques changements pour MaPrimeRénov’ Toutes les aides de MaPrimeRénov’ sont concernés par ce changement, en effet, à partir de janvier 2022, l’aide sera réservée uniquement aux logements de plus de 15 ans contre 2 ans actuellement. L’Etat avec cette nouvelle mesure souhaite se concentrer sur les logements énergivores. Toutefois, le montant des aides reste les mêmes pour 2022 avec une légère revalorisation pour les foyers fermés et d’inserts à bois. Les aides qui ne changent pas en 2022 Eco-prêt à taux zéro Ce prêt à taux zéro vous permet de financer le reste à charge de votre projet de rénovation. Le montant de l’emprunt est compris entre 7 000€ et 30 000€ par logement à condition que les travaux soient éligibles. De plus, l’aide concerne les propriétés construites après le 1er janvier 1948 et avant le 1er janvier 1990. Les travaux doivent être réalisés par une entreprise certifiée RGE pour respecter les conditions du prêt. Le versement peut être effectué en une seule fois ou plusieurs fois selon les travaux envisagés. Ensuite le délai de remboursement du crédit est de 15 ans maximum. TVA à taux réduit La TVA réduite à 5,5% est exigible pour un logement considéré comme résidence principale datant de plus de 2 ans. Elle ne demande aucune condition de ressource mais les travaux doivent obligatoirement être réalisés par un artisan RGE. La TVA réduite est directement appliquée sur la facture du professionnel qui effectue les travaux. Chèque énergie Dû à la hausse constante des prix de l’énergie, l’Etat a mis en place un chèque énergie de 100€ pour les ménages les plus modestes. Ce chèque a permis à des millions de Français de payer leurs factures d’électricité et de gaz sans aucune démarche pour reçevoir l’aide. Un chèque est prévu début 2022, mais il est accordé en fonction des revenus du foyer et de sa composition contrairement à celui versé en décembre. Le certificat d’économie d’énergie Les certificats d’économie d’énergie est un dispositif obligeant les pollueurs et les fournisseurs d’énergie à réaliser des économies d’énergie en finançant des travaux de rénovation énergétique chez les particuliers et professionnels. Cette aide s’adresse à tout le monde, le montant de la prime dépend du revenu fiscal de celui qui en bénéficie. La cinquième période est fixée à compter du 1er janvier 2022 au 21 décembre 2025. Elle met l’accent sur les projets de rénovation énergétique global pour mener à de plus grandes économies d’énergie. Le coup de pouce rénovation globale est alors maintenu pour les logements collectifs et individuels. Les travaux doivent permettre d’atteindre un gain énergétique d’au moins 55% pour obtenir l’aide. Pour résumer France Rénov’

Tout savoir sur le chauffe-eau thermodynamique

Le chauffe-eau thermodynamique est de plus en plus prisé par les Français. Ce système de chauffage possède une grande capacité de stockage qui peut varier entre 100 et 300 litres. Comparativement au chauffe-eau classique, le dispositif est très écologique et permet de réaliser près de 75 % d’économies sur la facture. En plus d’être très performant, il peut revenir moins cher à l’achat grâce aux différentes subventions à la rénovation énergétique. Du prix à son fonctionnement, découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le chauffe-eau thermodynamique. Le chauffe-eau thermodynamique : comment ça marche ? Encore appelé cumulus thermodynamique, le chauffe-eau thermodynamique utilise une pompe à chaleur (PAC) aérothermique pour son fonctionnement. En effet, le chauffe-eau thermodynamique récupère les calories présentes dans l’air ambiant qui sont ensuite utilisées pour chauffer l’eau contenue dans le ballon. Cela est possible grâce au fluide caloporteur. À partir du système de ventilation intégré au logement, certains modèles récupèrent les calories de l’air extrait des espaces humides comme les WC, la cuisine ou la salle de bain. La VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) augmente la performance de l’équipement. Cela présente l’avantage de réduire la facture globale d’électricité. Pendant les saisons froides, c’est également le système électrique qui prend le relais. Le temps de chauffage est en général assez court, par exemple de 8 heures pour un ballon d’eau chaude thermodynamique de 250 L. Le chauffe-eau thermodynamique peut fonctionner en permanence. L’idéal est de le faire fonctionner pendant les heures creuses afin de limiter la consommation en énergie. Chauffe-eau thermodynamique : prix et installation Un dispositif qui possède d’un ballon d’eau chaude thermodynamique de 300 L peut couvrir un ménage allant jusqu’à six personnes. Le prix d’achat d’un chauffe-eau thermodynamique peut varier entre 2000 et 4000 euros. La variation de ce montant dépend du type de logement, du coût de la main-d’œuvre, de la puissance de l’appareil, de la marque et des options intégrées. Il existe plusieurs aides dont vous pouvez bénéficier pour réduire considérablement le prix d’achat de votre équipement. N’hésitez pas à consulter notre site pour effectuer une simulation.   Simuler mes aides   Le chauffe-eau thermodynamique peut aussi être installé dans le cas d’une rénovation ou d’une construction neuve. Vous pouvez également trouver certains modèles qui intègrent parfaitement un appartement. Le dispositif doit être installé dans une pièce non chauffée. Cette pièce doit cependant disposer d’une surface de 10 m², d’un volume de 20 m³ et d’une hauteur sous plafond de 1,5 m au minimum. Ces mesures ne prennent pas en compte les encombrant de la pièce. L’idéal est d’installer votre chauffe-eau thermodynamique dans une pièce annexe au logement comme une cave, une buanderie, un garage… Quelles sont les économies possibles avec le chauffe-eau thermodynamique ? Le chauffe-eau thermodynamique permet de consommer trois fois moins d’énergie qu’un modèle classique. Même s’il peut revenir un peu plus cher à l’achat, il permet de faire un grand retour sur investissement au bout de 4 à 6 ans. Par exemple, la consommation en énergie d’une famille de 4 personnes qui utilise ce dispositif revient à 600 euros au bout de 5 ans. Celle du chauffe-eau électrique revient à 2000 euros durant ce même laps de temps. Soit une économie totale de 1400 euros. Les aides à l’installation du chauffe-eau thermodynamique En France, il est possible d’avoir accès à des aides financières pour faciliter l’installation du chauffe-eau thermodynamique. La réduction de 5,5 % du taux de TVA est l’une des aides courantes que vous pouvez avoir. En fonction de votre localité, vous pouvez également avoir des aides des collectivités territoriales. Pour avoir plus d’informations, BAT Energie France met à votre disposition un simulateur en ligne pour vous orienter sur tous les types d’aides possibles dans votre région. MaPrimeRénov’ pour un chauffe-eau thermodynamique MaPrimeRénov’ est une aide ouverte à tous les Français depuis le 1er janvier 2021. Cette subvention vise tout propriétaire qui souhaite réaliser des travaux de rénovation énergétique pour installer un chauffe-eau thermodynamique par exemple. La subvention MaPrimeRénov’ est toutefois octroyée en fonction de la taille du ménage et des économies réalisées après installation du système. Pour être éligible à cette subvention, vous devez respecter ces quelques critères : être fiscalement domicilié en France métropolitaine ou en outre-mer en tant que propriétaire ou occupant à titre gratuit, avoir un logement de plus de 2 ans d’ancienneté, faire réaliser les travaux de rénovation par un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Le montant de cette subvention pour un chauffe-eau thermodynamique est de 1200 euros pour les ménages qui ont des revenus très modestes. Il est de 800 euros pour ceux qui ont des revenus modestes. Le montant de la subvention MaPrimeRénov’ est enfin de 400 euros pour les autres types de ménages. MaPrimeRénov’ peut également être accumulé avec le chèque énergie, mais aussi la TVA à 5,5 %, les certificats d’économies d’énergie (CEE), les aides des collectivités locales ainsi que les aides d’Actions Logement. L’éco-prêt à taux zéro (PTZ) L’éco-prêt à taux zéro est un crédit proposé par le gouvernement pour financer les travaux de rénovations énergétiques comme l’installation d’un chauffe-eau thermodynamique. Il s’adresse aussi bien aux propriétaires occupants qu’aux bailleurs qui mettent leur bien en location. Les critères d’éligibilité sont les mêmes que pour une subvention « MaPrimeRénov’ ». Le montant maximal du crédit éco-PTZ est de 15 000 euros si vous réalisez un seul des travaux éligibles. Ce montant peut aller jusqu’à 30 000 euros pour la réalisation de trois travaux ou plus. Le remboursement de cette aide peut se faire uniquement dans un intervalle de 15 ans. Les chèques énergies Le chèque énergétique est une subvention octroyée par l’État dans le but d’aider les ménages aux revenus modestes à payer leur facture d’énergie. Ce chèque peut être également utilisé pour réaliser une partie des travaux de rénovation en tant que « chèque -travaux », notamment pour l’installation d’un chauffe-eau thermodynamique. Le chèque est automatiquement envoyé du moment où vous être éligible à cette subvention. Le montant du chèque peut varier entre 48 et 277 euros en fonction des revenus du foyer. Vous pouvez donc l’utiliser pour financer une partie des travaux d’installation. Les certificats

Qu’est-ce que la rénovation globale ?

Vous souhaitez réduire votre facture énergétique et améliorer votre confort ? Avez-vous pensez à la rénovation globale de votre logement ? Mais la rénovation globale, c’est quoi ? Quels sont les travaux concernés ? Pour quelles conditions ? Nous vous expliquons tout dans cet article. C’est quoi la rénovation globale ? Un projet de rénovation globale consiste à réaliser en une seule fois un bouquet de travaux liés à l’amélioration des performances énergétiques de votre habitation avec un gain énergétique d’un minimum de 55%. Ce type de rénovation vise à limiter au maximum les déperditions thermiques. Sur le long terme, la rénovation globale est plus intéressante financièrement que des travaux coup par coup. En effet, elle est plus rentable tant sur la réduction de la consommation énergétique que sur la valeur de votre bien immobilier qui augmentera de classe.  Pourquoi réaliser une rénovation performante ? Une rénovation globale a l’avantage de faire des économies en mutualisant les frais de travaux et d’optimiser le calendrier d’intervention des professionnels. De plus, elle permet de réduire de façon considérable vos factures énergétiques. Un bouquet de travaux, vous offre également un logement plus confortable. En effet, ce type de rénovation améliore la qualité de l’air intérieur, réduit l’humidité et vous fait profiter d’une température agréable tout au long de l’année. La rénovation performante représente un réel atout pour valoriser financièrement votre bien immobilier. Elle vous fait atteindre un seuil de performance plus que satisfaisant.  Pour quels travaux ? Les travaux réalisés dans le cadre d’une rénovation globale sont vastes. Les opérations doivent atteindre un gain énergétique d’au moins 55% et 35% pour les logements les plus modestes. Les travaux s’inscrivent dans le cadre de la fiche d’opération standardisée BAR-TH-164.  L’isolation thermique  L’isolation n’est pas à prendre à la légère. En effet, une bonne isolation permet de réaliser des économies tout au long de l’année en limitant les déperditions thermiques et les ponts thermiques. Dans le cadre de la rénovation globale, l’isolation concerne les combles perdus ou aménagés, vos murs intérieurs ou extérieurs ainsi que le plancher bas.  Les travaux d’isolation touchent également les fenêtres. Remplacer vos fenêtres simples par du double voire du triple vitrage vous procure un meilleur confort thermique et phonique.  Remplacement de votre système de chauffage  Le changement de votre chauffage pour un système performant, économique et écologique peut diminuer votre facture d’énergie.  Il existe tout type d’appareil tels que : la pompe à chaleur qui repose sur le principe de l’aérothermie et transforme l’air pour chauffer votre maison la chaudière gaz à très haute performance utilise les fumées de combustion pour créer de la chaleur la chaudière biomasse qui fonctionne grâce au combustible naturel tel que le bois le poêle à granulés à bûches ou à granulés  Production d’eau chaude sanitaire  Changer votre appareil de production d’eau chaude sanitaire rentre également dans le cadre de la rénovation énergétique. Ce type d’appareil nécessite d’être correctement dimensionné à vos besoins et au nombre d’occupants.  Plusieurs systèmes sont envisageables : le ballon thermodynamique qui utilise le même fonctionnement que la pompe à chaleur  le chauffe-eau solaire associé aux panneaux solaires, ce type d’appareil fonctionne avec la chaleur du soleil  La ventilation Une bonne isolation doit être impérativement combinée à un système de ventilation performant. Installer une ventilation mécanique contrôlée double-flux permet de renouveler l’air ambiant et d’améliorer sa qualité. Une bonne ventilation peut vous faire économiser jusqu’à 15% d’énergie. Les étapes d’une rénovation globale performante  1- Réaliser un audit énergétique Celui-ci doit être fait par un auditeur qualifié RGE afin de prioriser les travaux à exécuter et d’établir le meilleur scénario pour améliorer efficacement votre habitation.   2- Choisir un artisan RGE Pour ce faire, vous pouvez contacter un assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO). Le but étant de sécuriser l’ensemble de votre parcours et l’AMO a un rôle d’intermédiaire entre vous et les différents intervenants dans la rénovation de votre habitation.  3- Monter un dossier financier Un professionnel agréé tel que Bat Energie peut vous aider dans cette démarche. En effet, notre entreprise prend en charge de A à Z votre dossier. L’objectif est de vous soulager tout au long de votre parcours travaux et d’établir le meilleur plan en fonction de vos besoins et de votre budget. 4- Réalisation des travaux  Des artisans qualifiés RGE interviennent à votre domicile sur les différents postes à rénover.  5- Contrôle en fin de chantier  A la fin des travaux, un contrôleur indépendant du chantier vient inspecter la conformité de la rénovation. A la suite, il délivre une attestation de conformité indispensable pour obtenir le versement de vos aides. Ce document vérifie que les travaux correspondent au scénario proposé par l’audit et atteint les performances énergétiques requises. Les aides  Pour vous aider dans votre rénovation globale, plusieurs primes sont disponibles. Et pour les projets les plus ambitieux, l’Etat accorde des aides supplémentaires. Prime Coup de Pouce Rénovation globale  La prime Coup de pouce Rénovation globale est accordée aux opérations permettant de baisser d’au moins 55% la consommation primaire sauf exception (chauffage, climatisation et eau chaude) pour le cas d’une habitation individuelle, et 35% en habitat collectif.  Concernant la Prime “Coup de pouce Rénovation performante d’une maison individuelle”, vous pouvez en bénéficiez si la vous êtes propriétaire d’une maison individuelle et qu’il s’agit de votre résidence principale.  Le montant de la prime varie en fonction de vos revenus et de la consommation d’énergie primaire obtenue à la suite de vos travaux, il est calculé en euros par mégawatt-heure (mWh).  L’aide est cumulable avec MaPrimeRénov et l’Eco-prêt à taux zéro. Ma Prime Rénov’ Sérénité Dédiée aux ménages modestes à très modestes, cette aide est accessible dans le cas où les travaux permettent de gagner au moins 35% d’énergie. C’est une prime qui rentre totalement dans le cadre de la rénovation globale.  Pour les ménages très modestes (bleu), ils peuvent obtenir un financement à hauteur de 50% de leur projet dans la limite de 15 000€.  Concernant les ménages modestes (jaune), le financement est limité à 35% pour un maximum

Quel type de chauffage avec une pompe à chaleur ?

De plus en plus de personnes optent pour une pompe à chaleur parce qu’elle offre un confort thermique optimal sur toute l’année. Elle permet aussi de faire des économies d’énergie considérables. Néanmoins, dans les régions où la température atteint -10 °C en hiver, le rendement de la pompe à chaleur (PAC) peut baisser et provoquer un inconfort dans le logement. Il est alors nécessaire de la combiner avec un autre système de chauffage pour bénéficier d’une meilleure performance thermique dans votre habitation. À cet effet, il faut tenir compte du type de PAC que vous utilisez et le mode de chauffage idéal pour avoir une bonne efficacité. Découvrez avec BAT Énergie France quel type de chauffage utilisé avec une pompe à chaleur. Pompe à chaleur : le radiateur à eau chaude haute température Compte tenu de leur mode de fonctionnement, les pompes à chaleur air-air ne sont pas compatibles avec les radiateurs à eau ou électriques. En effet, ces modèles de PAC diffusent l’air chaud à travers des ventilo-convecteurs, tandis que les radiateurs utilisent le rayonnement pour diffuser la chaleur dans la maison. Ils peuvent donc fonctionner avec une pompe à chaleur géothermique (sol) ou avec une pompe à chaleur air-eau. Le dernier modèle est le plus adopté par les foyers et le plus recommandé d’ailleurs. Il permet aussi de produire l’eau chaude sanitaire. Les pompes à chaleur air-eau peuvent être associées à des radiateurs à eau. Il faut cependant tenir compte de la puissance de chauffage de la pompe à chaleur et du radiateur. Fonctionnement du système Dans son fonctionnement, le radiateur à haute température (HT) chauffe l’eau à 60 °C au moins. C’est également la température moyenne de l’eau qui doit circuler dans la pompe à chaleur HT pour qu’elle fonctionne efficacement. Quand la PAC n’arrive pas à chauffer efficacement le fluide caloporteur, le radiateur intervient comme un chauffage d’appoint pour porter l’eau à un niveau adéquat. Il peut être utilisé sur une courte durée. Une fois que l’eau qui circule dans la PAC est suffisamment chaude, cette dernière restitue une énergie calorique optimale pour réchauffer le logement grâce à son coefficient de performance très élevé. Ses avantages Le principal avantage de la PAC à haute température est sa compatibilité avec les anciens modèles de chaudière. C’est pour cela que ce choix est le plus indiqué en cas de rénovation. Le coût de l’installation est plus faible, car vous n’aurez pas à changer entièrement vos anciens radiateurs. De plus, l’équipement a un prix plus abordable. C’est également un système qui offre une excellente performance, quelle que soit la qualité de l’isolation de la maison. Aussi les conditions climatiques qui règnent dans la région n’ont pas d’impact sur son rendement. Ces équipements sont aussi peu exigeants en matière d’espace. Les inconvénients d’une PAC à haute température L’association du radiateur et de la pompe à chaleur HT n’est pas très adoptée pour la construction des logements neufs, car cette solution n’est pas économique sur le long terme. En effet, ce système consomme plus d’énergie, parce que le compresseur du PAC doit fonctionner de manière intensive. Vous ne pouvez donc pas faire des économies sur les factures d’électricité avec cette association. Radiateur à eau chaude à basse température avec une PAC Le radiateur à basse température (BT) fonctionne avec de l’eau chauffée à 50 °C au maximum. Grâce au coefficient de performance (COP) de la pompe à chaleur BT, il est possible de bénéficier d’un confort thermique dans le logement avec un fluide caloporteur chauffé à 45 °C. On peut ainsi coupler le chauffage d’une pompe à chaleur avec un radiateur BT pour bénéficier d’une performance équivalente à celle que le système HT offre. Avantages Le premier avantage des équipements BT est qu’ils ne sont pas très exigeants en matière de consommation énergétique. En effet, le compresseur de la PAC ne fonctionne pas de manière intensive, ce qui offre la possibilité d’économiser sur les factures d’électricité sur le long terme. Le couplage du radiateur BT et de la pompe à chaleur BT permet aussi de bénéficier d’une chaleur douce, uniforme et agréable à l’intérieur de la maison. Inconvénients Les radiateurs BT ne fonctionnent qu’avec les modes de chauffage de la même nature. Si vous devez les adopter dans le cas d’une rénovation, vous serez obligé de changer votre ancienne chaudière quand elle ne correspond pas à ce régime de fonctionnement. Cela augmente le coût de l’installation du nouveau système de chauffage. De plus, ce sont des équipements qui coûtent plus cher à l’achat. Ils nécessitent donc un investissement plus important. En raison de leur grande surface d’échange, ils peuvent aussi devenir très encombrants dans votre habitation. Le chauffage à basse température n’est également efficace que dans une maison qui possède une bonne isolation thermique. Il peut montrer ses limites dans un ancien logement (isolation peu performante) et dans une région où le climat est très froid. Si vous êtes dans une telle situation, BAT Énergie France vous propose des solutions d’isolation des murs par l’extérieur (ITE) très efficaces. Un plancher chauffant avec une pompe à chaleur basse température Le plancher chauffant est un système qui fonctionne aussi à basse température. Il est donc compatible avec les pompes à chaleur BT. C’est d’ailleurs une association très utilisée dans la construction de maisons neuves. Fonctionnement de cette association Avec le plancher chauffant, un ensemble d’isolant et de tuyaux de chauffage est installé sur une dalle en béton. Ce système est ensuite recouverte par une chape qui va recevoir à son tour le revêtement de la maison. L’eau chaude qui circule dans les tuyaux de chauffage libère de la chaleur par rayonnement. Cette énergie thermique est ensuite diffusée dans la maison par la chape. La règlementation limite la température du fluide caloporteur de ce mode de chauffage à 50 °C. C’est pour cela que le plancher peut être associé à une PAC air-eau ou géothermique BT. La PAC alimente les tuyaux de chauffage en eau et aide à réchauffer l’habitation. Les avantages du plancher chauffant Avec le plancher chauffant, la chaleur diffusée à l’intérieur du logement

Quelles sont les conditions pour installer une pompe à chaleur ?

L’installation d’une pompe à chaleur (PAC) est assez délicate. Pour optimiser le rendement énergétique de l’appareil, il est important que le projet soit bien étudié et réalisé par un professionnel. De plus, pour que le propriétaire bénéficie des aides financières publiques, l’installation de la pompe à chaleur doit respecter certaines normes et prendre en compte un certain nombre de paramètres. Vous avez décidé de poser une pompe à chaleur dans votre maison ? Découvrez avec BAT Energie les conditions nécessaires pour installer une pompe à chaleur et bien en profiter. Isolez bien votre maison La pompe à chaleur est un équipement de chauffage écologique très performant. Elle récupère les calories présentes dans l’air, le sol ou l’eau pour chauffer l’intérieur de l’habitation. Grâce à l’utilisation de cette énergie naturelle renouvelable et gratuite, la pompe à chaleur offre la possibilité de réaliser plus de 60 % d’économies d’énergie sur la facture de chauffage. Pour profiter réellement des avantages d’un tel équipement, il est cependant impératif que la maison soit très bien isolée. En effet, un logement bien isolé permet de : conserver la chaleur à l’intérieur et limiter les perditions thermiques, réduire les besoins en chauffage et utiliser une pompe à chaleur peu onéreuse, augmenter la performance de l’équipement de chauffage (la pompe à chaleur produit moins de chaleur). Par conséquent, avant d’installer votre pompe à chaleur, vous devez d’abord isoler les murs, la toiture, et les sols de vos logements. Chez BAT Energie France, nous prenons en charge tous les projets d’isolation de maison. Que vous souhaitiez isoler les murs, les sols, ou les combles de votre maison, notre équipe de professionnels qualifiés et expérimentés se charge de la réalisation de vos travaux. BAT Energie France vous garantit une isolation performante et la réduction des déperditions thermiques dans votre logement. Ayez un système de chauffage existant La présence d’un réseau de chauffage dans la maison est également une condition indispensable pour l’installation d’une PAC de type air-eau, sol-eau, ou eau-eau. L’équipement de chauffage doit nécessairement être raccordé à un réseau d’eau. Si vous avez une ancienne chaudière à gaz ou à fioul, il suffira de conserver le circuit qui est en place et de faire la connexion. Un désembouage des radiateurs et des conduits peut être nécessaire avant l’installation du nouvel équipement. Par contre, si votre maison n’était pas dotée d’un système de chauffage central, il est indispensable d’en créer un. Les travaux sont complexes et onéreux. Quel emplacement pour votre pompe à chaleur ? L’installation d’une PAC air-air ou PAC air-eau nécessite souvent la pose d’une unité à l’extérieur de la maison. La PAC a un niveau de bruit nettement plus élevé comparativement à celui des chaudières à gaz ou à fioul. Par conséquent, si le moteur de la pompe à chaleur n’est pas bien positionné (trop près des murs par exemple), le fonctionnement de la PAC peut engendrer des vibrations. Pour que le bruit généré par le module extérieur de la PAC ne gêne pas le voisinage, il faut respecter idéalement un éloignement de 20 m. Lorsque cela n’est pas possible, vous pouvez poser un dispositif d’isolation phonique autour du module extérieur. De plus, l’unité de la pompe à chaleur doit être installée dans un espace bien protégé pour limiter les risques d’endommagement de l’équipement par les intempéries. Le lieu ne doit pas cependant être complètement fermé, car pour bien fonctionner, la pompe à chaleur doit avoir accès à de l’air constamment renouvelé. En ce qui concerne l’unité intérieure, il est préférable d’installer le module loin des pièces à vivre. Préférez une pièce peu fréquentée comme la buanderie ou le garage. Surface nécessaire pour l’installation d’une pompe à chaleur La superficie nécessaire pour l’installation d’une pompe à chaleur dépend du modèle choisi. Si vous optez pour une pompe à chaleur air-air ou air-eau, vous n’aurez aucune contrainte en ce qui concerne la surface. Par contre, la pompe à chaleur géothermique est un système de chauffage qui capte la chaleur présente dans le sol. La surface nécessaire pour enfouir les capteurs varie en fonction du type de captage : horizontal ou vertical. L’installation du système de captage horizontal est plus économique. Pour réaliser ce type d’installation, le sol est décapé et les tubes sont enterrés horizontalement (à moins 1,20 mètre de profondeur). Par conséquent, le système de captage occupe un plus grand espace dans le jardin. Concrètement, il faut une surface équivalente à 1,5 voire 2 fois la surface du logement. Évitez aussi de planter des arbustes dans la zone occupée par les capteurs. Les racines des arbustes risquent d’abîmer un capteur. L’installation d’un système de captage verticale (forage) ne nécessite que quelques mètres carrés dans le jardin. Les tubes sont enterrés verticalement à une profondeur avoisinant les 100 mètres. Les capteurs peuvent être également placés sur une nappe phréatique de la même manière. Ces deux solutions sont recommandées pour les petits terrains. Le captage vertical à l’avantage d’être nettement plus performant que celui horizontal. Ses travaux sont toutefois plus coûteux. Quel modèle de pompe à chauffage choisir ? Avant d’installer une pompe à chauffage, il faut s’assurer que le modèle choisi correspond aux besoins en chauffage et en eau chaude des occupants du logement. Pour faire un bon choix parmi les différents modèles de pompes à chaleur qu’il existe, il est judicieux de prendre en compte : la température de chauffe, la puissance, les besoins en eau chaude sanitaire. La PAC est dite de basse température lorsque la température de l’eau chauffée par son système de chauffage est comprise entre 35 et 45 °C. Elle est moins chère à l’achat, car elle consomme peu d’électricité. Pour une rénovation énergétique, l’installation de ce type de pompe à chaleur demande que vous changiez les radiateurs pour qu’ils soient compatibles. En revanche, la pompe à chaleur haute température offre une performance plus élevée. Le choix de la puissance de votre pompe à chaleur est très délicat. Un équipement trop puissant risque d’entraîner une surconsommation d’énergie. Dans le cas contraire, si la pompe de chauffage est faible, vous serez obligé de la solliciter davantage pour obtenir

Comment choisir son chauffe-eau thermodynamique ?

Parmi les éléments de confort dans une maison, l’eau chaude est l’un des indispensables. Il existe plusieurs systèmes de chauffage, parmi lesquels on retrouve les chauffe-eaux. Sur le marché, vous trouvez le modèle électrique, solaire et celui thermodynamique. Le chauffe-eau thermodynamique a aujourd’hui le vent en poupe. En effet, en raison de ses multiples avantages, il est de plus en plus adopté dans les ménages. Pour profiter au mieux des multiples bienfaits de ce dispositif, il est important pour vous de savoir sur quels critères vous baser pour le choisir, ainsi que les différentes possibilités qui s’offrent à vous. Bien que toutes les versions thermodynamiques jouent le même rôle, ils peuvent posséder des particularités qui feront qu’une version sera plus adaptée pour vous. BAT Energie vous présente les caractéristiques, les bénéfices et les critères de choix de ce système de chauffage. Qu’est-ce qu’un chauffe-eau thermodynamique ? Le ballon d’eau chaude thermodynamique est un dispositif installé dans un logement pour produire de l’eau chaude sanitaire. À la différence du chauffe-eau électrique, il fonctionne à l’énergie renouvelable. Son rôle est de répondre à vos besoins en termes d’eau chaude, tout en vous faisant dépenser le moins possible. Plus précisément, ce moyen de chauffage assure une production gratuite d’eau. Le ballon d’eau chaude thermodynamique dispose d’une pompe à chaleur intégrée qui transforme les particules d’énergie présente chez vous. Avec la chaleur créée, cette machine peut chauffer l’eau que vous utilisez chez vous. Ce modèle est plus adapté aux résidences individuelles. L’une des caractéristiques de chauffe-eau thermodynamique est son prix élevé. Grâce au crédit impôt, vous pouvez acheter votre machine à coût réduit. C’est un impôt pour la transition énergétique grâce auquel vos dépenses d’isolation de logement ou en appareils permettant des économies d’énergie sont réduites de 30 %. Pour en bénéficier, nous vous conseillons toutefois de faire appel à un professionnel RGE (reconnu garant de l’environnement) pour l’installation. Simuler mes aides   Quels avantages à l’utiliser ? Installer cette machine s’avère essentiel pour une habitation. En plus de vous fournir de l’eau chaude dans chaque pièce d’eau et à tout instant, c’est un moyen de chauffage parfait en tous points. De réelles économies avec le chauffe-eau thermodynamique Il offre la possibilité de réaliser des économies à plusieurs niveaux. En effet, avec sa capacité à récupérer de l’énergie, il vous aide à diminuer considérablement votre consommation énergétique. Son mode de fonctionnement utilise d’abord de l’énergie gratuite et surtout inépuisable. Vous ne dépensez donc rien pour la production de l’eau chaude. De plus, la production d’eau chaude ne nécessite aucune source d’énergie électrique. Une telle réduction de la consommation en énergie implique des montants de factures d’électricité moins élevés. On estime jusqu’à 70 % les économies sur vos factures. Il se veut ainsi une meilleure alternative au chauffe-eau ordinaire. Vous pouvez d’ailleurs facilement l’installer en remplacement d’un ancien chauffage d’eau électrique. Un système non polluant et rapide Dans un contexte de gestion responsable des ressources, installer une telle machine permet de faire un geste écologique pour la préservation de la planète. Cette installation est en effet peu polluante. Le système est conçu pour vous faciliter la vie et rendre votre logement plus agréable à vivre. Il est très pratique, fonctionne en permanence et en toutes saisons. Il vous aide donc à profiter d’une eau sanitaire à bonne température et même en temps froid. Cet appareil est par ailleurs assez facile à utiliser et peut même être programmé. Vous apprécierez également sa rapidité de chauffage pour un rendement intéressant. La production d’eau sanitaire se fait en seulement quelques heures, une quantité d’eau suffisante pour répondre aux besoins de toute une famille. Chez BAT Energie France, nous vous le recommandons d’ailleurs si vous avez une famille nombreuse. Une installation peu coûteuse Vous n’avez en outre pas à vous inquiéter pour la température. Même si la chaleur de l’eau est élevée dans l’appareil, au sortir du robinet, elle est bien moins chaude et donc, sans danger. L’installation ne nécessite que peu de moyens financiers. Elle vous offre également la possibilité de bénéficier de certaines aides financières de l’État. Si vous avez un appartement neuf ou prévoyez une rénovation, nous vous conseillons ce moyen de chauffage assez rentable. Les besoins en eau chaude dans une habitation sont assez élevés. Installer cette machine thermodynamique représente alors un très bon investissement sur la durée. Simuler mes aides   Différents ballons d’eau chaude thermodynamique Il existe trois chauffe-eaux thermodynamiques, selon le type d’air utilisé : Le chauffe-eau thermodynamique sur air ambiant : installé à l’intérieur d’un logement, il utilise l’air ambiant de la pièce dans laquelle il se trouve. Vous devez aussi l’installer dans un espace aéré, à bonne température. Si cela est possible, vous pouvez l’installer à proximité de sources d’énergie. Le chauffe-eau thermodynamique sur air extérieur : il est installé en intérieur, mais fonctionne avec l’air extérieur. Le ballon d’eau thermodynamique sur air extrait : relié au système de ventilation mécanique contrôlée, il assure en même temps la fonction de ventilation. L’endroit où sera installé votre dispositif dépend du type de machines thermodynamiques que vous avez choisi. Chauffe-eau thermodynamique : comment le choisir ? Bien que cette version ne présente que des points positifs, tous les modèles ne sont pas forcément adaptés pour vous. BAT Energie vous donne les critères à prendre en compte pour choisir le chauffe-eau thermodynamique qui convient à vos besoins. La capacité de votre ballon d’eau chaude La capacité de l’appareil correspond à la quantité d’eau chaude qu’il peut contenir. Elle ne doit être ni trop grande afin d’éviter le gaspillage d’énergie, ni trop petite pour prévenir une insuffisance d’eau chaude. Cette version thermodynamique peut fournir jusqu’à 300 litres d’eau chaude. Vous choisirez donc la capacité du système en fonction de vos besoins en eau chaude, du nombre de personnes vivant dans l’appartement ou encore le nombre de points d’eau. Le COP ou coefficient de performance Cette valeur permet d’évaluer le rendement d’un appareil. C’est plus précisément le rapport entre l’énergie utilisée par le chauffe-eau et celle qu’il a rejetée. Un modèle thermodynamique avec un COP élevé est considéré comme

Pourquoi calorifuger les tuyaux de chauffage ?

Le calorifugeage est une technique d’isolation qui permet de faire de grandes économies d’énergie. Ce type de procédé a un impact positif et durable sur les charges de votre habitat collectif. En effet, il a pour avantage de limiter les déperditions de chaleur afin de diminuer la consommation énergétique. Le calorifugeage, c’est quoi ? Le calorifugeage des tuyaux concerne tous les bâtiments disposant d’une chaufferie. C’est une méthode d’isolation qui consiste à isoler les canalisations d’eau chaude sanitaire ou installations de chauffage. L’opération se résume à enrober le tuyaux avec une couche de matériau de calorifugeage. Il est recommandé pour les bâtiments comprenant une tuyauterie éloignée du point de chauffage. Les tuyaux d eau chaude qui parcourent votre cave, grenier ou garage ont également un risque de perdre de la chaleur et doivent donc être isolés. Cette opération est surtout utilisée pour les bâtiments collectifs ou les réseaux d’eau chaude peuvent mesurer plusieurs kilomètres. Cependant, il est tout à fait possible de calorifuger les tuyaux en maison individuelle bien que la distance entre la production d’eau chaude et l’arrivée est généralement plus courte. Comment se déroulent les travaux? Tout d’abord, le professionnel vérifie l’ensemble de l’état de la tuyauterie du système de chauffage afin de repérer les éventuelles fuites ou dysfonctionnements à réparer avant les travaux. Ensuite, l’isolant choisi dépend de l’emplacement et du diamètre des tuyaux. Le procédé est simple, il consiste à appliquer une gaine enrobant les mètres et les coudes de la tuyauterie afin d’emmagasiner la chaleur à l’intérieur des tubes. Le calorifugeage peut être composé de : Des coquilles isolantes de fibres minérales, laines de verres, laines de roche ou de naturelles type ouate de cellulose Des manchons d’isolation conçu pour calorifuger Des mousses polyuréthane principalement utilisées pour les grandes surfaces Un classement déterminé selon la réglementation de l’Etat indique le niveau de performance de l’isolation. Le classement va de 1 à 6. Pour obtenir une baisse de consommation d’énergie considérable, il vaut mieux opter pour un calorifugeage de classe 2 à 4. Comment savoir si le calorifugeage est nécessaire ? L’isolation des tuyaux peut être effectuée si vos canalisations passent par des pièces froides. C’est-à-dire la cave ou le garage par exemple. De plus, ces travaux de rénovation peuvent être réalisés sur les points de distribution étant loin du lieu de production d’eau chaude. En bref, les équipements à isoler sont : Les canalisations d’eau chaude et froide La tuyauterie Les installations comportant les fluides caloporteurs Les citernes et les réservoirs Pourquoi isoler les tuyaux de chauffage ? Le calorifugeage présente un certain nombre d’avantages. En effet, dès la pose d’isolant les tuyaux sont protégés contre les températures ambiantes et la chaleur est conservée dans le réseau. La perte de chaleur est alors contrôlée tout le long de l’acheminement des fluides caloporteurs pouvant atteindre jusqu’à 20%. De plus, les tuyaux sont donc protéger du gel pouvant réduire la durée de vie des installations. Isoler les tuyaux et les points singuliers a un réel impact sur votre facture d’énergie. Le gaspillage énergétique est alors stoppé car la perte de chaleur est maîtrisée. En choisissant de la calorifuger, l’eau ne perd pas de chaleur en passant dans la tuyauterie présente dans les locaux non chauffés. Vous pouvez économiser jusqu’à 10% sur vos factures de chauffage. Donc en économisant la chaleur, vous réduisez vos factures énergétiques. Ainsi les charges des copropriétaires baissent. D’autre part, le calorifugeage peut être pris en charge à hauteur de 100% grâce au dispositif des certificats d’économies d’énergie. Il est alors possible d’isoler gratuitement son réseau hydraulique sous certaines conditions déterminées par les pouvoirs publics. Faut-il confier ses travaux à un professionnel ? Faire appel à un professionnel vous permet d’obtenir un calorifugeage parfaitement réussi sur l’ensemble de la tuyauterie. Les entreprises certifiées RGE sont un gage de qualité et vous assure un savoir-faire reconnu. Bat Energie est une entreprise certifiée vous garantissant des solutions efficaces et adaptées à vos équipements. De plus, nous vous assurons un suivi complet de votre dossier avec une étude approfondie de votre projet. De plus, le recours à un professionnel qualifié RGE vous permet d’obtenir les aides de l’Etat disponibles au calorifugeage. Celles-ci vous permettront de réduire votre reste à charge et par la suite de diminuer vos dépenses énergétiques. Une prise en charge financière sous certaines conditions Les travaux de calorifugeage peuvent être financés à 100% dans le cas ou l’immeuble en question date de plus de deux ans et qu’il dispose d’un chauffage et/ou d’une chaudière collective. Les certificats d’économies d’énergie sont éligibles pour le calorifugeage impliquant l’utilisation d’un isolant suffisamment performant. C’est-à-dire qu’à partir du 1er mai 2022, un matériau de classe supérieur ou égal à 4 est exigé pour obtenir ce financement. De plus, seules les résidences isolées de base avec une classe d’isolant inférieur ou égale à 2 sont éligibles. Enfin, les travaux doivent être réalisés par un professionnel certifié RGE et le réseau à isoler doit faire au minimum 350 mètres linéaires pour vous garantir l’aide. Pour résumer Le calorifugeage représente l’isolation des canalisations d’eau chaude ou d’installations de chauffage. Cette couche d’isolation vous permet de réaliser des économies non négligeables sur vos factures d’énergie. De plus, calorifuger a pour avantage d’améliorer la salubrité des parties communes. Pour finir, vos travaux peuvent être pris en charge financièrement à 100% par les CEE.

Quelle est la durée de vie d’un chauffe-eau thermodynamique ?

Face à la montée des prix de l’énergie, beaucoup de ménages français cherchent à faire des économies d’énergie. Si c’est votre cas, il peut être tentant de remplacer votre vieux ballon d’eau chaude (électrique ou au gaz) par un chauffe-eau thermodynamique. Si ce système est particulièrement performant et de plus en plus prisé, la question du coût d’installation et de la durée de vie se pose légitimement. Nous vous expliquons tout ce que vous devez savoir avant de vous lancer. Pourquoi installer un chauffe-eau thermodynamique ? Le ballon d’eau chaude thermodynamique est un dispositif écologique installé dans un logement pour produire de l’eau chaude sanitaire. Il fonctionne à l’énergie renouvelable sur le même principe qu’une pompe à chaleur. Il est capable de couvrir les besoins en eau chaude d’une famille toute l’année. Le ballon d’eau chaude thermodynamique dispose d’une pompe à chaleur intégrée qui transforme l’énergie de l’air en chaleur. Ainsi, il est capable de faire le même travail qu’un chauffe-eau classique mais en consommant 50 à 70% d’énergie en moins. La facture d’eau chaude est ainsi divisée par 2 ou 3 en moyenne. Le coût d’un ballon d’eau chaude thermodynamique est d’environ 2000€. Cet investissement sera rentable rien que par les économies d’énergie qu’il procure. De nombreuses aides financières viennent alléger le montant des travaux. Avant de vous lancer, la question de la durée de vie de l’appareil se pose. Sachez qu’un ballon d’eau chaude thermodynamique a une durée de vie de 15 à 20 ans en moyenne. Pour cela, l’appareil doit être bien entretenu. Comment allonger la durée de vie d’un chauffe-eau thermodynamique ? La durée de vie d’un ballon d’eau chaude écologique dépend du modèle, de la qualité et de son entretien. Avec un entretien régulier, votre appareil durera 20 ans sans problèmes. Un bon entretien comprend : Un nettoyage annuel de l’évaporateur. Cette opération consiste à dépoussiérer l’appareil pour éviter les obstructions potentiel. Un nettoyage régulier des grilles. Un détartrage tous les 18 mois si besoin. Les pannes les plus fréquentes sont dûs à un évaporateur encrassé. Vous savez maintenant qu’un chauffe-eau thermodynamique peut baisser le montant de la facture d’eau chaude de votre logement. Avec un bon entretien, vous serez tranquille pour 15 à 20 ans alors n’hésitez pas à vous équiper.

Quelle est l’utilité d’une VMC ?

Un logement bien ventilé favorise le bien-être et la bonne santé de ses occupants. La ventilation générale n’est pas un luxe, mais une obligation légale dans toutes les maisons. En effet, l’air intérieur des logements est au moins cinq fois plus pollué que celui extérieur. Il se compose de pollens, formaldéhydes, allergènes, gaz rares et se détériore avec la présence de composés organiques volatils. Pour garantir un renouvellement d’air permanent et efficace dans une résidence, l’utilisation d’une VMC simple flux ou double flux performante est un moyen sûr. BAT Energie France vous montre ce qu’est une VMC (ventilation mécaniquement contrôlée) et l’utilité de ce dispositif. Qu’est-ce qu’une VMC ? Une VMC est un système qui assure un renouvellement d’air intérieur permanent à l’intérieur d’une habitation. Essentielle au confort au sein du logement, l’utilisation de la VMC est une obligation légale dans toutes les résidences depuis 1982. Cet outil mécanique est essentiellement composé d’un extracteur d’air et de gaines d’évacuation reliées aux pièces d’humidité par des bouches d’aération. Celles-ci, installées dans les pièces humides comme la salle de bain, la cuisine ou la buanderie, aspirent l’air vicié et l’éjectent. La VMC est aussi composée d’entrées d’air placées en hauteur dans les pièces à vivre de la maison. Peu importe le coût de ce dispositif, installer votre VMC vous fait bénéficier de nombreux avantages. Vous devez vous rapprocher pour cela d’une entreprise spécialisée dans les travaux d’amélioration de la qualité de l’air, de chauffage ou de climatisation. BAT Energie France peut vous accompagner dans ce sens. Grâce à nos prestations, bénéficiez d’une prise en charge de grande qualité pour tous vos projets d’installation de VMC et pompe à chaleur. La VMC simple flux La VMC simple flux est le dispositif le plus basique et le moins onéreux. Il se compose d’un bloc moteur le plus souvent installé au niveau de la toiture du logement, dans un faux plafond (s’il en a) puis dans les combles. Ce bloc est ensuite relié à des gaines d’évacuation munies de bouches d’extraction et disposées dans les pièces d’eau de la maison. Le but de ces dernières est d’aspirer l’humidité ainsi que les mauvaises odeurs. L’air vicié capté est conduit par les gaines vers le bloc moteur qui se charge de le rejeter vers l’extérieur du logement. Les entrées d’air de la ventilation simple flux sont couramment disposées au-dessus des fenêtres au niveau des pièces à vivre comme le salon, le bureau et les chambres à coucher. Elles ont pour fonction de récupérer l’air frais de l’extérieur pour le diffuser directement dans la maison. Comme spécificités, la VMC simple flux est autoréglable ou hygroréglable. Dans le premier cas, le débit de l’air est constant, mais dans le second cas, ce débit s’adapte au taux d’humidité de la maison. Le prix pour l’installation d’une ventilation mécanique contrôlée simple flux dépend de son modèle et de la surface totale du logement à ventiler. Pour un logement neuf, il vous faudra compter entre 350 et 600 euros pour la fourniture et la pose de la VMC simple flux. Dans une maison en rénovation par contre, les coûts peuvent aller de 600 à 1 200 euros environ. La VMC double flux La ventilation mécanique double flux est la plus performante parmi les différentes déclinaisons de ce système disponibles sur le marché. Elle ne nécessite pas l’installation d’entrées d’air au-dessus des fenêtres. Il suffit de trouver un bon emplacement sur le toit de la maison pour mettre en place le bloc. Bien évidemment, la VMC double flux assure un renouvellement efficace de l’air ambiant. En plus de cela, elle dispose d’un échangeur thermique qui, équipé de deux gaines séparées, va récupérer l’énergie présente dans l’air vicié. Cette énergie récupérée est transmise à l’air neuf qui provient de l’extérieur. La VMC double flux est également munie de filtres qui se chargent de débarrasser l’air entrant de ses particules fines polluées. Il s’agit d’un système de ventilation écologique. Comme la VMC simple flux, la VMC double flux peut être hygroréglable (son débit d’air varie selon le niveau d’humidité de la maison). Pour sa mise en place (achat du dispositif et pose), il vous faudra compter en moyenne 2 000 euros dans le cas d’un logement neuf. Si vous recherchez un modèle performant à installer lors de la rénovation de votre maison, veuillez prévoir environ 3 500 euros. Les avantages de la VMC Pour un intérieur bien ventilé, il est nécessaire de choisir une VMC simple flux ou double flux performante. En plus de renouveler l’air ambiant pour évacuer les polluants, la ventilation garantit l’hygiène des lieux et la santé des occupants du logement. Lutte contre les pollutions multiples La VMC est traditionnellement équipée de filtres fins qui retiennent les pollens et les particules fines. Le but est d’empêcher leur pénétration dans le logement et d’assurer une qualité d’air intérieur irréprochable. La ventilation permet d’éviter l’irritation des voies respiratoires, les allergies et l’asthme que peut provoquer la pollution. Elle lutte contre toute pollution visible ou non, d’origines multiples. C’est le cas de l’émanation de composés organiques volatils comme la colle, le vernis, la peinture, le bois aggloméré, les parfums… On peut aussi énumérer l’émanation des gaz CO et CO2. La ventilation mécanique contrôlée lutte enfin contre les acariens, les microbes, les allergènes liés aux végétaux et animaux, les odeurs, les fumées, les moisissures, les poussières… L’évacuation de ces solvants aide à désaturer l’air du logement et à assurer la bonne santé des résidents. Évacue l’humidité de l’air ambiant L’une des fonctions essentielles de la ventilation mécanique contrôlée est d’éviter l’installation de l’humidité dans la maison. Elle offre ainsi la possibilité d’aspirer sous forme de vapeur d’eau, l’air vicié à travers des bouches d’aération situées dans les différentes pièces humides. Elle remplace ensuite ce dernier par l’air frais issu de l’extérieur. C’est un renouvellement qui s’effectue de manière automatique pour offrir un confort maximal. Le dispositif de VMC absorbe au quotidien dans un logement d’importantes quantités de vapeur d’eau (des dizaines de litres). Cette dernière peut provenir de la respiration, de la cuisson, de la lessive, du

Quel est le prix d’une pompe à chaleur ?

Beaucoup d’entre vous cherchent à faire des économies d’énergie. Pour cela, l’installation d’une pompe à chaleur (PAC) est une solution. Avant de vous lancer, vous vous demandez peut-être qu’elle est le coût de ce système de chauffage, de quoi dépend ce prix, quelles sont les aides disponibles et enfin quel est le retour sur investissement ? Cette article vous apporte tout ce que vous devez savoir sur la pompe à chaleur avant de faire votre choix. Les facteurs qui influencent le prix d’une pompe à chaleur Le prix d’installation d’une pompe à chaleur dépend de plusieurs facteurs. Les principaux facteurs à prendre en compte pour déterminer le prix sont le type d’appareil et sa performance, la surface à chauffer ou encore la difficulté de pose de l’appareil. Les types de pompe à chaleur Le prix d’une pompe à chaleur varie en premier lieu en fonction du type d’appareil choisi car il en existe plusieurs. En effet, si le fonctionnement reste identique, chaque type d’appareil va puiser l’energie nécessaire pour produire de la chaleur a différents endroits. Les PAC aérothermiques puisent l’énergie contenu dans l’air extérieur pour la restituer sous forme de chaleur à l’intérieur du logement. Ce type d’appareil regroupe la pompe à chaleur air-air et la pompe à chaleur air-eau et sont les plus répandus en France. Les PAC hydrothermique (eau-eau) récupèrent les calories qui se situe dans l’eau. Il peut s’agir d’une nappe phréatique ou un cours d’eau ou un lac par exemple. Ces appareils sont plus rare car ils sont plus complexes et plus coûteux à installer. Les PAC géothermique récupèrent la chaleur dans le sol grâce à des capteurs enterrés assez profondément. Elles sont également plus rare, plus complexes et plus coûteuses à installer. Les PAC réversibles peuvent elles, créer de la chaleur en hiver et faire climatisation en été. Il s’agit plus d’une option qu’un type d’appareil. En effet, toutes les pompes à chaleur aérothermiques, géothermiques et hydrothermiques peuvent être réversibles. La marque de l’appareil peut être un gage de qualité. Elle peut donc augmenter le prix. Dans tous les cas, votre pompe à chaleur doit être certifiée NF PAC pour être de bonne qualité. La perfomance de la PAC L’intérêt d’une pompe à chaleur, c’est qu’elle est capable de produire plus d’énergie qu’elle n’en a besoin pour fonctionner. Comparé à une chaudière à gaz ou au fioul, une PAC produira la même chaleur mais en consommant 3 à 4 fois moins d’énergie. On parle alors d’un coefficient de performance (COP) élevé. Une PAC restitue en général 3 à 4 fois plus d’énergie qu’elle n’en consomme pour fonctionner. Son COP est donc élevé. Cependant, comme dans toutes les gammes de produits, les COP varient d’un modèle à l’autre. Plus il est élevé, plus le prix de la pompe à chaleur est élevé. La surface à chauffer La surface à chauffer à également une incidence sur le prix. En effet, plus le logement est grand, plus la puissance nécessaire pour chauffer l’ensemble de la maison est grande. La puissance d’une pompe à chaleur est également un facteur qui augmente le prix de l’appareil. La difficulté de la pose Le dernier facteur qui peut influencer le prix est la difficulté de la pose. En effet, même si la pose d’une pompe à chaleur est une opération assez rapide et facile pour un artisan certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), chaque logement est différent. En effet, il faut déterminer si le nouveau système de chauffage est compatible avec l’ancien. Y’a t’il un plancher chauffant auquel la pompe à chaleur peut se raccorder ? S’il n’y en a pas, il faudra alors installer des ventilo-convecteur dans chaque pièces à chauffer. Cela fait plus de travail pour l’entreprise et donc le prix de la pose peut augmenter selon les caractéristiques du logement. Le prix moyen d’une pompe à chaleur Le prix d’achat et d’installation Les pompes à chaleur aérothermiques sont les plus répandus en France. Le prix moyen est de 60 à 90€ / m2 pour une pac air-air soit 6000 à 9000€ pour une maison de 100 m2. lorsqu’il s’agit d’une pac air-eau, le prix est de 100 à 130€ du metre carré soit 10 000€ à 13 000€ pour une maison de 100 m2.   Prix pompe à chaleur en 2022 Type de pompe à chaleur Coût au m2 Coût pour 100 m2 air-air 60 à 90€/m2 6 000€ à 9 000€ air-eau 100 à 130€/m2 10 000€ à 13 000€ eau-eau 80 à 200€/m2 80 000€ à 20 000€ sol-sol 200 à 300€/m2 20 000€ à 30 000€ sol-eau 150 à 250€/m2 15 000€ à 25 000€ Il s’agit du prix pose comprise. En revanche, le prix ne tient pas compte des nombreuses aides financières disponibles. Celle-ci vont considérablement faire baisser le prix (voir ci-dessous) Le coût de l’entretien L’achat et l’installation d’une PAC est une chose mais il faut aussi compter les frais d’entretien. Avant, l’entretien était obligatoire pour les appareils qui avaient plus de 2kg de fluides caloporteur. La révision est maintenant obligatoire pour toutes les pompes à chaleur. Le prix de l’entretien n’est pas plus élevé que pour les autres types de chauffage. Sachez qu’une pompe à chaleur bien entretenu aura une durée de vie supérieure. Il faut compter environ 100€ à 300€ par an selon le type d’opération à réaliser. Il peut s’agir de simple réglages sur l’appareil, d’un dépoussiérage, d’une vérification des filtres ou un contrôle de l’étanchéité de l’appareil. Des opérations basiques similaires à l’entretien d’une chaudières classiques. Quelles aides pour l’installation d’une pompe à chaleur ? MaPrimeRenov’ MaPrimeRenov’ est la principale aide financière de l’état pour le financement des travaux de rénovation énergétique. Elle est disponible depuis le 1er janvier 2020. Elle remplace le crédit d’impôt à la transition énergétique (CITE). En ce qui concerne les pompes à chaleur, seuls les PAC air-eau sont éligibles à l’aide MaPrimeRenov‘. Le montant dépend de votre revenus fiscal et peut aller jusqu’à 4000€. Le tableau ci-dessous résume le montant des aides selon

Entretien chauffe-eau thermodynamique, que doit on faire ?

Le chauffe-eau thermodynamique est l’un des principaux systèmes qui contribuent au confort dans un logement. Il permet notamment de produire de l’eau chaude pour le chauffage intérieur, mais également pour un usage sanitaire. Un dysfonctionnement de cet appareil peut donc être un sérieux problème de confort, notamment en saison hivernale. Pour éviter cela, il est important d’entretenir régulièrement le système, afin de limiter les risques de panne subite. Alors, comment réaliser l’entretien de votre chauffe-eau thermodynamique ? Combien coûte une telle opération ? BAT Energie France vous explique tout ce que vous devez savoir sur le sujet. Ballon thermodynamique : principe et fonctionnement Le ballon thermodynamique ou chauffe-eau thermodynamique (CET) est un appareil domestique utilisé pour la production d’eau chaude. Contrairement à certains systèmes comme la chaudière à gaz ou électrique, il a l’avantage d’être particulièrement économique. Il permet de produire de l’eau chaude en permanence tout en consommant 3 à 4 fois moins d’énergie. Il s’agit d’une alternative écologique et économique aux appareils de chauffage classique. Faire installer un ballon thermodynamique vous permet en effet de réaliser d’importantes économies d énergie sur vos factures de chauffage, tout en réduisant votre empreinte écologique. Simuler mes aides   Si le CET atteint ce niveau de performance, c’est notamment en raison de son principe de fonctionnement par aérothermie. Le dispositif est équipé d’une pompe à chaleur intégrée qui lui permet de récupérer les calories gratuites présentes dans l’air. Celles-ci sont ensuite transformées en chaleur pour réchauffer l’eau du réservoir. Le ballon d’eau chaude thermodynamique fonctionne donc un peu comme la pompe à chaleur air-eau (PAC). Pourquoi entretenir votre CET ? Comme tous les appareils domestiques, le chauffe-eau thermodynamique n’est pas exempt de pannes ou de dysfonctionnements. Dans la majorité des cas, ces derniers sont causés par : les dépôts de calcaire dans le réservoir et les conduits, l’accumulation de poussière au niveau du filtre d’air, le gel des conduits d’eau. À cela s’ajoutent les problèmes électriques qui peuvent empêcher le démarrage ou le bon fonctionnement de la pompe à chaleur intégré. Quelle que soit la situation, une panne du CET peut altérer considérablement le confort de vie à l’intérieur de votre logement. De plus, certaines pannes sérieuses peuvent entraîner des dommages importants nécessitant le remplacement complet du dispositif. Ce qui implique des dépenses supplémentaires et imprévues. C’est notamment pour éviter ce risque qu’il est important de réaliser régulièrement un entretien complet du ballon d’eau chaude. Cela vous permet d’anticiper les dysfonctionnements et de les corriger au plus vite. C’est également un moyen efficace pour obtenir des performances optimales et augmenter la durée de vie de l’appareil. Entretien chauffe-eau thermodynamique : les opérations nécessaires S’il est important d’entretenir un chauffe-eau thermodynamique régulièrement, cela nécessite de réaliser certaines opérations spécifiques. Durant le processus d’entretien, le technicien tente en effet de détecter les éventuelles anomalies et de les réparer en cas de besoin. Pour cela, il doit contrôler et améliorer l’état général du CET, en réalisant certaines opérations telles que : la vérification des différents composants, le nettoyage de l’évaporateur, la vidange, le détartrage… Si certaines de ces interventions sont relativement simples à réaliser, elles nécessitent toutefois des compétences professionnelles adaptées pour garantir un résultat optimal. Il est donc recommandé de faire appel à un professionnel pour toutes ses opérations. La vérification des différents composants de l’appareil C’est la toute première opération à réaliser durant l’entretien d’un dispositif de chauffage thermodynamique. Lors de sa visite, le technicien contrôle les principaux composants de l’unité de production d’eau chaude. Il commence par rechercher les éventuelles fuites au niveau des conduits et des raccordements. Il vérifie ensuite la manœuvre du groupe sécurité. Le but est d’assurer que les raccordements du dispositif de sécurité sont bien en place et que la vanne se ferme hermétiquement. S’il s’agit d’un modèle sur VMC (ventilation mécanique contrôlée), le technicien vérifie également le système de ventilation. Il contrôle chaque filtre et chaque bouche d’aération afin d’avoir une idée précise sur l’état de toute l’installation. Après ce processus, l’artisan-professionnel procède à la réparation des éventuels défauts constatés. Le nettoyage de l’évaporateur L’évaporateur est un élément indispensable au fonctionnement du chauffe-eau thermodynamique. Il s’agit du composant qui assure le passage du fluide caloporteur de l’état liquide à l’état gazeux, avant que ce dernier ne soit réchauffé au niveau du compresseur. En cas de dysfonctionnement de ce composant, il peut donc être difficile ou même impossible d’avoir de l’eau chaude. Ce type de problème peut subvenir suite à une accumulation de poussière qui obstrue les conduits à l’intérieur du dispositif. Pour prévenir ce risque, il est important de nettoyer l’évaporateur. Cette opération nécessite de démonter en partie l’unité extérieure du ballon thermodynamique. Toutefois, le nettoyage est relativement simple. Il se fait généralement à l’aide d’une brosse de dépoussiérage. La vidange En principe, la vidange n’est pas une opération d’entretien régulier. Elle peut être réalisée une seule fois par an ou une fois tous les deux ans. Cependant, elle est indispensable dans certaines situations pour que le CET continue de fonctionner normalement. Cette opération est notamment recommandée lorsque le dispositif est très peu utilisé ou lorsqu’il est exposé au gel. Elle a pour but d’évacuer l’eau présente dans le ballon pour la remplacer par de l’eau propre et douce. Pour vidanger votre Chauffe-eau, commencez par couper votre alimentation électrique. Fermez ensuite le robinet d’arrivée qui permet de l’alimenter en eau. Une fois que cela est fait, assurez-vous que tous les robinets alimentés de sortie d’eau chaude sont ouverts. Enfin, ouvrez la vanne de vidange du chauffe-eau et laissez le réservoir se vider complètement. Le détartrage Les dépôts de calcaire sont l’une des principales causes de dysfonctionnement du chauffe-eau thermodynamique. Une forte accumulation peut obstruer les conduits du CET et réduire le débit de l’eau. Dans certains cas, cela altère également la qualité de l’eau chaude produite et engendre la corrosion des tuyaux. Pour ne pas en arriver là, vous devez faire détartrer la cuve de votre CET. Cette opération est plus complexe et plus chronophage. Elle nécessite non seulement de vider la cuve, mais également de nettoyer toute sa paroi intérieure à l’aide de produits spécifiques. Une fois

Quels sont les inconvénients d’une pompe à chaleur ?

La pompe à chaleur (PAC) est un équipement de chauffage qui réalise des transferts thermiques d’un milieu avec un niveau de température donné à un autre. Il est utilisé au sein de plusieurs logements pour réchauffer les pièces à vivre. Malgré ses nombreux avantages, cet appareil de chauffage ou de climatisation possède aussi quelques points faibles. BAT Énergie France vous fait le point des inconvénients de la pompe à chaleur. Qu’est-ce qu’une pompe à chaleur (PAC) ? Couramment appelée PAC, la pompe à chaleur est un équipement thermique qui capte la chaleur à l’extérieur d’un bâtiment pour l’amener à l’intérieur. Le but est de diffuser un air ambiant chaleureux au sein des logements. La PAC extrait l’énergie thermique à partir de l’air, de l’eau ou de la terre selon le modèle. D’autres dispositifs permettent également de combiner plusieurs sources d’énergie. Selon son sens, la pompe à chaleur peut être considérée comme un système de chauffage ou de climatisation. Elle fonctionne comme un réfrigérateur inversé dans le cas du chauffage et suit le fonctionnement classique pour la climatisation. Lorsqu’elle réalise ces deux fonctions à la fois, le système est appelé thermofrigopompe. Les pompes à chaleur se déclinent en une multitude de modèles (PAC air-air, air-eau, géothermique, PAC avec ballon d’eau chaude…). Elles varient selon le phénomène physique employé, la source d’énergie utilisée et le vecteur d’énergie thermique. Leur fonctionnement est basé sur un cycle de changement de phase qui comporte quatre temps : compression – condensation – détente – évaporation. Quels sont les inconvénients de la pompe à chaleur ? Malgré ses nombreux avantages et notamment sa capacité à diffuser de la chaleur dans un logement, la pompe à chaleur a aussi quelques inconvénients. Il est important d’avoir ceux-ci en tête lorsque l’on souhaite utiliser l’appareil pour le chauffage ou la climatisation. Des performances variables selon la température Parmi les avantages les plus populaires de la pompe à chaleur figure celui du rendement ou des performances. En effet, une pompe à chaleur produit plus d’énergie sous forme de chaleur qu’elle n’en consomme (électricité). On retrouve ainsi sur le marché des systèmes de PAC de coefficient de performance (COP) pouvant atteindre 4 ou 5, voire plus. Ces systèmes sont capables de produire 3 à 4 fois plus de chaleur à partir d’une quantité donnée d’électrique. Pour présenter un bon rendement, les pompes à chaleur air-eau et air-air ont toutefois besoin d’une température extérieure moyennement élevée. Lorsque vous habitez dans une région froide, la PAC a ainsi un rendement assez moyen. En effet, plus il fait froid, plus le système de pompage de la pompe à chaleur tourne pour apporter de la chaleur de l’air extérieur. Entre 2 et -7 °C, la consommation électrique de la pompe à chaleur augmente considérablement. En dessous de -20 °C, les pompes à chaleur cessent de fonctionner, car leur fluide frigorigène n’arrive plus à s’évaporer. Dans les régions très froides, il est essentiellement conseillé d’utiliser des pompes à chaleur air-eau bivalentes parallèles qui sont plus efficaces. Il est également conseillé de prévoir un appareil de chauffage d’appoint qui peut prendre le relais en cas de perte de puissance de la pompe à chaleur à cause de la chute drastique des températures extérieures. Le niveau sonore élevé de l’unité extérieure de la PAC La grande majorité des modèles de pompe à chaleur air-air ou air-eau sont très bruyants. L’unité extérieure de l’appareil de chauffage émet un bruit continuel qui s’accentue avec le vieillissement. Il est de ce fait important de vérifier le nombre de décibels émis par l’équipement avant tout achat. De plus, il est important d’éviter de disposer les pompes à chaleur contre le mur d’une chambre à coucher ou d’une quelconque pièce. Cela permet d’éviter les vibrations pouvant être très gênantes pour les occupants. Le niveau de bruit d’une pompe à chaleur peut également être à l’origine de troubles du voisinage lorsqu’il perturbe les résidents des propriétés voisines. Le propriétaire peut alors avoir des ennuis avec la justice selon le niveau de nuisance occasionné. Même s’il existe aujourd’hui des systèmes de PAC de plus en plus silencieux, notamment dans le haut de gamme, le niveau sonore de la plupart des pompes à chaleur reste un frein. C’est notamment le cas lorsque vous souhaitez l’installer sur une terrasse. Pour cela, qu’elle soit mise en place dans une construction neuve ou dans le cadre d’une rénovation, il est important de bien définir la disposition et le sens d’installation de la PAC. L’utilisation d’une solution d’insonorisation est également un moyen efficace de limiter les nuisances. Pour être efficace, la pompe à chaleur doit aussi être disposée à l’abri du vent. Vous pouvez faire appel à un spécialiste de ce système de chauffage comme BAT Energie France pour vous aider à identifier un emplacement idéal. Un prix d’installation élevé L’installation d’une pompe à chaleur coûte assez cher, même s’il existe des aides financières telles que MaPrimeRénov’ et les certificats d’économie d’énergie qui permettent de réduire la facture d’achat. Elle est notamment plus onéreuse à la vente qu’une chaudière fonctionnant au gaz ou au fioul. Le prix d’acquisition moyen tourne autour de 5 000 à 10 000 euros pour les pompes à chaleur aérothermiques et 8 000 à 16 000 euros pour les pompes à chaleur air-eau. L’installation complète d’une PAC géothermique peut quant à elle vous coûter jusqu’à 50 000 euros. Même si la durée d’amortissement est le plus souvent très intéressante (récupération en 10 ans en moyenne), le budget à prévoir pour la mise en place complète reste conséquent. Des coûts de fonctionnement considérables Avec l’utilisation d’une pompe à chaleur, il se peut que votre facture d’électricité double, surtout en période hivernale. Même en été, la production de la climatisation par la PAC est assez coûteuse, comparativement à une chaudière à gaz ou fioul. L’installation de cet équipement peut parfois nécessiter que vous demandiez en amont au fournisseur d’énergie si votre localisation permet au réseau d’assurer une certaine puissance électrique. Certaines localités où le réseau électrifié est faible n’offrent pas la possibilité d’installer par une PAC. D’autres installations fonctionnent

Quel est le prix d’un chauffe-eau thermodynamique ?

Le ballon thermodynamique est un investissement avantageux à moyen et à long terme. Il vous aide à diviser votre facture d’eau chaude par 3, voire 4. C’est en effet un équipement très économique qui vous permet aussi de bénéficier de certaines subventions de l’État lors de son achat et de son installation. BAT Energie France vous montre le prix d’un chauffe-eau thermodynamique et à quelles aides il vous donne droit. Prix d’un ballon thermodynamique : les critères à considérer Le prix du chauffe-eau thermodynamique se fixe en fonction de plusieurs paramètres. En effet, il existe de nombreux modèles de ballon thermodynamique pour chauffer l’eau. Chaque version dispose de ses particularités qui lui offrent la possibilité de s’adapter aux besoins en eau chaude de chaque maison. Avant d’installer un ballon d’eau chaude thermodynamique, vous devez prendre en compte de nombreux paramètres lors de l’achat. Le coefficient de performance Le coefficient de performance (COP) représente la quantité de chaleur que produit l’appareil pour 1 kWh d’électricité consommé. Pour calculer le COP, il faut diviser la quantité de chaleur produite par la quantité d’électricité consommée. Il se situe le plus souvent entre 3 et 4. plus le COP est élevé, plus le système est performant. Ceci peut également expliquer le prix d’achat élevé de ce chauffe-eau. La technologie et le mode de fonctionnement Le ballon thermodynamique sur air extrait est en général plus cher que les chauffe-eaux thermodynamiques sur air intérieur et les chauffe-eaux sur air extérieur. Ceci s’explique par le fait que le chauffe-eau sur air extrait fonctionne avec un appareil de ventilation, notamment une ventilation mécanique contrôlée (VMC). Le prix d’achat élevé du modèle est dû à la présence de cette pièce. Le prix minimum d’un ballon thermodynamique sur air extrait est de 2 500 euros. Le ballon thermodynamique sur air extérieur coûte quant à lui au minimum 2 000 euros. La puissance de la résistance électrique couplée au chauffe-eau Lorsque la résistance électrique fonctionne à pleine puissance, elle engendre le plus souvent une importante consommation électrique. Cette consommation énergétique implique aussi plus de dépenses. La résistance d’un ballon d’eau chaude thermodynamique varie entre 1 200 et 3 000 W. L’interface et les fonctionnalités du ballon thermodynamique La plupart des ballons d’eau chaude thermodynamiques sont dotés d’une interface. Cette dernière aide l’utilisateur à gérer leur fonctionnement selon ses besoins en eau. Cette interface offre même la possibilité de contrôler le chauffe-eau à distance. De nombreux ballons thermodynamiques sont désormais connectés. Ce sont des appareils qui ont la cote, car ils disposent de plusieurs fonctionnalités facilitant leur utilisation. La capacité du ballon thermodynamique Le prix du ballon thermodynamique peut aussi varier en fonction de la capacité de sa cuve. Plus il est grand, plus son coût est élevé. Cela peut cependant vous desservir si, pour faire des économies, vous décidez de prendre un modèle petit sans tenir compte de votre consommation en eau chaude. N’hésitez pas à opter pour un modèle dont la cuve est capable de contenir le volume d’eau chaude adapté à votre consommation, surtout lorsque vous disposez d’assez de place dans votre maison. Chez BAT Energie France, nous vous conseillons sur le bon choix de votre ballon d’eau chaude thermodynamique et nous réalisons son installation. Simuler mes aides Le prix moyen d’un ballon thermodynamique Le prix du ballon d’eau chaude thermodynamique dépend de plusieurs critères. En moyenne, il faut prévoir entre 2 000 euros et 5 000 euros pour l’achat et la pose. L’installation de ce système de chauffage d’eau coûte en général entre 500 et 1 000 euros. La performance de l’appareil étant fortement liée à la qualité de l’installation, il est recommandé de recourir à un professionnel pour la pose. Pour éviter d’être surfacturé, vous pouvez demander des devis à plusieurs professionnels simultanément. Cela vous permettra d’être mieux renseigné par rapport au coût d’installation. Vous pourrez alors opter pour le professionnel dont le prix et les qualifications vous avantagent le plus. N’hésitez donc pas à nous demander un devis pour effectuer une installation au juste prix de votre chauffe-eau thermodynamique. Le coût de l’entretien d’un ballon thermodynamique Pour bien fonctionner, le ballon thermodynamique a besoin d’un entretien régulier. C’est ainsi qu’il pourra conserver sa performance durant 10, 15, et même 20 ans. Il ne s’agit pas par contre d’un entretien très poussé. Vous devez dépoussiérer le système et faire son nettoyage au moins une fois par an. C’est un entretien facile que vous pouvez faire vous-même sans dépenser un sou. Une vidange est également nécessaire de temps en temps. Celle-ci nécessite par contre l’intervention d’un professionnel. Ce dernier vous prendra entre 100 et 200 euros en moyenne pour faire cette vidange. Pour vous assurer du bon état de votre ballon thermodynamique, vous devez aussi régulièrement vérifier la vanne de sécurité ainsi que son état général. Il faut de même contrôler la présence ou non de fuites et nettoyer l’évaporateur ainsi que les grilles. Il est nécessaire d’effectuer l’entretien de votre appareil pour éviter les désagréments tels que les fuites, les pannes et tout autre problème. C’est aussi important pour prolonger la durée de vie de l’appareil. Les aides disponibles pour l’installation d’un ballon thermodynamique Dans le cadre de la transition énergétique, le gouvernement français encourage les ménages à mettre leurs habitations aux normes. À cet effet, il leur propose des aides financières pour la réalisation des travaux de rénovation écologique comme l’installation d’un chauffe-eau thermodynamique. Plusieurs autres organismes mettent aussi à disposition des foyers français cette aide. Vous avez donc le choix parmi une pléthore de subventions pour l’achat et l’installation de votre ballon thermodynamique. L’éco-prêt à taux zéro L’éco-prêt à taux zéro ou l’éco-PTZ vous aide à emprunter à taux nul. C’est un prêt accessible aux propriétaires dont le logement a été bâti depuis au moins 2 ans. Les constructions éligibles doivent aussi être habitées et utilisées comme résidences principales. En fonction des travaux, vous pourrez bénéficier de 15 000 euros à 30 000 euros. MaPrimeRénov’ Cette aide financière prend en charge jusqu’à 90 % du coût des travaux de rénovation. MaPrimeRénov’ est attribuée aux propriétaires dont le logement sert de

Quelles sont les avantages d’un chauffe-eau thermodynamique ?

Le chauffe-eau fait le plus souvent partie des appareils qui consomment le plus d’énergie à la maison. Beaucoup de personnes sont alors à la recherche d’une solution plus économique lorsqu’elles doivent choisir leur ballon de chauffage. Pour la construction de logements neufs ou pour une rénovation, l’achat d’un chauffe-eau thermodynamique se présente ainsi comme une alternative intéressante pour de nombreux ménages. Ses besoins en énergie sont bien inférieurs à ceux d’un chauffe-eau électrique ou à gaz classique. Vous ferez des économies grâce à son système de fonctionnement. BAT Energie France vous montre les différents avantages d’un chauffe-eau thermodynamique. Quel est le mode de fonctionnement d’un chauffe-eau thermodynamique ? Le chauffe-eau thermodynamique utilise un système qui capte l’énergie présente dans l’air pour pouvoir produire de la chaleur. L’appareil permet ainsi de combler les besoins d’une habitation en eau chaude, à la cuisine ou encore à la salle de bains. Il ne faut pas confondre le chauffe-eau thermodynamique avec le chauffe-eau solaire. Le premier est hautement adaptable alors que l’autre n’est pas compatible avec tous les logements. Pour fonctionner, le chauffe-eau thermodynamique se base sur les calories dans l’air pour créer de la chaleur. L’appareil est équipé d’une pompe à chaleur (PAC) air-eau qui va chauffer l’eau disponible dans le ballon. C’est un principe simple, qui aide tout le ménage à profiter d’un système favorisant de véritables économies en énergie. Simuler mes aides   Les principales composantes d’un chauffe-eau thermodynamique sont ainsi : le ballon de stockage, la pompe à chaleur électrique, une résistance électrique. En fonction de l’installation, la pompe à chaleur utilise une source d’air pour chauffer de l’eau stockée dans le ballon thermodynamique. La résistance est ajoutée dans le système pour compléter le processus de chauffage, ce qui est très pratique dans certaines situations. Pourquoi choisir un chauffe-eau thermodynamique ? De nombreuses raisons justifient la nouvelle popularité du chauffe-eau thermodynamique. L’appareil est plutôt simple à installer, car il ne nécessite pas souvent de grands travaux. C’est aussi une solution à la fois écologique et économique. Pour installer un chauffe-eau thermodynamique, vous pouvez solliciter les services d’une entreprise comme BAT Energie France afin de bénéficier de conseils avisés. Une installation facile Vous n’aurez pas de grandes difficultés pour obtenir un système de production d’eau chaude sanitaire avec un chauffe-eau thermodynamique. Il suffit de choisir l’installation qui correspond à votre habitation. Vous pouvez opter pour une machine qui fonctionne sur : air ambiant, air extérieur ou sur air extrait. En tenant compte de l’espace et de l’infrastructure dans la pièce, on privilégiera aussi un chauffe-eau horizontal ou vertical. Un chauffe-eau fonctionnant sur air ambiant est en mesure de capter et de refouler l’air à l’intérieur. Ce chauffage s’adapte facilement à n’importe quel logement. Le chauffe-eau pourra même utiliser la chaleur émise par votre chaudière ou votre sèche-linge pour récupérer des calories en plus dans l’air. Une pièce non habitée et bien ventilée de 10 m² au minimum sera requise, comme le garage, la buanderie ou le cellier, pour refroidir l’air. L’installation sur air extérieur utilise un autre principe pour produire de l’eau chaude sanitaire. Ici, les travaux demanderont la mise en place de gaines pour assurer l’entrée et la sortie de l’air extérieur. Vous n’aurez pas besoin de disposer d’une surface minimum, car la pièce où se trouve le chauffe-eau thermodynamique n’est pas impactée. Pour la configuration sur air extrait, le chauffe-eau thermodynamique est raccordé à la VMC du logement. Vous évitez ainsi d’entreprendre des travaux pour mettre des gaines dans les murs en utilisant les systèmes de flux d’air déjà présents. La VMC simple est cependant la seule compatible avec un ballon thermodynamique. Pour avoir les meilleurs rendements avec votre chauffe-eau, il faut tenir compte de plusieurs éléments comme l’emplacement du ballon, son dimensionnement, la température, etc. Performance optimale et économie d’énergie Le ballon d’eau chaude thermodynamique est de plus en plus adopté pour la construction de maisons neuves en raison de ses performances remarquables. L’un des avantages du chauffe-eau thermodynamique est de bénéficier d’une économie d’électricité allant le plus souvent de 40 à 50 % comparativement à un ballon classique à accumulation. Pour vérifier la consommation de l’appareil, il faut analyser le COP (coefficient de performance) et le temps de chauffe. Le COP est le rapport entre les quantités de chaleur créées et consommées pour le fonctionnement du chauffe-eau. Un COP entre 3 et 4 veut dire que l’appareil produit 3 à 4 fois plus d’énergie que sa consommation. Un coefficient élevé implique alors de meilleures performances et une facture d’électricité réduite. En ce qui concerne le temps de chauffe, il se situe entre 4 et 8 heures en moyenne pour un chauffe-eau thermodynamique. Cela dépend aussi de la capacité du ballon, comprise entre 200 et 300 litres de façon générale. Le ballon de 300 litres est suffisant pour couvrir les besoins quotidiens en eau chaude (60°) d’un foyer de 4 à 6 personnes. Tour cela permet de constater que le chauffe-eau thermodynamique possède des avantages considérables. Vous réalisez des économies importantes en termes d’énergie pour la production de l’eau chaude sanitaire. Le système est aussi rapide avec un dispositif qui repose sur un élément toujours disponible et inépuisable, l’air. Simuler mes aides   Une solution écologique Le chauffe-eau thermodynamique est équipé d’un système de pompe à chaleur intégrée pour récupérer toutes les calories qui sont disponibles dans l’air. Avec une installation sur air ambiant, la machine pourra même utiliser les calories perdues par vos appareils électriques à proximité comme le congélateur, le lave-linge, etc. Elle se sert donc d’une énergie gratuite et écologique. Les études effectuées ont aidé à noter une économie d’eau allant jusqu’à 600 litres chaque jour et une réduction pouvant aller jusqu’à 70 % sur la facture énergétique. Les fabricants révèlent également qu’un appareil thermodynamique rejette jusqu’à 10 fois moins de CO2 qu’une source d’énergie fossile comme le gaz ou le fioul. Cela est faisable malgré les taux parfois plus élevés qu’on peut observer pour produire de l’eau chaude durant les pics de consommation hivernaux. D’autres innovations sont d’ailleurs prévues dans ce sens avec les chauffe-eaux thermodynamiques qui seraient prochainement reliés

Quelles étapes pour la pose d’un chauffe-eau thermodynamique ?

La production d’eau chaude sanitaire est le deuxième poste des dépenses énergétiques d’une habitation après le chauffage. 12% de l’énergie consommée concerne la fabrication d’eau chaude. Le ballon thermodynamique peut vous permettre de réduire vos factures d’énergie car il est une solution économique tout en s’adaptant à vos besoins. Mais quelles sont les étapes pour l’installation de ce type de ballon ?  Qu’est ce qu’un chauffe-eau thermodynamique (CET) ? Un ballon thermodynamique peut convenir à tous types de logement. C’est une solution pour produire de l’eau chaude sanitaire tout en permettant de réaliser des économies et en respectant l’environnement. Le ballon s’adapte à vos besoins.  Il fonctionne grâce à l’utilisation d’énergie gratuite présente dans l’air. Il chauffe l’eau selon le principe de l’aérothermie similaire à celui une pompe à chaleur.  Différents types de ballon : Sur air ambiant  Il va capter les calories présentes dans l’air ambiant et se servir de cette énergie pour chauffer l’eau sanitaire. La PAC est directement intégrée au ballon et le système puise les calories dans la pièce ou il se trouve. L’installation fonctionne très bien pour des températures allant de -5°C à 43°C variable en fonction du fluide frigorigène. Lorsque la température est trop haute ou trop basse, une résistance prend le relais pour produire l’eau chaude nécessaire au logement. Sur air extérieur (split) Ce type de ballon est séparé en deux parties : le chauffe-eau installé dans l’habitation et la pompe à chaleur situé à l’extérieur. Les calories captées en air extérieur sont transférées via une gaine de la PAC au ballon. L’air froid est ensuite conduit à l’extérieur dans une seconde gaine pour ne pas baisser la température du système. Sur air extrait  Ce type d’appareil nécessite obligatoirement une VMC car le ballon est raccordé à la ventilation. Afin d’assurer la production d’eau chaude, le système exploite les calories présentent dans l’air vicié de votre logement. Lorsque l’air de la VMC se renouvelle, l’air n’est pas rejeté directement dehors, en effet, la pompe à chaleur se charge de récupérer l’énergie stagnante.  Comment installer un ballon thermodynamique ? Le CET nécessite quelques conditions avant l’installation même s’il est facilement adaptable. Le logement doit disposer d’une pièce de 20m3 de préférence dans une cave, un garage et une buanderie. Si vous ne disposez pas d’une pièce suffisamment grande vous pouvez raccorder le système à une gaine qui exploite la chaleur d’une pièce adjacente. Pour être sûre de la qualité de la prestation, il vaut mieux faire appel à un professionnel RGE. De plus, vérifiez les références de l’installateur et optez pour un ballon thermodynamique certifié “NF Performance Chauffe-eau thermodynamique”. L’installation prend environ deux jours. Ensuite le professionnel est le mieux qualifié pour répondre à vos besoins d’eau chaude sanitaire en dimensionnant parfaitement le ballon. Avec un CET mal dimensionné, vous risquez de surconsommer et donc de ne faire aucun retour sur investissement. Pourquoi opter pour un CET ?  Un équipement économique  Le ballon thermodynamique est un réel investissement pour générer des économies tout au long de l’année sur vos factures d’énergie. Le retour sur investissement de ce système performant avec une durée de vie d’environ 20 ans est rapide. Un appareil écologique Le chauffe-eau thermodynamique utilise une énergie renouvelable et inépuisable qui est l’air présente dans les pièces de votre maison ou à l’extérieur. Ensuite ce type de ballon consomme moins que d’autres systèmes au gaz ou à l’électrique tout en restant aussi performant. Rapidité de l’installation Cet appareil économique et écologique est rapide à installer, soit en moyenne 2 jours par des professionnels qualifiés. Respect des normes  Le ballon thermodynamique respecte les normes RT 2012 et RE 2020 en vigueur.  L’éligibilité aux aides L’installation par des ouvriers certifiés RGE est éligible aux aides financières pour la transition énergétique.  Quelques inconvénients Les seuls inconvénients du CET est qu’il peut être un peu encombrant et il faut prévoir de le mettre à l’écart des pièces de vie pour ne pas entendre les nuisances sonores qu’il peut émettre.  Combien coûte l’installation de cet appareil ?  Le prix de l’installation dépend principalement de deux facteurs : du modèle choisi et de la difficulté de l’intervention. Il faut compter environ 3 500€ pour l’achat et l’installation du ballon thermodynamique performant et de qualité. Le prix va aussi dépendre de la puissance, la performance (COP) et la gamme du CET. Investir dans un tel appareil est bénéfique et très rentable sur le long terme. De plus, de nombreuses aides sont disponibles pour alléger le coût de cette installation. Simuler mes aides   Les étapes pour la pose d’un chauffe-eau thermodynamique Découvrez les étapes à suivre pour l’installation de votre ballon thermodynamique : Etape 1 : Choisir un emplacement  Comme nous avons pu le voir précédemment le CET nécessite quelques spécificités d’aménagement. L’emplacement dépend principalement du type de système choisi. Mais généralement, l’appareil est placé dans une pièce isolée non chuaffée.  Etape 2 : L’installation du chauffe-eau  Déposez votre ballon en orientant les sorties hydrauliques et d’alimentation en direction des raccordements disponibles dans la pièce. Vérifiez que votre appareil est bien droit à l’aide d’un niveau à bulle avant de le fixer au sol avec la patte de fixation prévue à cet effet.  Etape 3 : Branchez l’eau à l’installation Raccordez la sortie d’eau chaude du ballon au réseau domestique à l’aide d’un flexible. Selon les types de canalisations, il faut raccorder ou installer l’arrivée d’eau froide sur un groupe de sécurité se situant entre le ballon et la canalisation.   Etape 4 : Le raccordement électrique  Le raccordement électrique se fait de la même manière que pour un ballon classique, mais sans le contacteur heures pleines et creuses car le CET fonctionne en permanence. Etape 5 : La prise d’air Préférez des conduits rigides et isolés. Veillez à ce qu’ils soient le plus courts possible avec un minimum d’écart de 10 cm entre le mur et l’appareil et 40 par rapport au plafond. Votre tableau électrique doit impérativement contenir une ligne et un disjoncteur dédiés à l’alimentation de votre ballon.  

Pourquoi ventiler par la fenêtre ne suffit pas ?

Pour garder une air sain à l’intérieur d’un logement, il est nécessaire de le renouveler en permanence. En effet, l’air à l’intérieur d’un logement clos à tendance à être pollué. Avec le temps, il se charge en CO2, contient de la poussière etc… On dit alors que l’air intérieur du logement est vicié. Celui-ci peut avoir un effet néfaste sur notre santé si nous le respirons trop longtemps.  On pense alors qu’ouvrir les fenêtres suffit pour ventiler un logement. Si c’est un bon réflexe en l’absence d’autres systèmes de ventilation, cela ne suffit pas ! Dans cet article, BAT Energie vous explique pourquoi ouvrir les fenêtres pour aérer un logement n’est pas forcement la bonne solution et pourquoi il est préférable d’installer une ventilation mécanique controlée (VMC). Une solution incomplète La première des raisons qui explique que ventiler son logement en ouvrant les fenêtres ne suffit pas est que cette solution est incomplète. En effet, ouvrir la fenêtre d’une pièce est un bon réflexe mais pour être véritablement efficace, il faudrait ouvrir l’ensemble des fenêtres de toutes les pièces de la maison en même temps pour que l’ensemble de l’air de la maison soit entièrement renouvelé. Et ce plusieurs fois par jours. Elle dépend de votre volonté Ce qui nous amène au deuxième inconvénient de cette solution : Elle dépend de votre volonté. Il peut être difficile d’avoir le temps et l’envie d’ouvrir toutes les fenêtres de sa maison en même temps pendant 5 minutes minimum et plusieurs fois par jour. Si cela peut se faire facilement l’été, il est difficilement envisageable d’avoir la motivation de mettre en oeuvre cette solution plusieurs fois par jours en plein hiver. Imaginons malgré tout que vous ayez cette volonté, d’autres problèmes se poserait encore. Une solution intermittente La volonté ne suffit pas toujours. Ouvrir ses fenêtres plusieurs fois par jour pour aérer provoquerait un problème de ventilation intermittente. Cela signifie que le taux d’humidité et de CO2 de l’air intérieur de votre logement fluctuerait trop fortement entre les moments ou les fenêtres sont ouvertes et le moment ou elles sont fermées. Et cette fluctuation trop violente n’est pas forcement une bonne chose. L’inconfort thermique Respirer un air sain chez soi est primordial mais cela ne doit pas obligatoirement primer sur votre confort thermique. Et c’est exactement ce que cette solution ferait. En effet, ouvrir toutes ses fenêtres en hiver permettrait en effet de renouveler l’air intérieur de votre logement mais en sacrifiant la chaleur de votre foyer. En été, le phénomène inverse se produirait en emmagasinant la chaleur dans votre maison. Le gaspillage d’énergie Ce qui nous amène au dernier point : l’énergie gaspillée. En ouvrant toutes vos fenêtres en hiver, la température intérieure de votre logement baisserait fortement. Cela obligerait votre système de chauffage à compenser pour chauffer la maison à nouveau. Vos factures de chauffages ne feraient qu’augmenter. De plus, cela fatiguerait vos système de chauffage et diminuerait sa durée de vie car il serait trop sollicité. L’intérêt de la VMC La meilleur solution pour renouveler l’air intérieur de votre logement reste donc l’installation d’une VMC simple flux ou double flux. En effet, cette solution renouvelle l’air en permanence. Il n’y a donc plus de problème de volonté ou d’intermittence. Dans le cas d’une VMC double flux, l’air entrant est même chauffé grâce à un échangeur thermique. Cette solution vous permet donc de garder votre confort thermique et même de réaliser des économies d’énergie.

Quels sont les inconvénients d’un chauffe-eau thermodynamique ?

Le chauffe-eau thermodynamique est très plébiscité pour les importantes économies d’énergie qu’il offre par rapport aux chauffe-eau électriques. Facile à installer, il permet de profiter de l’eau chaude tout au long de l’année, quelle que soit la saison. Ce ballon d’eau hautement performant présente cependant des inconvénients. BAT Energie France vous fait le point sur les points forts du chauffe-eau thermodynamique ainsi que ses points faibles. Qu’est-ce qu’un chauffe-eau thermodynamique ? Le chauffe-eau thermodynamique est un appareil qui peut être domestique, agricole ou industriel et sert à la production de l’eau chaude sanitaire. Le système se compose d’une pompe à chaleur et d’un ballon de stockage d’eau. Il capte l’air ambiant de la maison et en extrait les calories qu’il utilise pour chauffer l’eau sanitaire que le ménage consommera. De plus en plus de propriétaires de maison privilégient l’installation d’un chauffe-eau thermodynamique à celui de tout autre appareil de production d’eau chaude sanitaire. Cela s’explique par son mode de fonctionnement écologique et de nombreux avantages qu’il présente. Simuler mes aides   Fonctionnement du chauffe-eau thermodynamique Le principe de fonctionnement de ce système de pompe à chaleur et de ballon d’eau repose sur le captage aérothermique : récupération de l’énergie naturellement présente dans l’air. Chauffage du ballon thermodynamique Le chauffe-eau thermodynamique possède une pompe à chaleur intégrée qui se sert d’un ventilateur pour aspirer l’air environnant. Cet air aide à réchauffer un fluide frigorigène qui circule dans un circuit fermé de l’appareil. L’air sera ensuite rejeté hors de l’habitation, dans un local, suite à l’extraction des calories qu’il contient. Pendant qu’il s’échauffe, le fluide frigorigène passe de son état liquide à un état gazeux afin de pouvoir être comprimé dans un compresseur. Sa température et sa pression augmentent alors très fortement. La chaleur issue de ce processus sera transférée vers le ballon de stockage d’eau à travers un échangeur thermique. C’est ainsi que l’eau sanitaire de votre logement est chauffée et prête à l’emploi. Un lien avec la VMC Lorsqu’il refroidit, le fluide frigorigène retrouve sa forme liquide initiale et le cycle de chauffage recommence. Ainsi, le fonctionnement du ballon d’eau thermodynamique repose en grande partie sur une source d’énergie renouvelable. C’est pour cela qu’il est possible d’accéder à différentes aides et subventions pour son installation. Le chauffe-eau thermodynamique peut utiliser l’air présent dans la pièce où elle est installée, l’air issu de la ventilation mécanique contrôlée (VMC) de l’habitation ou encore, et plus rarement, l’air extérieur. L’utilisation de l’air extérieur est une solution peu répandue, car elle manque d’efficacité en période de froid. Elle oblige également à percer un trou dans un des murs pour connecter le chauffe-eau à un bloc extérieur servant à capter l’air. L’air capté par le ballon d’eau thermodynamique ne doit être ni trop froid ni trop chaud. Il est donc préférable de coupler votre chauffe-eau thermodynamique à la VMC simple ou double flux. Cette astuce intéressante offre la possibilité d’augmenter le coefficient de performance (COP) du système de chauffage d’eau sanitaire et d’optimiser les économies d’énergie. Simuler mes aides   Avantages du chauffe-eau thermodynamique Le principe de fonctionnement du chauffe-eau thermodynamique constitue son premier avantage. Parce qu’il puise une énergie 100 % gratuite, l’appareil vous fait réaliser des économies électriques importantes. Sa consommation très faible vous permet d’économiser jusqu’à 60 % sur vos factures d’énergie par rapport à un chauffe-eau électrique. Un équipement fonctionnant en toute saison Contrairement aux autres solutions de production d’eau chaude sanitaire comme le chauffe-eau solaire, le chauffe-eau thermodynamique avec captage d’air présente un autre avantage certain : il fonctionne en hiver comme en été, sans être impacté par le rythme des saisons ou le mauvais temps. L’appareil dispose d’une résistance électrique en appoint qui s’active en cas de forte consommation. Lorsque la demande en eau chaude sanitaire augmente anormalement, une résistance électrique présente dans le ballon d’eau chaude prend automatiquement le relais. Grâce à ce système d’appoint associé à votre chauffe-eau, vous ne manquez jamais d’eau chaude même si les habitudes de consommation changent. Il est toutefois recommandé de bien dimensionner son installation afin de ne pas être obligé d’utiliser la résistance en permanence, car cela peut entraîner une hausse de la consommation électrique. Passez par BAT Energie France pour réaliser l’installation de votre chauffe-eau thermodynamique. Un appareil écologique Bien que son prix soit assez élevé, le chauffe-eau thermodynamique peut également être rentabilisé. On obtient le plus souvent le retour sur investissement en quelques années. L’appareil convient à une construction neuve, mais peut aussi être installé dans le cadre des travaux de rénovation énergétique dans un logement, car il répond à la réglementation thermique RE 2020 en vigueur en France. Le chauffe-eau thermodynamique est une machine écologique qui s’inscrit dans la transition énergétique. Il utilise en effet une énergie naturelle et renouvelable. Les émissions de CO2 sont très faibles avec ce chauffe-eau. De plus, vous pouvez bénéficier de certaines aides financières de l’État pour l’installation de votre ballon d’eau thermodynamique. Vous pouvez par exemple bénéficier de la prime MaPrimeRénov’ ou encore de la TVA à taux réduit à 5,5 % (quand les travaux sont réalisés par un professionnel RGE). L’éco-prêt à taux zéro et certaines subventions de l’Anah (Agence nationale de l’habitat) font aussi partie des aides dont vous pouvez bénéficier. Simuler mes aides   Chauffe-eau thermodynamique : les inconvénients Bien qu’il s’agisse d’un système de production d’eau chaude sanitaire très prisé, le chauffe-eau thermodynamique présente toutefois quelques inconvénients. Le bruit et la production de gaz à effet de serre Le bruit est l’un des inconvénients que beaucoup de propriétaires reprochent au chauffe-eau thermodynamique. Il résulte de la ventilation de l’appareil (la puissance sonore d’un chauffe-eau thermodynamique est d’environ 40 dB). En effet, comme le chauffe-eau fait appel à des systèmes de circulation d’air, des nuisances sonores plus ou moins importantes peuvent survenir. Cela se passe en cas de mauvais dimensionnement des conduits par rapport aux débits d’air. Le bruit peut légèrement dépasser celui d’un réfrigérateur, ce que tout le monde n’apprécie pas. Pour éviter les nuisances sonores, il est indispensable d’effectuer un examen attentif du circuit et désolidariser les conduits si nécessaire. Si vous avez

Isolation par l’extérieur : Avantages et inconvénients

L’isolation thermique des murs est un projet indispensable pour maintenir un niveau de confort optimal dans un logement durant toutes les saisons. Une bonne isolation génère des économies d’énergie, car plus une maison est isolée, moins elle consomme d’énergie. Pour isoler leurs murs, beaucoup de personnes choisissent l’ITE (isolation thermique par l’extérieur). BAT Energie France vous montre les avantages et inconvénients de l’isolation thermique des murs par l’extérieur pour une maison. Qu’est-ce que l’isolation thermique des murs par l’extérieur ? L’isolation thermique est une opération qui permet d’apporter un confort thermique et acoustique dans les maisons qui subissent des déperditions de chaleur. En général, l’on procède à l’isolation du toit, des murs et parfois du plancher. Pour l’isolation thermique des murs qui est très importante (25 % des déperditions thermiques proviennent des murs), on a recours à deux procédés. Il y a l’isolation par l’intérieur (ITI) et l’isolation thermique par l’extérieur (ITE). L’isolation thermique par l’extérieur consiste à ajouter un isolant aux murs par l’extérieur, au niveau de la façade. La première étape de l’opération consiste à préparer les murs de la maison pour recevoir le matériau isolant choisi. Il peut s’agir du polystyrène (PSE), de la laine de verre, de la laine de roche, de la fibre de roche, de panneaux de fibre de bois… Le matériau isolant est collé aux murs ou calé avec des plots de colle et chevillé ou encore fixé mécaniquement sur des profilés. Une fois le matériau posé, les artisans passent à la finition qui a pour but de protéger l’isolation des intempéries et du vent. La couche de finition peut être un complexe sous-enduit, un crépi décoratif hydrofuge ou un film d’étanchéité sous un bardage bois. Simuler mes aides   Quels sont les avantages d’une ITE ? L’isolation thermique des murs par l’extérieur est un procédé qui est prisé par de nombreux propriétaires. Cela s’explique par les nombreux avantages qu’il présente : confort thermique, économie d’énergie, haute performance thermique, ravalement de façade associé… Le confort thermique optimisé Se sentir bien chez soi, c’est bénéficier d’un confort thermique optimal. Lorsque vous résidez dans une maison mal isolée, vous souffrez fortement du froid pendant l’hiver et le chauffage ne permet pas toujours d’apporter le confort qu’il faut. Par contre, réaliser une isolation des murs par l’extérieur vous aide à protéger la maison contre les variations de température. Tout au long de l’année, et ce peu importe la saison, l’intérieur de votre maison est confortable, car la température est plus ou moins constante. Les économies d’énergie : un avantage indéniable de l’ITE En plus du confort thermique qui en découle, la principale raison pour laquelle l’on réalise une isolation des murs (que ce soit une isolation par l’intérieur ou une isolation thermique par l’extérieur) est l’économie d’énergie. En effet, lorsqu’on recouvre les parois de la maison avec des panneaux isolants rigides en polyuréthane ou en polystyrène, on supprime les déperditions d’énergie dues aux ponts thermiques. Résistants à l’humidité et aux intempéries, les panneaux isolants créent une enveloppe thermique qui vient protéger tout le bâtiment tel un manteau. C’est pour cela que l’isolation thermique des murs par l’extérieur est une solution qui offre la possibilité de réaliser d’importantes économies d’énergie. Puisque la chaleur est conservée dans la maison, vous n’avez plus besoin de surexploiter le chauffage, surtout en saison froide. En matière d’économie d’énergie, l’ITE est bien plus performante que l’isolation thermique par l’intérieur. Cette dernière n’arrive pas toujours à résoudre tous les problèmes de ponts thermiques et génère une inertie thermique assez faible en été comme en hiver. L’efficacité de votre isolation par l’extérieur et les économies d’énergie qui en découleront dépendent toutefois du matériau isolant choisi. Il est ainsi recommandé de bien choisir son entreprise d’isolation afin de bénéficier de conseils d’expert et d’obtenir des informations fiables pour bien choisir son matériau isolant. Une meilleure performance thermique L’isolation thermique des murs par l’extérieur est une solution qui offre toujours un haut niveau de performance thermique quand les travaux sont réalisés par des professionnels. Quand le matériau isolant est bien choisi, une ITE vous aide à répondre aux exigences de la norme RE 2020. À l’instar d’une l’isolation par l’intérieur, une ITE vous fait gagner jusqu’à 3 classes de DPE (diagnostic de performance énergétique), car il élimine efficacement les ponts thermiques. Une installation n’impactant pas la surface habitable L’isolation thermique par l’intérieur implique une réduction de la surface habitable d’une maison en raison de la pose de l’isolant sur les murs intérieurs. Avec une ITE, ce problème ne se pose pas. Les panneaux posés à l’extérieur n’ont aucune incidence sur les volumes des pièces du logement. De plus, une ITE est la meilleure solution pour isoler une maison déjà occupée dans le cadre des travaux de rénovation énergétique. En effet, pour réaliser une isolation par l’intérieur, il faut toucher aux branchements électriques et parfois quitter les pièces momentanément pour que les travaux puissent bien se dérouler. Par contre, avec l’ITE, le chantier n’entraîne aucune modification interne. Vous pourrez continuer à occuper la maison tout au long des travaux. La possibilité de rénover sa façade lors de l’ITE L’isolation thermique des murs par l’extérieur est considérée comme une méthode d’isolation 2 en 1, car elle va de pair avec le ravalement de façade. Le chantier se termine le plus souvent par des travaux qui servent à masquer le matériau isolant posé sur les parois de la maison. L’isolation et la rénovation de la façade de votre maison sont ainsi réalisées par la même occasion. Les professionnels appliquent des couches de peinture et des éléments décoratifs (bandeaux, corniches, moulures…) pour changer l’aspect du bâtiment et rendre la façade plus esthétique lors d’un ravalement. Vous avez un très large choix de solutions : plaquettes de parement ou briques, nouveau mur maçonné, enduit de façade ou crépi, bardage bois, bardage métallique, matériaux synthétiques… C’est pour cette raison que la réalisation d’une ITE augmente toujours la valeur d’un logement sur le marché immobilier. En plus d’en optimiser les performances énergétiques, elle rend la maison, sa façade et ses murs plus esthétiques. Bénéficier de plusieurs aides

Comment fonctionne une VMC double flux ?

Que ce soit en cuisine, dans les douches ou à la buanderie, la plupart des actions que nous menons au quotidien engendrent au sein de nos logements une forte humidité qui se transforme plus tard en vapeur et se répand, de manière progressive, dans toutes les pièces. Cela favorise la prolifération des moisissures et bactéries, deux éléments très nuisibles pour la santé. Pour pallier le problème, l’installation d’un système de ventilation est requise. Il s’agit d’ailleurs d’une obligation au sein de toute maison. S’il existe différents systèmes de ventilation, la VMC est l’une des meilleures options s’offrant à vous. Très efficace, leur installation s’adapte à tous les besoins. On distingue sur le marché la VMC simple flux et celle à double flux, deux modèles qui se différencient principalement au niveau des composantes et du fonctionnement. La VMC double flux présente une meilleure efficacité aussi bien en termes de performances que d’économies d’énergie. Faites appel à un spécialiste comme BAT Energie France pour bénéficier d’un système de qualité. Nos équipes interviennent partout dans l’Hexagone pour différentes prestations. Qu’est-ce qu’une VMC ? Comprendre ce qu’est une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) est essentiel pour mieux cerner le fonctionnement d’une VMC double flux. Il s’agit d’un dispositif mécanique permettant le renouvellement et la régulation de l’air intérieur d’une maison et de l’ensemble de ses pièces, en l’occurrence celles où l’on fait le plus usage de l’eau. L’installation de ce système de ventilation au sein d’un logement est d’une importance capitale pour garantir le bien-être et le confort thermique des résidents. La VMC se compose de plusieurs gaines d’évacuation qui, grâce à des bouches d’extraction, sont reliées à chacune des pièces humides de la maison. On les installe donc dans des pièces comme la buanderie, la cuisine ou encore la salle de bain, ce qui favorise le rejet de l’air vicié vers l’extérieur. En plus d’aspirer et de rejeter l’air vicié du logement, les bouches d’extraction favorisent également une entrée abondante de l’air frais depuis l’extérieur de l’habitation. Ces deux fonctions se réalisent de manière automatique. Un système VMC compte aussi, parmi ses composants, un extracteur d’air et des entrées d’air le plus souvent placées en hauteur dans les pièces de vie de la maison. Conçue pour répondre à différents besoins, la VMC dispose de plusieurs atouts. Elle participe tout d’abord à une bonne isolation de votre maison. Que ce soit lors de la construction ou d’une rénovation, les propriétaires qui désirent réduire leur consommation d’énergie devraient opter pour cette solution. Elle réduit le niveau de chaleur en été, vous offre un excellent confort, et ce tout en vous faisant réaliser des économies. Une VMC est aussi connue et appréciée pour sa capacité à évacuer l’air pollué de la maison ainsi que pour la protection qu’elle offre contre l’humidité. Pour ceux qui recherchent le système le plus performant, installer une VMC double flux est le choix par excellence. Pour ce qui est de son entretien, nous vous conseillons d’effectuer un nettoyage fréquent. En plus de l’installation du système, nous intervenons également pour assurer les tâches d’entretien et de maintenance de votre système de ventilation. Lors de l’intervention, nous remontons chaque composant et procédons à un nettoyage minutieux. Différences entre une VMC simple flux et double flux Un système de VMC double flux se différencie de celui d’une VMC simple flux sur différents aspects. BAT Energie France vous évoque les différences entre les deux systèmes de ventilation. VMC simple flux La ventilation mécanique contrôlée flux simple a pour principale fonction l’assainissement de l’air ambiant. Elle réalise cette fonction en procédant à une extraction de l’air et, par la même occasion, expulse la chaleur que génère le chauffage de la maison. Cela crée à ce niveau une déperdition énergétique. Pour corriger ce problème, certaines VMC flux simples sont conçues avec un système hygroréglable. Celui-ci a pour mission de limiter la perte d’énergie. Cela aide notamment à réaliser une faible économie sur le chauffage. Ce modèle de VMC simple flux se caractérise par une fonction unique qui consiste à renouveler l’air vicié dans l’habitation tout simplement. Le fonctionnement de ce système occasionne ainsi une forte déperdition thermique. VMC double flux Contrairement à une VMC simple flux, un modèle de ventilation à double flux dispose de deux fonctions. Sa première mission est d’assurer le renouvellement de l’air vicié tandis que la deuxième consiste à récupérer la chaleur. Pour assurer de manière efficace ces deux fonctions, l’installation d’une VMC double flux embarque non seulement un ventilateur, mais aussi un échangeur dont le rôle est de croiser les flux d’air froid et chaud, mais sans que ceux-ci se mélangent. À ce niveau, les calories présentes dans l’air chaud sont évacuées dans l’air froid. Ce phénomène est appelé la récupération de calories. Dans une VMC double flux, l’air qui pénètre de nouveau dans les pièces arrive enfin par une prise d’air unique et est insufflé dans l’ensemble des pièces de la maison. Quant à l’air vicié, il est rejeté à l’extérieur. La principale différence entre une VMC simple flux et double flux se situe au niveau de leurs fonctions respectives. La première ne favorise que le renouvellement de l’air vicié alors que le modèle flux double, en plus de renouveler l’air vicié, a été pensé pour récupérer la chaleur. Avec une VMC double flux, le pourcentage de chaleur récupérée peut ainsi atteindre 90 %. Il existe toutefois des modèles assez performants qui offrent la possibilité de récupérer jusqu’à 98 % de la chaleur perdue. Si vous recherchez le maximum de performance, il existe cependant une solution qui implique l’utilisation d’un puits canadien. En effet, en reliant ce dernier à votre système de VMC double flux, les pertes d’énergie peuvent être totalement évitées. La chaleur peut ainsi être récupérée à 100 %. Les avantages d’une VMC double flux Les avantages de la VMC double flux sont multiples. La stratification évitée La stratification se traduit par la stagnation de l’air froid au niveau du sol et la montée de l’air chaud. C’est un phénomène récurrent au sein des maisons qui ne

VMC simple flux et double flux, quelles différences ?

Sur le marché des ventilations, deux types d’appareils existent : La VMC simple flux ou double flux. Alors que le système simple flux ne fait qu’extraire l’air vicié d’un logement, une VMC double flux, quant à elle, préchauffe l’air avant de l’injecter à l’intérieur du logement. Ce système permet donc de réaliser des économies d’énergie. Dans cet article, nous vous expliquons les principales différences entre ces deux types de ventilation. Qu’est-ce qu’une VMC ? Dans un logement, l’air intérieur à tendance à se polluer. Au fil du temps, il contient de plus en plus de CO2, de poussières et autres polluants. De plus, l’humidité a également tendance à s’accumuler surtout dans les pièces humides comme la salle de bain. On dit alors qu’il s’agit d’un air vicié. Celui-ci doit être renouvelé car il peut avoir des effets néfastes sur la santé. La principale fonction d’une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC), est de renouveler en permanence l’air vicié d’un logement via des entrées d’air positionnées à différents endroits. VMC Simple flux VS VMC Double flux ? La VMC simple flux La VMC simple flux, qu’il s’agisse d’une VMC simple flux autoréglable ou hygroréglable, a pour but d’assurer le renouvellement permanent de l’air présent dans un logement clos. Elle évacue également l’humidité des pièces humides et prévient ainsi l’apparition de moisissures. Le système simple flux permet donc de préserver la qualité de l’air de votre maison. Ce système est plus efficace qu’une ventilation naturelle. L’air neuf extérieur pénètre par des entrées d’air en façade pendant que l’air vicié est évacué via des bouches d’extractions. Tout le système est relié à un extracteur généralement situé dans les combles. En aspirant l’air vicié, l’extracteur provoque une dépression dans la pièce qui permet à l’air frais extérieur de rentrer. Contrairement à un système double flux qui préchauffe l’air entrant, la VMC simple flux ne fait que renouveler l’air. Si l‘air intérieur est de meilleur qualité grâce à ce type de VMC (ce qui est quand même important), la ventilation simple flux ne permet pas de faire des économies d’énergie. De ce fait, très peu d’aides financières à la rénovation énergétiques sont disponibles pour son installation. La VMC double flux La VMC double flux est une ventilation simple flux améliorée. En effet, si elle remplit la même fonction qu’une ventilation simple flux en renouvelant l’air intérieur d’une habitation, la ventilation double flux le renouvelle en préchauffant l’air qui rentre dans le logement grâce à son échangeur thermique. En effet, l’air vicié (chaud) passe par l’échangeur thermique avant d’être extrait. Pendant le chemin, il croise l’air entrant (froid) et lui transmet sa chaleur avant d’entrer à l’intérieur. De ce fait, la VMC double flux est une solution beaucoup plus efficace en terme d’économies d’énergie. Elle permet de réaliser 15% à 20% d’économies sur la facture de chauffage. Pour cela, son installation est éligible à de nombreuses aides financières comme MaPrimeRénov’ (jusqu’à 4000€ selon votre profil), la prime énergie CEE, l’éco prêt à taux zéro et un taux de TVA réduit.

Comment choisir son chauffe-eau solaire ?

Grâce à ses avantages économiques et surtout écologiques, le chauffe-eau solaire devient l’un des systèmes de chauffage de l’eau les plus prisés en France. Pour bien en profiter, il est important de choisir un dispositif qui correspond réellement à vos besoins. Découvrez avec BAT Energie France quelques conseils pratiques pour bien choisir votre chauffe-eau solaire. Chauffe-eau solaire : ce qu’il faut savoir Le chauffe-eau solaire est un système de chauffage qui capte l’énergie du soleil par le biais des panneaux solaires pour fournir de l’eau chaude sanitaire. On parle de chauffe-eau solaire individuel (CESI) lorsqu’il est destiné à l’usage d’un seul foyer ou d’une maison individuelle. En général, il est utilisé pour compléter les autres systèmes de chauffage qui exploitent d’autres sources d’énergie comme l’énergie fossile, la biomasse, l’électricité… Dans certains cas, le chauffe-eau solaire peut remplacer totalement les autres systèmes de chauffage. Chauffe-eau solaire : fonctionnement Les panneaux solaires thermiques sont placés sur le toit pour capter les rayons du soleil puis les transforment en énergie thermique. Cette chaleur transite dans un tube à travers le fluide caloporteur jusqu’à un échangeur thermique (serpentin) situé dans le ballon de stockage. Le liquide caloporteur diffuse la chaleur qu’il a emmagasinée dans l’eau sanitaire. Une fois refroidi, le liquide caloporteur remonte vers le capteur pour recommencer le processus. Pendant les mauvais jours, une énergie d’appoint prend le relais. Les avantages d’un chauffe-eau solaire L’un des principaux avantages du chauffe-eau solaire est qu’il exploite une ressource inépuisable, propre et gratuite. C’est un dispositif écologique qui permet de réduire la production de déchets nucléaires et les émissions de gaz à effet de serre. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’installation d’un ballon d’eau chaude solaire est fortement encouragée par de nombreux collectivités et gouvernements. Si vous faites installer un chauffe-eau solaire par un artisan certifié RGE (reconnu garant de l’environnement), vous pouvez ainsi être éligible à plusieurs aides et primes à l’installation (MaPrimeRenov’, CEE, l’éco-prêt à Taux Zéro, le taux de TVA réduit à 5,5 %). BAT Energie France, nous vous accompagnons dans la réalisation de votre projet d’installation de chauffe-eau solaire individuel et de rénovation énergétique globale (isolation, pompe à chaleur, ballon thermodynamique, calorifugeage, VMC). Tous nos travaux énergétiques sont certifiés RGE pour vous aider à être éligible aux différentes aides financières mises en place par l’État. Cette certification vous garantit également une installation de qualité qui respecte les normes en vigueur. Nous offrons des solutions sur mesure qui s’adapte à vos besoins, et nous vous aidons dans vos diverses démarches administratives. En dehors de son aspect écologique, l’installation d’un ballon d’eau chaude solaire permet également de faire d’importantes économies sur vos factures d’énergie (entre 40 et 50 %). C’est un système facile à installer, fiable, durable qui nécessite peu d’entretien. Chauffe-eau solaire : quel modèle choisir ? Pour votre projet d’installation de chauffe-eau solaire, plusieurs modèles existent. Vous pouvez choisir entre le chauffe-eau solaire monobloc, le chauffe-eau solaire à éléments séparés, le système solaire combiné (SSC) et le panneau solaire deux en un (mixte). Le chauffe-eau solaire monobloc Dans ce système, le ballon de stockage et les panneaux solaires sont groupés sur un unique châssis rigide. Le chauffe-eau solaire monobloc est disponible à un prix très abordable. Son installation est très facile notamment dans le jardin ou sur une terrasse. Il est cependant plus difficile à installer sur une toiture fortement inclinée. Vous pouvez opter pour ce chauffe-eau solaire si vous habitez dans une région très ensoleillée. Ce modèle peut être connecté à un chauffage d’appoint. Les pertes thermiques peuvent cependant être importantes avec ce chauffe-eau solaire même si le ballon de stockage est bien isolé. C’est pourquoi ce système de chauffage de l’eau sanitaire est plus recommandé en été pour un usage unique. Le chauffe-eau solaire à éléments séparés Pour ce modèle de chauffe-eau solaire, le ballon est installé à l’abri dans un bâtiment annexe ou dans une pièce de la maison. Le prix de ce système de chauffage est plus élevé, mais il offre la possibilité de limiter les pertes thermiques. Les modèles de chauffe-eau solaire à éléments séparés les plus utilisés en France sont : le chauffe-eau solaire à circulation forcée, le chauffe-eau solaire à thermosiphon. Quel que soit le modèle, le chauffe-eau solaire à éléments séparés s’intègre facilement à l’architecture du logement et peut être utilisé efficacement tout au long de l’année. Le système solaire combiné (SSC) et le panneau solaire deux en un Le système solaire combiné associe le chauffage du logement et le chauffage de l’eau sanitaire. Ce chauffe-eau solaire dispose d’une sortie pour le chauffage et une autre pour l’eau chaude sanitaire. Dans ce cas, le liquide caloporteur circule dans un réseau de tubes intégrés au plancher. Ce système n’utilise pas de ballon d’eau de chauffage ni de radiateur. La dalle est donc utilisée comme zone de stockage de l’eau réchauffée. On parle le plus souvent de plancher solaire direct (PSD). Il est toutefois indispensable d’associer le système solaire combiné à une chaudière traditionnelle. Le panneau solaire deux en un aide à fournir de l’eau chaude sanitaire et de produire de l’électricité. Le panneau solaire hybride est équipé de capteurs thermiques à haut rendement sur lesquels sont installées des cellules solaires photovoltaïques. Ces cellules transforment l’énergie solaire en électricité. Quant au capteur thermique, il utilise le fonctionnement d’un chauffe-eau solaire classique pour fournir de l’eau chaude. Quel volume pour le ballon de stockage ? Le choix du volume du ballon de stockage doit prendre en compte le nombre d’occupants et les besoins en eau chaude de tout un chacun. En général, il est préférable d’opter pour un ballon solaire d’une capacité comprise entre 100 et 250 litres et des panneaux solaires thermiques d’une surface de 2 à 3 m² pour la consommation d’eau chaude d’un couple. Pour une famille de 4 personnes par exemple, il est nécessaire d’avoir un ballon d’une capacité de 250 à 400 litres et de 4 à 5 m² de surface de panneaux solaires. Pour plus de précautions, l’idéal est de demander conseil à un professionnel du domaine. Chez BAT Energie France, nos professionnels sont qualifiés et ont l’expertise nécessaire pour

ITE ou ITI : quelle technique choisir ?

Des murs mal isolés sont responsables d’environ 25 % des déperditions de chaleur dans un logement. Pour limiter les pertes de chaleur, l’isolation thermique des murs est une excellente solution. L’isolation thermique par l’intérieur (ITI) et l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) sont les deux principales techniques utilisées pour isoler les murs d’un bâtiment. Ces méthodes diffèrent l’une de l’autre par la facilité de leur mise en œuvre, l’efficacité de leur résultat et le coût nécessaire à leur réalisation. Pour vous aider à faire un choix judicieux, BAT Energie France vous explique tout ce qu’il y a à savoir sur ces deux techniques. Quels avantages et inconvénients pour l’isolation thermique par l’intérieur ? L’isolation thermique par l’intérieur aide à isoler vos murs par l’intérieur. Cette méthode d’isolation s’utilise en construction neuve, mais aussi en rénovation. Elle consiste en la mise en place d’un complexe isolant thermique sur la paroi interne des murs. L’isolation thermique des murs par l’intérieur favorise ainsi une installation pièce par pièce. Deux techniques sont le plus souvent utilisées pour la pose de l’isolant sur la face interne des murs. Il s’agit du doublage sur ossature et du doublage collé. Les avantages de l’isolation thermique des murs par l’intérieur L’isolation thermique des murs par l’intérieur présente plusieurs avantages. Cette technique d’isolation offre la possibilité de faire d’importantes économies d’énergie sur le chauffage en saison de froid et sur la climatisation en période estivale. Cette isolation rend les murs du local étanche, limitant ainsi de manière considérable les pertes de chaleur, ainsi que les infiltrations d’air provenant de l’extérieur. Cela vous permet de réduire votre consommation d’énergie et d’économiser sur votre facture d’énergie. L’isolation des murs par l’intérieur améliore le confort thermique au sein du bâtiment. Il fait ainsi moins chaud dans votre logement en été et moins froid en hiver. L’inconfort causé par l’air chaud ambiant et les murs froids est considérablement réduit grâce à cette technique d’isolation. En empêchant la survenue du phénomène de condensation sur les parois froides et ses conséquences sur les revêtements muraux, l’ITI nécessite peu d’entretien. L’ITI est théoriquement moins chère que l’isolation thermique des murs par l’extérieur. Elle est, en outre, facile et rapide à mettre en œuvre. Isoler un logement par l’intérieur aide à augmenter sa valeur en cas de vente et à assurer son isolation phonique. Les inconvénients de l’isolation thermique des murs par l’extérieur Plusieurs difficultés peuvent apparaître avec l’isolation thermique par l’intérieur. Cette dernière entraîne une perte d’espace, car elle diminue la surface habitable de vos pièces. Il nécessite de faire appel à un artisan électricien qui s’occupera de déplacer les interrupteurs et les prises électriques. Avec l’ITI, il n’est pas possible d’occuper la pièce pendant la réalisation des travaux. L’ITI augmente l’épaisseur des encadrements. Cela peut diminuer la luminosité au sein de la pièce ou gêner l’ouverture des portes et des fenêtres. L’isolation thermique des murs par l’intérieur implique de refaire la décoration des pièces une fois que les travaux ont pris fin. Ces problèmes surviennent le plus souvent dans le cadre d’une rénovation. Quel intérêt de choisir l’isolation thermique par l’extérieur ? L’isolation thermique des murs par l’extérieur est également une solution intéressante pour optimiser les performances énergétiques d’un bâtiment. Elle vise à diminuer les transferts d’énergie qui se font entre les murs et l’intérieur de l’habitation. Cette technique d’isolation consiste à recouvrir les murs extérieurs du bâtiment d’un manteau isolant. Pour cela, le professionnel peut appliquer un enduit isolant sur les murs ou procéder à la pose d’une couche isolante et d’un revêtement de finition sur la façade du bâtiment. Cette deuxième méthode d’ITE est celle qui est la plus couramment utilisée, car elle est jugée beaucoup plus efficace pour supprimer les ponts thermiques. L’enveloppe thermique, qui est ainsi formée, empêche les déperditions de chaleur grâce à la suppression des ponts thermiques et protège la façade du bâtiment. L’isolation des murs par l’extérieur est une solution qui peut être utilisée dans le cadre d’une construction neuve, comme d’une rénovation. Elle est, toutefois, beaucoup plus intéressante lorsqu’on souhaite rénover la façade d’un bâtiment non isolé et améliorer sa performance thermique. Les points forts de l’ITE L’isolation thermique par l’extérieur possède plusieurs atouts. Cette technique d’isolation permet de faire des économies d’énergie considérable. La matière isolante habille toute la surface du bâtiment et agit comme un manteau protecteur. La suppression de tous les ponts thermiques va ainsi vous aider à réduire votre consommation d’énergie et à faire de belles économies. L’enveloppe thermique formée par la couche isolante et le revêtement de finition assure aux murs de votre bâtiment une excellente étanchéité. La façade de votre habitation est à l’abri des intempéries et de l’humidité. L’ITE répond aux exigences thermiques de la Réglementation environnementale (RE) 2020 et celles des bâtiments basse consommation. Elle satisfait également aux exigences de bâtiments passifs ou celles des maisons à énergie positive. L’ITE vous offre un important gain de confort tout au long de l’année. Votre logement reste bien frais en saison de chaleur et chaud en période hivernale. Contrairement à l’ITI, les travaux d’isolation des murs par l’extérieur peuvent être réalisés sans que les occupants soient perturbés. De plus, cette technique d’isolation ne vous oblige pas à reprendre votre décoration intérieure. L’ITE ne vous cause pas de perte d’espace, car elle n’empiète pas sur la surface habitable de vos pièces. Vous pouvez ainsi profiter de la totalité de votre espace intérieur. En laissant la vapeur d’eau circuler de l’intérieur vers l’extérieur, l’ITE évite l’apparition du phénomène de condensation. Cette solution rend également meilleure l’isolation acoustique du bâtiment. L’isolation thermique des murs par l’extérieur améliore l’esthétique de votre logement. Le revêtement de finition (enduit ou bardage), qui est appliqué sur la matière isolante, donne aussi un aspect neuf et attrayant à votre façade. Ces revêtements sont fabriqués avec différents matériaux et sont disponibles dans des couleurs et des textures variées. Cela vous offre une large possibilité de finitions. Les points faibles de l’ITE L’isolation des murs par l’extérieur comporte très peu d’inconvénients. Les seules difficultés liées à cette technique d’isolation qu’il est possible d’énumérer

Le coût moyen de l’énergie en 2022 pour une famille en France

Le comparateur du médiateur national de l’énergie permet de comparer les offres d’énergie en France selon certains paramètres comme le nombre de personnes dans le foyer ou la surface de la maison. Cet article présente le coût moyen du gaz et de l’électricité pour une famille en France en 2022 et se veut être une aide pour réaliser le meilleur investissement global. 1. Quel est le coût moyen de l’énergie en 2022 pour une famille en France ? Le coût moyen du kWh d’électricité en 2022 pour une famille en France (avec un compteur 6kVA, le plus répandu) est de 0,1740€ en Option Base, de 0,1470€ Option Heures Creuses  et 0,1841€ en Option Heures Pleines. À cela, il faut ajouter l’abonnement annuel qui commence à partir de 130€ environ. Le coût moyen du kWh de gaz en 2022 pour une famille en France est de 0,0736€. À cela, il faut ajouter l’abonnement annuel qui débute à partir de 88€. Une famille française consomme en moyenne 4.679kWh d’électricité par an. Si nous prenons l’exemple d’une famille en option base à 0,1740€/kWh avec un abonnement de 130€, le coût total que paiera cette famille sur l’année, pour son énergie, sera de : (4.679 x 0,1740) + 130 = 944€ 2. Coût de l’électricité pour une famille en France en 2022 Coût de l’électricité (option de base) avec un compteur de 6kVA de puissance pour une famille de 5 personnes dans une maison de 100m2 et une consommation annuelle de 17.100kWh : Offres Coût annuel Prix du kWh Caractéristiques Contact EkWateur Électricité Prix Variable 283€ 0,1442€/kWh 100% vert 09.77.40.66.66 Ohm Classique 184€ 0,1559€/kWh 100% vert et français 09.70.70.21.25 Mint Énergie Summer & Green 158€ 0,1608€/kWh 100% vert et français contact@mint-energie.com Vattenfall Eco New Green 148€ 0,1658€/kWh 100% vert et suédois contact@vattenfall.fr Alpiq Offre électricité 136€ 0,1674€/kWh 0% d’électricité verte 09.78.46.85.75 TotalEnergies Essentielle électricité 136€ 0,1680€/kWh 0% d’électricité verte 09.70.80.69.69 EDF Tarif bleu 136€ 0,1740€/kWh 0% d’électricité verte 09.69.32.15.15 Électricité de Provence Électricité 100% renouvelable 311€ 0,1740€/kWh 100% vert et français 04 88 70 02 34 Engie Elec référence verte 3 ans 134€ 0,1924€/kWh 100% vert 62% français, 38% Europe hors France 0800.22.82.29 L’un des premiers critères à observer est le prix global : abonnement annuel + prix du kWh. Au total, ekWateur constitue l’offre la plus abordable actuellement avec 2.749€. Engie, EDF ou Électricité de Provence sont quant à elles plus chères en oscillant entre 3.100€ et 3.500€ environ.  Il est important de ne pas arrêter son choix uniquement à la vue du prix de l’abonnement. Par exemple, Alpiq Offre électricité (136€) est à un prix annuel inférieur à Ohm classique (184€). Pourtant, en raison de leur prix du kWh respectif (0,1674€ contre 0,1559€), c’est bien la seconde offre qui est la plus avantageuse niveau budget avec un coût global de 2.851€ pour Ohm et 2.999€ pour Alpiq. Le choix peut ensuite être fait en fonction de la provenance de l’électricité et de la manière dont elle est générée. Certaines offres proposent une électricité 100% verte et 100% française comme Ohm Classique ou Mint Énergie Summer and Green, d’autres proposent une énergie provenant de l’étranger comme Vattenfall Eco New Green (100% suédoise). L’offre d’électricité d’Alpiq ou l’offre Tarif Bleu d’EDF contiennent, quant à elles, 0% d’électricité verte. D’autres critères sont à observer comme : Le type de tarification La présence d’un label ADEME La durée du contrat Le mécanisme d’évolution des prix 3. Coût du gaz pour une famille en France en 2022 Coût du gaz (option de base) pour une famille de 3 personnes dans une maison de 130m2 et une consommation annuelle de 14.450kWh : Offres Coût annuel Prix du kWh Caractéristiques Contact EkWateur Prix variable 88€ 0,1220€/kWh Gaz naturel 100% Biométhane, 100% français 09.77.40.66.66 Engie Gaz référence 3 ans 101€ 0,1426€/kWh 0% biogaz 0800.22.82.29 Ohm Bouclier tarifaire 103€ 0,1121€/kWh 0% biogaz 09.70.70.21.25 TotalEnergies Essentielle Gaz 103€ 0,1063€/kWh 0% biogaz 09.70.80.69.69 EDF Avantage gaz optimisé 104€ 0,1101€/kWh 0% biogaz 09.70.82.08.62 Vattenfall Gaz eco plus 116€ 0,1069€/kWh 0% biogaz 3255 Ilek Mon producteur local de gaz vert 125€ 0,1965€/kWh 100% biogaz et français 05.64.88.00.38 L’offre la moins onéreuse actuellement sur le marché est celle proposée par ekWateur avec un coût annuel de 88€ et un prix du kWh à 0,1220€/kWh. En plus de cela, ekWateur ne propose que du gaz naturel 100% français. Une autre offre 100% biogaz français est celle d’Ilek avec « Mon producteur local de gaz vert ». Elle constitue une offre plus coûteuse avec 125€ l’année et un prix du kWh à 0,1965€/kWh.  Comme les offres d’électricité, les critères à observer sont : Le type de tarification La durée du contrat Le mécanisme d’évolution des prix Vous connaissez maintenant le coût moyen du gaz et de l’éléctricité en France en 2022 et vous savez ce qu’il faut regarder pour bien faire votre choix. Pensez également à réaliser des travaux de rénovation énergétique pour faire baisser votre consommation et donc le montant de votre facture.

5 bonnes raisons d’isoler ses combles

Isolation des combles : réalisez des économies d’énergie Faire des économies d’énergie est le plus grand atout de l’isolation des combles d’un logement. En effet, c’est par elles que l’air chaud présent dans le logement s’échappe en hiver. Cela engendre jusqu’à 30 % de déperdition thermique. Le fait d’isoler les combles de votre maison permet ainsi d’éviter cette perte d’énergie. De plus, votre chauffage est moins sollicité, ce qui réduit votre facture énergétique. En général, vous réduisez de près d’un tiers votre facture énergétique, ce qui peut représenter jusqu’à 250 euros d’économies. Avec une température plus confortable dans votre logement, votre facture d’électricité fond aussi assez rapidement. Le même phénomène s’observe pendant la période estivale. Une toiture isolée conserve en effet la fraîcheur à l’intérieur du logement en été. Nos artisans peuvent vous accompagner pour l’isolation de votre toiture afin de réaliser d’importantes économies d’énergie. Avec notre accompagnement, la température à l’intérieur du logement peut en outre s’accroître de 2 à 3 °C. Améliorez le confort thermique et acoustique du logement Le gain en confort est un avantage certain de l’isolation des combles d’un logement. En effet, l’isolation de la toiture limite les échanges d’air entre l’intérieur et l’extérieur de vos pièces. Le froid ne pourra ainsi plus entrer dans le logement en hiver. De même, pendant la saison estivale, l’air frais au sein de l’habitat est conservé. Le logement est ainsi plus frais pendant les fortes chaleurs et chaleureux en hiver. Quelle que soit la saison, vous bénéficiez alors d’un confort thermique optimal à l’intérieur de votre maison. Avec notre accompagnement, vous n’aurez plus besoin de gros pull-over en hiver et de ventilation exagérée pendant l’été. L’isolation des combles de votre maison offre aussi une meilleure protection contre les nuisances sonores. Les bruits extérieurs sont davantage gênants lorsque votre résidence est à proximité d’environnements bruyants (aéroports, chemins de fer, autoroute, etc.). Pour limiter ces nuisances acoustiques, vous devez cependant choisir un isolant approprié. En cela, la ouate de cellulose et le liège sont les matériaux les plus recommandés par nos artisans RGE (reconnus garants de l’environnement). Ces matériaux empêchent en effet les bruits provenant de l’extérieur du logement d’entrer à l’intérieur de celui-ci. Ils évitent aussi la propagation des bruits de pièce en pièce au sein du logement. C’est donc un confort phonique certain qu’apporte une bonne isolation des toits de votre maison. Valorisez une maison avec l’isolation des combles Puisqu’elle accroît l’efficacité énergétique du bien, l’isolation lui apporte une plus-value indéniable. L’optimisation de leur facture d’énergie est garantie et ils bénéficient d’un meilleur confort thermique et acoustique. En moyenne, la valeur d’une habitation augmente de 16 % lorsque la toiture est correctement isolée. En cas de revente de votre bien, ce dernier est soumis au diagnostic de performance énergétique (DPE). Composé d’une lettre qui va de A à G, il concerne tous les logements. La valeur de l’habitation sera plus importante lorsqu’elle obtiendra un bon classement sur l’étiquette énergétique du DPE. Vous lui donnez plus de valeur et votre maison devient plus attirante pour le futur acquéreur. Ce dernier sait en effet qu’il n’aura plus d’investissement à faire dans ce domaine. Vous pourrez ainsi vendre le logement plus facilement et au meilleur prix. Lorsque vos combles sont aménageables, l’isolation permet également d’augmenter la surface habitable du logement. Cela constitue une valeur ajoutée certaine au moment de la vente. Isolation des combles : bénéficiez des aides à la rénovation énergétique Au-delà des économies d’énergie réalisées en isolant vos combles, l’État français vous offre la possibilité de bénéficier de certaines aides financières. Ce sont des dispositifs d’incitation à l’amélioration des performances énergétiques des logements par les ménages. Lorsqu’un particulier entreprend ou réalise des travaux d’isolation de combles, il peut ainsi prétendre à ces aides. C’est d’autant plus bénéfique, qu’isoler la toiture d’un logement est un investissement onéreux. Vous pouvez donc solliciter l’accompagnement de nos équipes pour bénéficier plus facilement de ces subventions. Voici quelques aides financières pour lesquelles l’isolation des combles est éligible. Commençons par MaPrimeRénov’ qui est une mesure accessible à tous les ménages. Octroyée dès la fin de la réalisation des travaux, cette aide a un montant qui peut aller jusqu’à 25 €/m². Il faut cependant que l’isolation soit réalisée dans les conditions définies par le législateur. Il y a également la prime énergie, née de l’application du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE). Cette législation impose en effet aux fournisseurs d’énergie d’instaurer des programmes d’économies d’énergie pour leurs clients. C’est pourquoi les pollueurs ont institués cette prime pour ses clients qui réalisent des travaux de rénovation énergétique (isolation, chauffage, etc.). Elle est versée par virement bancaire à la fin des travaux, après réception et validation du dossier. Son montant varie énormément selon les travaux, le lieu d’habitation, la surface habitable et les revenus du ménage. Nous distinguons également le pacte Énergie Solidarité qui est un programme d’isolation des combles agréé par le gouvernement. Lorsque vous êtes éligibles, cette aide vous permet de bénéficier d’un soufflage de laine de verre pour vos combles perdus. À ces aides, s’ajoutent : l’éco-PTZ, la prime énergie, la TVA réduite à 5,5 %, les aides de l’Anah (Agence nationale de l’habitat), les aides locales. Bien que certaines subventions soient soumises à conditions, l’éco-PTZ et MaPrimeRénov’ sont accessibles à tous. Notre entreprise recommande, par ailleurs, aux ménages de cumuler plusieurs aides financières. Vous pouvez donc faire appel à nos équipes pour bénéficier de ces subventions et réduire considérablement le reste à charge. Vous exécutez ainsi plus facilement votre projet d’isolation des combles. Contribuez à la préservation de l’environnement avec l’isolation des combles Isoler les combles d’un logement présente de nombreux bienfaits à l’environnement. Elle limite d’abord indirectement les émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre. En effet, les équipements de chauffage sont des polluants qui rejettent ces différents gaz pendant leur fonctionnement. Or, l’isolation de toiture permet de limiter leur utilisation. Isoler les combles constitue donc un geste écoresponsable qui préserve notre planète. Avec les artisans RGE de BAT Energie France, votre maison réduira jusqu’à 80 kg les émissions

Les techniques d’isolation des combles

Vous souhaitez faire des économies d’energie et baisser le montant de votre facture de chauffage ? Pour que votre projet de travaux de rénovation énergétique soit un succès, la priorité est d’isoler les combles de votre logement. En effet, le toit est l’endroit par lequel la chaleur d’une maison s’échappe le plus. Selon l’ADEME, le toit représente 30% des déperditions de chaleur d’un logement. Il existe différentes techniques d’isolation plus ou moins complexes à mettre en oeuvre pour augmenter la résistance thermique des combles. La technique employée va d’abord dépendre de la configuration des combles. En effet, des combles peuvent être aménagées ou perdus. Isoler des combles perdus Des combles sont considérées comme « perdus » si la hauteur entre le plancher et la toiture est trop petite pour s’y tenir debout ou si la charpente prend trop de place pour que la pièce soit aménageable. Il existe deux techniques d’isolation thermique des combles perdus : L’isolation par soufflage ou la pose de panneaux isolants. L’isolation par soufflage La technique du soufflage pour isoler des combles perdus est la technique la plus répandue car c’est la plus simple à mettre en oeuvre dans des combles difficile d’accès. Cette méthode s’adapte à tout type de charpente. Elle consiste à souffler, grâce à une machine, des flocons de matière isolante sur tout le planchers des combles La technique de l’épandage est similaire. La seule différence est que l’épandage n’utilise pas de machine pour répandre l’isolant mais un râteau. Généralement, il faut seulement quelques heures pour réaliser une isolation des combles perdus par soufflage ou épandage. Cette technique est également la moins chère à réaliser. Son prix varie entre 25€ et 35€ du mètre carré main d’oeuvre et matériaux isolants compris. La pose de panneaux isolants Lorsque les combles sont un peu plus accessibles, on peut alors isoler cette partie du logement en posant des panneaux isolants déroulants en laine de verre sur le plancher des combles. Cette technique peut être réalisée soit même. Elle ne pose pas de grandes difficultés d’exécution. Isoler des combles aménageables Des combles sont considérées comme aménagées (ou aménageables) lorsque la pièce est accessible et qu’elle peut être transformée en pièce à vivre. Là encore, plusieurs techniques peuvent être mise en oeuvre pour isoler des combles aménageables. Elles peuvent être isolées par l’intérieur ou par l’extérieur. Isolation des combles aménageables par l’intérieur Dans le cas d’une isolation des combles aménageables par l’intérieur, les travaux consiste à poser une couche d’isolants dans les murs intérieur de la charpente. Cette technique est très efficace s’apparente à une isolation des murs par l’intérieur au niveau des combles. Son principal inconvénient est qu’elle réduit la surface habitable des combles comme pour une isolation des murs par l’intérieur.  Isolation des combles aménageables par l’extérieur Enfin, il est également possible d’isoler les combles aménageables par l’extérieur. Dans ce cas, la méthode employé s’appelle le sarking. Elle consiste à recouvrir votre toiture d’une couche isolante qui prend la forme de panneaux rigides. L’installation d’un frein vapeur et d’un pare pluie demeure la condition essentielle quant à la maîtrise de l’étanchéité à l’eau et à l’air. Cette technique efficace s’adapte à tous les types de toiture, quelle que soit leur inclinaison, et à tous les types de maison. Cette méthode s’avère plus couteuse que les autres méthodes d’isolation des combles. Elle vous assure une isolation optimale et une grosse réduction des pertes de chaleur car elle supprime tous les ponts thermiques. De plus, elle a l’avantage de ne pas réduire l’espace habitable. Pour résumer Isoler les combles est la priorité pour réaliser des économies d’énergie dans votre logement. Il existe différentes techniques pour y arriver. La technique employée va dépendre de la configuration des combles. Si elles sont « perdues » l’isolation par soufflage ou la pose de panneaux isolants sur le planchers est requise. Dans le cas de combles aménageables, l’isolation peut se faire par l’intérieure ou par l’extérieure via la méthode du sarking.  Sachez également que de nombreuses aides financières sont disponibles pour financer votre projet. La prime énergie CEE, MaPrimeRénov’ ou encore l’éco prêt à taux zéro peuvent vous être accordée si vous respectez les conditions d’obtention de chaque aides.

Combien peut-on emprunter avec un éco prêt à taux zéro ?

L’éco prêt à taux zéro est l’un des dispositif d’aide à la rénovation qui permet de financer des travaux de rénovation énergétique en France. Depuis le 1er janvier 2022, son plafond à été augmenté à 50 000€ remboursable en 20 ans maximum. Cependant, le montant que vous pouvez emprunter va dépendre de votre projet. Cet article vous explique ce que vous pouvez emprunter en fonction de votre projet de rénovation énergétique. Qu’est ce qu’un éco prêt à taux zéro ? Comme son nom l’indique, un éco prêt à taux zéro (éco ptz) est un crédit accordé dans le cadre d’un projet de rénovation énergétique par certaines banques dont les intérêts sont nuls pour le bénéficiaire. Il s’agit d’une aide de l’Etat à la rénovation énergétique car les intérêts sont pris en charge par l’état. Le montant accordé pour un éco prêt à taux zéro dépend de votre projet de travaux. Son montant maximal est de 50 000€. Il doit être remboursé dans les 15 à 20 ans au maximum. Un éco prêt à taux zéro est accordé sans condition de ressources. Cependant, toutes les banques ne peuvent pas avoir recours à l’éco ptz. En effet, seuls les banques ayant signé une convention avec l’état peuvent le proposer. Combien emprunter pour un éco ptz ? Le montant de cette aide varie en fonction des travaux que vous réalisez. L’éco prêt à taux zéro résonne en terme de bouquet de travaux à financer. Votre bouquet de travaux peut comporter un type de travaux (une action) ou plusieurs. pour une action, vous pouvez obtenir jusqu’à 7 000€ (pour remplacer vos fenêtres en simple vitrage) ou 15 000€. si vous réalisez deux travaux, vous avez droit jusqu’à 25 000€ maximum; si vous allez jusqu’à trois travaux ou plus, vous avez droit à 30 000 euros maximum ; si vous choisissez l’option performance énergétique globale, vous avez le droit à 50 000 € maximum. La durée du remboursement de l’éco-prêt à taux zéro ne peut pas dépasser 15 ans sauf dans le cas de la performance énergétique globale ou le délai est porté à 20 ans Vous pouvez également bénéficier d’un « éco-prêt à taux zéro complémentaire » dans les 5 ans suivant le premier éco PTZ si son montant était inférieur à 30 000 €. L’éco-prêt complémentaire peut financer une ou plusieurs actions. La somme du premier éco-prêt et de l’éco-prêt complémentaire ne peut pas dépasser 30 000 €. Le premier éco-prêt ne doit pas forcément être clôturé.

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